/
Printemps & Automnes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Aller en bas

where are the gods now ; (ft Ruiling) Empty where are the gods now ; (ft Ruiling)

Message par Invité Sam 18 Sep 2021 - 20:44

(where are the gods now)
Il n’y a vraiment que toi pour te retrouver dans pareille situation. C’est terrible, vraiment. Tu ne peux que jurer et vociférer aussi fort que tu le peux alors que la caravane sur laquelle tu te trouves recule aussi vite que possible ; les chevautruches qui la tirent sont paniqués par ce qu’il vient de se produire. Tu es tout brinqueballé à l’arrière, tu es tout secoué. Tu perds ton équilibre alors que le bruit de la terre qui s’effondre (là juste devant vous) résonne de manière assourdissante à tes oreilles. Et tu entends les propriétaires de la caravane (pleine de légumes (en direction de la capitale de la Nation du Feu)) qui jurent tout autant que toi. Tu profites d’un moment de pseudo acalmie pour descendre de la caravane (c’est que tu en as marre de te prendre des choux en pleine tête). Le drame (ou tout du moins, tu penses que c’en est un (peut-être que tu te trompes, mais tu en doutes, hm)) touche à sa fin et tu n’aperçois à présent que quelques rochers qui continuent de rouler sur le chemin. Face à toi, il y a d’encore plus gros rochers qui vous barrent la route. Tu restes un long moment interdit en contemplant ce qui vient de se passer, n’osant trop y croire. Puis tu jures bruyamment. « Bordel de merde. » C’est vraiment rien que pour toi, un tel éboulement. Vraiment, tu te traines toujours une poisse terrible. Peut-être que tu as vraiment merdé dans une vie antérieure, peut-être que ce n’est que juste rétribution pour tes actes présents ; tu n’en sais trop rien. Tout ce que tu sais, c’est que tu as terriblement envie de maudire les esprits et tous tes choix de vie qui t’ont mené jusqu’à cet instant présent. Tu es de bien mauvais poil, comme les marchands qui t’entourent.

Comme si l’incendie du village dans lequel tu te reposais il y a quelques temps (jours ou semaines (tu ne te souviens plus trop)) ne suffisait pas. Non. Il faut qu’en plus il y ait un éboulement alors que tu es si proche du but (d’Hikyo), tu as vraiment envie de rager. Cela ne t’avancerait cependant à rien ; tu n’apparaitrais que comme un homme ridicule et puérile aux yeux de tes accompagnateurs du moment. Bordel de merde, en effet. Tu prends une grande inspiration, que tu gardes quelques instants dans tes poumons. Puis tu la rêlaches lentement. Voilà, tu es déjà un peu plus calme. Tu observes les marchands s’affairer autour des chevautruches, tentant tant bien que mal de les calmer. Tu sais que les bêtes ne repartiront pas de sitôt ; si vous avez tous été relativement chanceux et que personne n’est blessé, les animaux n’en restent pas moins affolés. Et il leur faudra certainement un petit bout de temps avant de repartir. Tu soupires. Ainsi soit-il, tu te plieras aux aléas de ce satané Destin. Tu ne t’énerveras pas, c’est sûr. Tu tournes un peu en rond quelques instants, puis tu prends la décision d’aller t’asseoir sur un rocher non loin du chemin, mais bien à l’écart du vestige du désastre. Il est hors de question que tu fasses demi-tour sans la caravane (pouah, toutes ces heures que tu perdrais à descendre à pied (alors que si tu es un peu patient …)), alors tu te résouds à attendre tranquillement que les bêtes s’appaisent. Tu observes les marchands s’occuper comme ils le peuvent, certains décidant de s’asseoir au bord de la route comme tu l’as fait. Puis tu observes le chemin en lui même et les rochers qui se sont écroulés sur votre route. C’est plutôt dommage que la route soit ainsi bloquée ; c’est une route plutôt populaire (car relativement brève comparée à celle qui contourne les montagnes), vous n’êtes décidémment pas les derniers à être déçus …
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
( Pando )
Invité
Invité
avatar
 
