01. Feng. L'abeille. Esprit de ruche. Entièrement dévouée à la reine, à la colonie, capable du plus grand sacrifice - sa vie - pour la survie du groupe. Ainsi sont les Feng, les abeilles de la Nation du Feu. Depuis des générations, ils fournissent des soldats dont la fidélité est à toutes épreuves. Des élémentals. Maîtres du feu. Une immense fierté si on est doté du souffle du dragon mais un grand déshonneur si on nait sans maîtrise. Un honneur que l’on ne peut retrouver que dans la voie martiale. Pourvu d’un don ou non, les Feng offrent leur existence à la Nation. Ruiling a été élevée dans cette optique. Dans ce moule. Dès le berceau son avenir était tout tracé. Elle sera maître du feu et soldat. Et elle n’a jamais aspiré à une autre voie. Elle veut honorer ses ancêtres, servir sa patrie. Elle veut être ce qu’on attend d’elle et surtout ne pas décevoir. Elle sait trop bien ce que la déception engendre chez les Feng. Sa relation avec sa famille est comme celle d’un acteur avec son public, elle a besoin de son approbation, elle est son meilleur soutien, la stimule pour s’améliorer mais elle craint son regard et ne peut se détacher de son opinion.

02. Feu Commandant Feng Le nom Feng évoque aussi le destin tragique de feu son père tombé au combat pour la Nation. Un destin digne d’un poème, humble soldat ayant gravi les échelons pour atteindre un haut grade pour mourir quelques jours après. Les faits remontent à plusieurs années mais sa famille entretient le souvenir. Très tôt elle a voulu suivre son exemple, idéalisant la guerre, s’imaginant rentrer d’une bataille sous les acclamations de la foule, comme ces soldats lors des parades militaires, sans réaliser que la guerre est intrinsèquement liée à la mort. À l'époque la mort était une notion abstraite, un corps inanimé, propre, dans ses plus beaux vêtements, paisible, plongé dans un profond sommeil dont on ne se réveille plus. Aussi elle souhaitait suivre l'exemple paternel. Et pourquoi pas gravir les échelons plus haut encore, jusqu'à général ! C'était bien sûr le rêve d'un enfant, à un âge où l'on croit qu'il suffit de vouloir pour avoir. Un âge très jeune donc. À cet âge aussi qu'elle perdit son père et que son monde s'effondra. Face à sa tablette mémorielle, elle fit le serment de lui faire honneur et de donner sa vie à la Nation. Avec assiduité elle s'adressait à la tablette pour lui raconter ses entraînements et renouveler sa promesse. Elle s'y rend encore régulièrement pour entretenir la flamme de sa dévotion.

03. Ruiling le jade tintant. Un prénom d’une élégance rare, empli de poésie, qui conviendrait mieux – selon elle - à une dame de qualité, plus délicate dans ses gestes et ses paroles. C’est pourquoi elle préfère se présenter sous son nom de famille et son grade. Elle préfère même encore son surnom de « Flamme bleue », dont elle tire d'ailleurs une certaine fierté, plutôt que d'utiliser ce prénom si précieux qu'il lui semble l'abîmer chaque fois qu'il lui est associé. Ruiling siérait à une femme d'une grande finesse, au rire aussi agréable que le son des perles de jade qui s'entrechoquent dans une coiffure élégante et raffinée. Pas à un soldat qui pratique les arts martiaux et dont le seul hobby est la marche à pied. Une dame distinguée au calme inébranlable et non une personne qui s'imagine fracasser les objets à sa portée à la moindre contrariété.  Et pourtant Ruiling est le prénom choisi par ses parents et pour cela elle le chérit.

