01. Xiaoyan est né dans un petit village côtier du Sud du Royaume de la Terre. Son père était maître d'armes, comme plusieurs de ses aïeux ; il a passé l’essentiel de son enfance fourré dans la salle d’entraînement, à pratiquer le sabre. A l’origine, Xiaoyan pensait que c’était là qu’il finirait sa vie, à enseigner cet art avec son frère aîné. La preuve que la vie peut être pleine de surprises.. 02.C’était un gamin tête brûlée et très bagarreur. Il était susceptible et le faisait bien comprendre. Dès qu’il voyait une injustice, la moindre suspicion de traitement de faveur, quelque chose qu’il ne pouvait pas supporter, il explosait - il fallait qu’il parle.Cela ne lui a pas attiré que des amis..  03. Habitué à croiser des voyageurs dans son village et à développer sa curiosité pour le monde qui l’entourait (c’est-à-dire qu’il découvrait de nouveaux endroits en allant bouder dans son coin) c’est l’arrivée de cultivateurs de la Tour dans son village qui changea sa vie…en la sauvant, surtout. Des bêtes féroces avaient été repérées près de son village - mais un jour que lui et son père étaient de sortie, ils se firent attaquer par l’une d’elles, et ne durent leur salut qu’aux cultivateurs de la Tour qui avaient été appelés pour régler ce souci.  04. Ce fut là le début d’une vocation. Lui aussi voulait pouvoir en venir aux autres - et il ne put s’empêcher d’admirer les cultivateurs, si impressionnants, si élégants, si forts. C’est ainsi qu’après accord de son père, il accompagna ses sauveurs à la Tour des Mille Vents. Il avait neuf ans. Secrètement, son père espérait que cela l’aide à dompter son caractère.. 05. Au début, Xiaoyan a eu un peu de mal à s’intégrer. La maison lui manquait, il fallait supporter de s'asseoir dans une salle de classe pendant des heures et des heures, à écouter ce que disaient ses professeurs,contrôler son impulsivité - encore maintenant, il avoue sans problèmes préférer la pratique à la théorie. Rien ne vaut l’apprentissage sur le tas, pour lui. C’est important de connaître l’histoire de la secte, la calligraphie..mais apprendre sur le terrain, c’est mieux. C’est une dimension très dominante dans l’enseignement qu’il prodigue à ses disciples. 06. Il conserve encore des relations avec sa famille, n’hésitant pas à aller les voir lorsqu’il est dans les environs pour une quelconque raison. En tout cas, il écrit de temps en temps à son père. D’ailleurs,au fil du temps, visiblement inspirés par son modèle, une de ses soeurs et plusieurs de ses neveux et nièces ont aussi rejoint la Tour aux Mille Vents. C’est devenu une histoire de famille…  07. Il a essayé quelques fois de composer de la poésie en l’honneur de la dame de ses pensées (c’est-à-dire, sa femme), et il a terriblement honte du résultat plutôt médiocre. Il ne s’est pas débarrassé du résultat parce qu’il n’aime pas gaspiller, mais..il a caché le carnet. Lui en parler est le plus sûr moyen de le mettre mal à l’aise.08. Le nom de son épée est Ruying  (如鹰), comme un aigle, et celui de son Paixiao est Hufeng (呼风), appeler le vent.   .09 Au fil des années Xiaoyan a acquis sa petite réputation de cultivateur très sérieux et efficace, avec lequel il vaut mieux ne pas plaisanter. D’ailleurs, une rumeur veut qu’il a vite tendance à dégainer les sorts de mutisme si on l’agace.. Mais ce n’est qu’une simple rumeur, n’est-ce-pas ? 10. Xiaoyan adore les oiseaux en tout genre et il peut passer des heures à les regarder voler. Détail amusant (ou non), le fourreau de son sabre est orné de motifs d’ailes.  Il possède d’ailleurs un hibou-chat qui le suit partout. 11. Il traite chacun de ses disciples comme ses enfants, et les invite fréquemment à partager des repas avec le reste de sa famille en un joyeux capharnaüm- l’occasion, peut-être, de voir leur Maître sous un autre visage, plus approchable.  A cet égard, sa première disciple, Zhihao, est plus la plus souvent conviée. Il ne l’avouerait pas à haute voix, mais elle fait sa fierté.