 
 
 
 

Revenir en haut Aller en bas

where are the gods now ; (ft Ruiling) Empty Re: where are the gods now ; (ft Ruiling)

Message par Invité Mer 6 Oct 2021 - 21:38

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
where are the gods now ?
The gods have no mercy, that's why they're gods



Jour de congé. Généralement Ruiling ne quittait pas la capitale. Elle en profitait pour entreprendre une séance de méditation plus longue. Puis elle se rendait sur le terrain d'entraînement, une fois la séance quotidienne des soldats terminée, afin de jouir des lieux moins bondés. Elle se promenait ensuite dans la proche campagne en périphérie. Quelquefois elle assistait à un spectacle. Il était rare qu'elle entreprenne un voyage. Une journée n'était pas suffisante. Il aurait fallu partir la veille au soir, or voyager de nuit n'était guère prudent. Mais elle avait réussi à s'organiser pour cumuler plusieurs congés consécutifs. Ainsi elle avait pu rendre visite à des membres de sa famille qui vivaient dans une autre région. Ils avaient abordé encore une fois leur désir de la voir se fiancer. Habituellement elle répondait avec aplomb qu’elle souhaitait se consacrer à sa carrière et on changeait de sujet. Cette fois-ci elle avait accepté d’écouter leur proposition. Quelle raison l’avait poussé à changer d’avis ? Était-ce parce qu’elle approchait de la triple décennie ? Parce qu’elle occupait désormais une haute fonction dans la garde personnelle de la famille royale ? Elle-même n’était pas certaine de la réponse. La discussion fut animée, chacun ayant son candidat à défendre. Ruiling les avait observés avec un amusement dissimulé. Elle avait aussi profité de la beauté de la campagne environnante. Le soir, ils avaient bu une infusion en admirant les étoiles. Le lendemain elle reprenait la route pour rentrer chez elle à bord d’un fiacre tiré par un élan-dragon. À ce rythme, elle serait rentrée en fin d’après-midi, bien avant le crépuscule.

Au loin, elle distingua un attroupement. En se rapprochant elle constata que plusieurs véhicules étaient à l’arrêt. Elle demanda la raison et on lui expliqua qu’en raison d’un glissement de terrain la route était bloqué. Allons donc ! Ruiling se rapprocha du lieu du sinistre. Heureusement elle put observer qu’il n’y avait aucun blessé. Finalement, les voyageurs avaient eu de la chance. Mais ils ne pourraient pas repartir de sitôt. Avec un lézard-mangouste elle aurait peut-être eu la possibilité de gravir la montagne. L’idée de voyager avec le soleil déclinant ou de passer la nuit sur la route ne l’enchantait guère. Avec l’aide de maître de la terre, le problème aurait été vite réglé. Cette pensée fut aussi vite balayée qu’elle avait germé dans son esprit. Elle ne devrait surtout pas imaginer ce genre de chose. Au lieu de cela elle s’éloigna de la route, laissant la voie libre aux autorités compétentes. Elle offrit son aide pour ramasser les paquetages éparpillés. Puis elle alla se reposer en attendant que la voie soit dégagée. À quelques pas d’elle, une autre personne attendait. Son profil lui paraissait familier sans qu’elle puisse l’expliquer. Cela éveilla suffisamment sa curiosité pour qu’elle se rapproche.

« Puis-je patienter en votre compagnie ? » demanda-t-elle. « Vers quelle ville vous dirigiez-vous avant l’incident ? »




Concernés : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mentionnés :


icône par ridddermark
Invité
Invité
avatar
 
 
 
 
 

Revenir en haut Aller en bas

where are the gods now ; (ft Ruiling) Empty Re: where are the gods now ; (ft Ruiling)