04.L’étrangèreSang-mêlé, fruit d’une union désapprouvée, surprenant mélange. Née d’un amour inattendu, une rencontre dans un port qui se mua en une passion rapidement légalisée par les liens du mariage. D’un père loyal sujet de la nation et d’une mère issue d’un autre continent, fuyant une épidémie par la voie maritime. De son père elle est le portrait craché et ceux qui ont mis en doute sa filiation sont d’une extrême mauvaise fois, tant la ressemblance est frappante, si ce n’est les yeux un peu plus grands et l’iris un peu plus clair. Mais hélas de sa mère elle a hérité sa chevelure platine. Impossible de se fondre dans la masse, impensable de clamer fièrement son appartenance à la nation quand son apparence trahissait l’impureté de son sang. Par souci d’intégration, elle s’est longtemps teint les cheveux. Les résultats étaient hasardeux, colorant son cuir chevelu, ses ongles, des doigts. Sa chevelure gorgée de pigments déteignait sur ses vêtements et ses draps. Parfois la teinture était si sombre, sans aucun reflet qu’on aurait dit qu’elle avait plongé sa tête dans un encrier. D‘autres fois la coloration ne s’imprégnait pas suffisamment et elle se retrouvait avec une chevelure grisâtre ou bleuâtre. Dans tous les cas, on se moquait d’elle, on lui rappelait sa différence et pire que tout on la prenait pour une étrangère voire une traîtresse. Sa famille conservait la tête haute, insistant sur le fait que Ruiling avait tout d’une Feng et mettant ses talents de pyromancienne.

05.Sa famille faisait front commun, en apparence. En interne l'entente n'était pas si harmonieuse. Le mariage intercontinental ne fut pas au goût de tout le monde et le comportement volcanique de Ruiling provoquait des discordes. Ils craignaient que cela porte préjudice à l'honorable famille Feng. Crainte justifiée, bien entendu, mais être sans cesse moquée et provoquée rendait la maîtrise de soi plus ardue. Certains membres la blâmaient sans ménagement. D'autres heureusement savaient trouver les mots pour lui faire comprendre qu'en choisissant la voie de la violence, elle s'abaissait à un niveau encore plus minable que ces détracteurs. Sa mère, bien entendu, soutien discret mais éternel, endurant avec elle la xénophobie, et son père défendant calmement mais fermement la chair de sa chair. Elle pouvait également compter sur son oncle et sa grand-mère. L'oncle en question était le seul fils non marié de la fratrie paternelle et il devint un père de substitution pour Ruiling. La personne la plus apte à la calmer, quand on lui ordonnait de se contrôler et qu'elle ne souhaitait que hurler, qu'elle ne voulait plus aucun cadre, aucun carcan suffocant, qu'elle voulait libérer cette colère, certainement pas la taire ni l'étouffer mais qu'elle explose, qu'elle brûle, qu'elle détruise tout, qu'elle consume tout sur son passage avant qu'elle ne la consume elle. Son oncle savait comment l'aider à canaliser ses émotions, sans un mot parce qu'il savait que les actes comptaient plus pour elle, utilisant la pyromancie comme langage. Leurs regards se croisaient, ils s'isolaient à l'abri des regards et ils entamaient leur rituel. Un enchaînement de mouvements, d'abord en écho, puis en se répondant à tour de rôle, utilisant la pyromancie comme un langage et enfin ensemble, se synchronisant, laissant les flammes parler pour eux. Sa grand-mère paternelle toujours d'un calme olympien la défendait. Une femme étonnante, d'apparence si frêle et menue mais à la voix ferme et assurée. Sa détermination se ressentait dans sa posture droite et fière, même si elle avait besoin de tenir le bras d'une personne pour les longs trajets. Dans ces moments-là, elle s’appuyait sur Ruiling ou sa mère, montrant ainsi qu'elles faisaient partie de la famille et défiant quiconque oserait émettre une objection.

06. On ne lui connait pas de liaisons, passées ou présentes, du moins officiellement. Durant ses premières années de campagne, elle s’est liée à une compagne d’arme. Elles partageaient la même tente et leur proximité allait au-delà de la simple intimité de la cohabitation. D’un naturel réservé, elles ne sont pas faites de grandes déclarations mais il était clair qu’il ne s’agissait pas d’une simple curiosité ou d’une recherche de chaleur par manque d’affection. Son amante fut la première personne à la complimenter sur ses cheveux qui lui rappelaient des fils de soie. Leurs chemins se séparèrent, chacune rejoignant une faction différente et suivant leurs propres aspirations. Elles se quittèrent en bons termes, heureuses d’avoir partagé un tendre premier amour.

07. Passées les années de formations, elle fut envoyée dans les postes défensifs de l’archipel. Le choc fut violent quand elle réalisa l’écart titanesque entre la guerre romancée et la réalité du terrain. Les récits de ses camarades masculins et les stigmates sur leurs corps furent édifiants. Elle ne faillit pas face à la brutale difficulté. Elle avait une promesse à tenir à son père, une famille à honorer, une nation à protéger, un idéal à transmettre. Corps et âme, elle se livra dans la défense, protégeant ses compatriotes à maintes reprises. Ceux qui se sont battus à ses côtés n’ont plus remis en doute son appartenance à la nation. L’approbation et le respect de ses paires lui permis d’accepter son apparence, notamment sa chevelure qu’il était compliqué de continuer à teindre dans un confort plus que limité. Elle les cachait sous son casque ou avec un foulard mais progressivement elle en est devenue plutôt fière parce qu’ils étaient un lègue de sa mère. Sa mère qui a toujours tout fait pour s'intégrer, pour faire partie de la famille, pour lui transmettre les valeurs nationales. Qui avait le souci de bien assimiler les us et coutumes. Elles ont appris ensemble, sa mère assistant à ses leçons, en arrière-plan discrète mais attentive. Certes c’est une étrangère dont le lien à la nation tient par le mariage, une pièce rapportée disent les mauvaises langues. Cette nation n'est pas celle de sa naissance mais c'est celle qu'elle a choisi, ce qui rend sa dévotion encore plus admirable. Tout autant que sa fille, elle aussi a prouvé son attachement et son engagement. Alors ses cheveux ne sont pas une honte, ils sont là preuve que la nation séduit au-delà des frontières.

08. Sa famille lui a récemment proposer de rencontrer un jeune homme en quête d’une épouse. Le genre de proposition qu’on peut difficilement refuser, même si sa mère, son oncle et sa grand-mère lui ont assuré qu’elle pouvait s’y opposer et qu’ils la soutiendraient quel que soit sa décision. Ruiling a obtempéré pour une première entrevue afin de construire une contre-argumentation à la poursuite de ce projet. En théorie l’alliance pourrait convenir : le candidat est issu d’une bonne famille, les relations sont plus que cordiales avec les Feng, il est du même âge, maître du feu également et le parangon du soldat et sujet dévoué. De plus ils se connaissent depuis l’enfance. Elle n’avait aucune raison valable de refuser mais elle pensait en trouver en le rencontrant et ainsi mettre fin au projet. Grave erreur. L’échange fut des plus agréables, le temps passant à une vitesse folle sans qu’elle ne s’en rende compte. Ils avaient beaucoup d’événements à se raconter, évoquant des souvenirs communs d’enfance et leurs expériences respectives. Il semblait à la jeune femme que leur conversation n’était pas que pure courtoisie, qu’ils furent sincèrement déçus tous les deux de devoir se dire au revoir. Lors du second tête-à-tête, elle a même eu l’impression qu’il flirtait un peu. Elle n’a hélas pas les compétences sociales pour le vérifier. Il a qualifié ses cheveux de « couleur de lune » et elle ne savait pas qu'elle pouvait rougir aussi violemment. Quelle honte, une femme de son âge, s’empourprer comme une adolescente pour un ridicule compliment sûrement pompé dans un brouillon d'un étudiant en lettres classiques. Les mots résonnent encore dans sa mémoire ainsi que son sourire, la ligne de sa mâchoire et son esprit divague, son myocarde s’emballe, ses mains tremblent.

09. Si elle semble terre à terre, ce qu’elle est essentiellement, elle a aussi une passion secrète pour les histoires, les légendes et les contes traditionnels. Ses yeux brillent d’excitation quand elle assiste à un concert, une récitation de poèmes, une représentation de théâtre ou de danse. Il lui arrive très souvent d’être émue aux larmes, surtout s’il s’agit d’une histoire d’amour tragique. Son cœur s’emballe à l’évocation de ses fictions qui traversent les âges et qui résonnent en son âme car elles sont universelles. Elle se garde bien de montrer la moindre faille si elle se sait observée. 10. Son habitat est spartiate et on ne lui connaît aucune fantaisie vestimentaires ou mobilière. La seule exception est sa collection de lanternes peintes à la main. Étant née le jour de la fête des lanternes, elle apprécie cet objet et les différents motifs qui peuvent l’orner. Peu de personnes connaissent sa collection. Elle porte généralement des tenues de l’armée ou des vêtements simples aux couleurs de la nation, se trouvant ridicule dans des tenues plus apprêtées ou appartenant au vestiaire féminin. Le noir est sa couleur favorite.  11. Elle a une jolie voix. Avec un peu de pratique, elle pourrait être véritablement douée mais il est impensable pour elle qu’on puisse l’entendre. Un soir au cours d’un banquet, elle avait bu plus que de raison et elle s’était laissé convaincre de chanter. Désinhibée par l’alcool, elle donna de la voix et la performance surprit agréablement l’assemblée. Stupéfait de voir la jeune femme, si éloignée de son image calme et peu intéressée par les arts, prendre un réel plaisir à chanter une chanson d’amour et le faire avec talent, le groupe resta sans voix, les yeux ronds, immobiles. Ruiling ne comprit pas leur attitude, pensant s’être ridiculisée, elle quitta la salle brusquement, se jurant de ne plus jamais boire d’alcool et chanter devant un public. Les seuls êtres qui peuvent désormais profiter de son charmant timbre sont les animaux de la campagne environnante quand elle pousse ses promenades au-delà des murs de la capitale. 12. Réveil. Entraînement. Tour de garde. Repos. Et on recommence. Les jours se succèdent et se ressemblent. La routine et la monotonie l’aident à se canaliser. La discipline mentale et physique lui sont primordiales pour ne surtout pas laisser ses émotions prendre le contrôle. Elle s’occupe les mains et l’esprit, n’autorisant pas ses pensées à s’exprimer. Cette attitude renvoi l’image d’une personne calme, maître d’elle-même mais aussi sans fantaisie et quelque peu ennuyeuse. Qu’importe, elle ne recherche pas l’affection, simplement le respect. Ses supérieurs lui font confiance, ses subalternes lui obéissent, c’est tout ce qui compte. 13. Elle est sans doute sa pire rivale, cherchant sans cesse à se perfectionner. Enfant elle ne supportait pas de ne pas être la meilleure et la compétition avec les autres dépassait souvent les bornes. Perdre lui était intolérable et elle devenait agressive avec ses camarades. Ses professeurs lui ont appris à se discipliner et utiliser à bonne escient sa quête de l’excellence. La compétition devenant émulation, elle accepta la main tendue par ses paires et à son tour elle put leur faire part de ses compétences. La volcanique adversaire se mua en confrère pédagogue vers qui les cadets se tournaient pour demander de l’aide. Il est de notoriété publique que les personnes sous ses ordres et les jeunes recrues n’hésitent pas à se tourner vers elle pour travailler leur maîtrise. 14. Elle a occupé plusieurs postes défensifs. Actuellement en permission, elle est de retour à la capitale. Il est prévu qu’elle intègre ensuite les forces protectrices de la cité.

01. Quel est ton avis sur ta nation ? T'y sens-tu bien intégré ? L'aimes-tu ? Trouves-tu des choses à en redire ?
La Nation du Feu est sa vie et sa vie est la Nation du Feu. En bon petit soldat, elle n’a jamais remis en question son éducation et les valeurs qu’on lui a inculqué. Elle obéit, elle a toujours obéi. À ses parents, à ses professeurs, à ses ainés et plus que tout à son Seigneur. Elle vous dira qu’elle croit sincèrement en l’unité de sa nation, chacun étant un membre dont le Seigneur est la tête. Et dans un sens, c’est vraiment ce qu’elle croit. Mais inconsciemment il faut avouer que cela est rassurant de ne pas trop penser, pas trop réfléchir, contrôler ses émotions et ses pensées plutôt que de les laisser s’exprimer. La vérité est qu’elle ne s’est jamais autorisée à penser par elle-même. Chaque germe de pensée déviante étant vivement refoulée, chaque bourgeon d’une opinion contraire étouffée. Si elle ne pense pas comme tout le monde, c’est forcément qu’elle a tort. Le clou qui dépasse appelle le marteau. Et pourtant elle est forcée d’avouée en son for intérieur qu’elle n’est pas en parfait adéquation avec le mode de pensée de sa nation. La maitrise du feu est un don merveilleux mais les sans maitrise ne sont pas des moins que rien, la capitale est glorieuse mais les colonies et les sangs-mêlées ne sont pas inférieurs, la Nation du feu est pleine de magnificences à offrir aux autres à conditions qu’ils en veuillent.

02. Quel est ton avis sur les autres nations ? Les connais-tu bien ? Es-tu plutôt ouvert et tolérant ou l'inverse ? As-tu déjà voyagé en-dehors de ta nation ?
En tant que sang-mêlé on pourrait croire que son opinion sur les autres nations est plus nuancée que celle de ses concitoyens. Il n’en est rien. Du lointain continent dont est originaire sa mère, elle ne connait que quelques brides, le sujet étant visiblement douloureux. Ruiling n’a pas poussé la curiosité plus loin, cherchant plutôt à prouver son appartenance tout entière à la nation du feu. Son rôle de soldat ne lui a pas permis de beaucoup voyager, pas en tant que touriste capable d’apprécier les différentes cultures. Elle a vu le jour dans la capitale et s’en est rarement éloignée. Des autres nations elle ne connait que ce qu’on lui a raconté. Elle croit ce qu’on lui a appris à croire. Et la tolérance n’en fait pas partie. Alors comme pour tout le reste, elle se tait, elle suit les ordres et elle fait confiance à ses aînés.

03. Que penses-tu de la situation politique actuelle ? De la guerre ? Est-ce que tu y prends part ?
Ruiling est un soldat, pur produit de l’endoctrinement de sa nation. Cette dévotion, inculquée dès la naissance, floute sa perception de la réalité. La guerre est juste, la conquête est pour le plus grand bien. C’est ce qu’on dit, c’est ce qu’elle doit clamer haut et fort. C’est ce qu’elle se répète quotidiennement pour y croire. Les horreurs de la guerre, la violence, le nombres impressionnants de victimes, ne sont que des dommages collatéraux, les sacrifices nécessaires à l’avènement d’une glorieuse ère.

i am a flame. i live to burn, i cannot be touched, i get stronger in the face of danger.

Elle est le feu. Brûlant d’un ardent désir, s’enflammant avec une force déconcertante. Jeune, elle était un feu sauvage, imprévisible, s’embrasant en suivant ses émotions, positives ou négatives. Talentueuse mais surtout dangereuse. Il lui manquait le contrôle, primordial dans la maîtrise du feu. Elle travailla longuement sur elle-même pour tempérer sa tendance à l’emportement. Plusieurs années furent nécessaires avant de parvenir à cette discipline de fer qui fait aujourd’hui sa renommée. Maître du feu de niveau 3, elle est capable de produire des flammes à très haute température, ce qui lui vaut le surnom de « Flamme bleue ».