01. Quel est ton avis sur ta nation ? T'y sens-tu bien intégré ? L'aimes-tu ? Trouves-tu des choses à en redire ? Question un peu délicate. Si l’on parle du Royaume de la Terre, oui. Cela reste son foyer, malgré tout. Par contre les Nomades de l’air..ça a été plus compliqué au début. C’était une culture très différente, mais qu’il a fini par apprécier et faire aussi sienne. Il aime, notamment, leur grande ouverture d’esprit.. Alors au final, Xiaoyan ne peut vraiment choisir entre les deux nations - il revendique absolument les deux influences principales de sa vie. Il concilie la résilience et la fermeté des habitants du Royaume de la Terre avec les enseignements plus spirituels des Nomades.


02. Quel est ton avis sur les autres nations ? Les connais-tu bien ? Es-tu plutôt ouvert et tolérant ou l'inverse ? As-tu déjà voyagé en-dehors de ta nation ?
Né dans le Royaume de la Terre puis formé à la Tour aux Mille Vents, Xiaoyan se voit comme quelqu’un de plutôt tolérant et d’ouvert, considérant qu’il faut s’enrichir de ce que les autres nations peuvent apporter. Sauf celle du Feu, évidemment - ils n’ont apporté que peine et destruction, et il sera très difficile de lui faire changer d’avis. Pendant ses voyages à travers, essentiellement, le sud de Ya Tai, il en a vu assez pour ne pas avoir envie de connaître la nation du Feu. Même s’il sait que c’est mal, qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier.

03. Que penses-tu de la situation politique actuelle ? De la guerre ? Est-ce que tu y prends part ? Grand Maître Cultivateur à la Tour, Xiaoyan a pris très à coeur les intérêts de sa nation d’adoption. La colère des nomades contre la Nation du Feu, il la comprend, et l’a fait sienne. Une part de son cœur crie à la vengeance, et il soutient de tout cœur les Unburned. Alors oui.. S'il est amené à affronter des soldats de la Nation du Feu, ce n'est pas lui qui va se dérober. Mais il ne peut aller chercher le combat volontairement ;  sa priorité reste de former des jeunes cultivateurs pour aider à défendre les Nomades de l’Air…et protéger les civils, aussi. C’est sa première mission, et il ne faut pas l’oublier. Sans compter sa famille, qui est tout pour lui.

Xiaoyan a rejoint la secte de la Tour aux Mille Vents très tôt, quand il était enfant ; son intégration a été plutôt difficile du fait de son caractère, mais progressivement, la Tour est devenu son foyer, et même s’il lui arrive parfois d’avoir la bougeotte, il ne pourrait s’imaginer vivre ailleurs à présent. Il doit tant à son formateur, aux autres maîtres et élèves qui l’ont entouré...Xiaoyan reconnaît par ailleurs sans mal que connaître déjà les bases du maniement du sabre a été un avantage et qu’il a eu plus de mal avec l’apprentissage d’un instrument. Mais à force de travail (et avec l’aide des amis qu’il s’est fait à la Tour), il y est finalement parvenu. Son instrument est désormais le Paixio. Il en adore les sonorités plutôt douces.
Il a obtenu le grade de Maître à l’âge de 26 ans, après dix-sept longues années d’apprentissage - et est devenu Grand Maître à 35 ans. Une véritable consécration pour lui. Il adore former les jeunes et les guider dans leur cultivation ; pour qu’ils puissent développer leur plein potentiel.  Il se montre un maître sévère mais juste ; s’il ne brûle jamais les étapes, respectant le rythme de chacun, il ne tolère cependant pas les élèves qui ne prennent pas leur apprentissage au sérieux. Pas de glandouille avec lui… et c’est valable pour lui aussi.  Grand Maître ou pas, il considère qu”une formation ne finit jamais. Ne serait-ce parce qu’il apprend de chaque élève qu’il forme. Et en plus, il sait qu’il peut apprendre beaucoup des autres sectes.  A cet égard, il suit la Porte de l’Aurore Céleste avec le plus grand intérêt, curieux de voir ce que la fondatrice a fait des enseignements qu’elle a reçus à la Tour.