Message par Invité Dim 17 Oct 2021 - 21:16

(where are the gods now)
Peut-être que tu es la victime d’une malédiction, cela expliquerait certainement pourquoi tu sembles avoir tant d’embûches sur ton chemin. Assis sur ton petit bord de route, tu ne peux que vociférer en ton for intérieur, tu ne peux que blâmer cette terrible malchance qui est la tienne. Après l’incendie, le glissement de terrain … Les esprits t’en veulent donc à ce point, songes-tu sombrement. Ce n’est là qu’une juste rétribution des choix que tu as fait qui t’ont mené jusqu’ici. Tu boudes un peu, tu te morfonds beaucoup. Puis il y a une voix qui vient couper court à tout cela, qui vient te tirer de ta pseudo torpeur. Une voix féminine, posée et distinguée. Tu es un peu surpris par son intervention, tu ne l’as pas vu arriver. Pour autant, à part une expression étonnée, tu ne laisses rien paraître. Tu l’observes un moment de là où tu es assis. Tu restes silencieux quelques secondes, avant de prendre la décision de te relever. Tu te hisses nonchalamment sur tes jambes, époussetant d’une main sèche les pans de ta tunique. Elle te paraît familière, la jeune femme. Elle un air (un petit tu-ne-sais-trop-quoi) que tu as déjà vu ailleurs (tu en es certain). Tu aurais bien envie de lui demander, mais tu crains de passer pour un de ces gros balourds dont les femmes ne savent jamais trop quoi faire. Rien que cette idée te fait presque grincer des dents, alors tu préfères (pour l’instant) ne rien dire à ce sujet. À la place, tu te contentes d’hocher mollement de la tête pour lui signifier que tu acceptes sa compagnie. Tu lui jettes un nouveau regard (du coin de l’oeil) alors qu’elle te demande où tu désires te rendre. Il y a, chez elle, quelque chose qui t’intrigue et te paraît terriblement familier. Mais ce n’est, pour le moment, pas à l’ordre du jour.

Pour toute réponse à son interrogation, tu hausses nonchalamment des épaules et croises les bras sur ton torse. « J’devrais déjà être à Hikyo, normalement … J’suis attendu là-bas. » que tu lui dis avec une certaine maladresse. C’est pas que sa présence t’intimide tant que ça, c’est surtout qu’elle a un de ces airs distingué qui te dit qu’elle est une personne (plus ou moins) importante. Qu’elle est pas comme toi (toi t’es juste un mec paumé et blessé (toujours en colère (parce que sinon tu t’effondres))), qu’elle a une éducation certaine et un standing assuré. Peut-être que tu vois ça dans la manière dont elle tient sa tête (avec le menton relevé), peut-être que tu vois ça dans la manière dont elle bouge son corps (avec cette assurance propre à ceux qui importent). Tu n’en sais trop rien. Tout ce que tu sais, c’est que tu n’es décidément pas à ton aise. Du bout du pied, tu viens bousculer un caillou. Ton regard se fait fuyant, tu préfères observer les marchands qui comptent les citrouilles et les choux plutôt que son profil bien dessiné. « Et vous ? » finis-tu par lui demander, comme sur un ton d’arrière-pensée. Parce qu’elle doit bien aller quelque part, la jeune femme. Tu te doutes bien qu’elle n’est pas juste venue pour observer la catastrophe qui vient de se produire. Tu continues de t’agiter doucement, toujours aussi mal à l’aise. Tu continues de jeter des petits coups d’oeil (que tu espères discrets) à la jeune femme. Puis, finalement, tu ne supportes plus le silence et tu te forces à poursuivre la conversation. « Vous venez d’où, si c’est pas indiscret ? » demandes-tu ensuite. Tu es un peu curieux, mais si elle décide que tu n’as pas besoin de savoir cela, tu ne t’en formaliseras pas plus que ça non plus. Tu veux juste que le malaise se fasse moins présent et, peut-être, que si tu continues de parler, cela se fera.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
( Pando )
Invité
Invité
avatar
 
 
 
 
 

Revenir en haut Aller en bas

where are the gods now ; (ft Ruiling) Empty Re: where are the gods now ; (ft Ruiling)

Message par Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
 
 
 
 
 

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum