01. Yuchen est né d'une mère élémentale et d'un père humain, dans un petit village proche de Taku. Ses parents étaient des nomades parcourant les terres du Ya Tai, entre le Temple de l'Est et l'important port commercial qui avait tant souffert, mais résistait encore, afin d'aller chercher les ressources nécessaires pour leurs peuples. Lors de leur parcourt à dos de bison-volante, le couple et l'enfant étaient aussi amenés à s'arrêter à Omashu, Gaoling et même parfois sur l'Île de Kyoshi. Ainsi, ils vivaient, troquait et négociaient grâces aux spécialités des Nomades de l'Air.
02. Yuchen voyait souvent son père sculpter toutes sortes d'objets en bois. Peignes, épingles à cheveux, figurines représentant des fleurs ou des animaux et bien d'autres choses pouvant être utiles aux trocs. Curieux et intéressé, Yuchen demanda à apprendre, mais son père lui confia qu'il devait d'abord connaître les arbres, leurs bois et leurs essences. Ainsi, il l'initia à les différencier grâce à la forme de leur feuille, à la couleur de leur écorces, à la grandeur de leur tronc et à l'odeur subtile de leur bois. Une fois que l'enfant sut reconnaître un érable à son écorce serpentine, à un cèdres au bois rose-rouge et parfumé et un ginkgo aux feuilles si particulières, son père accepta enfin de lui apprendre les maniements d'outils les plus basiques que ses petites mains pouvaient tenir sans se blesser. Quoi qu'il voulut représenter, son travail était grossier, mais ne manquait pas de détermination ni de passion dans ce qu'il faisait.
03. Avoir trouvé un pied-à-terre près de Taku, pour les quelques jours qu'ils restaient le temps de commercer, n'était pas sans danger, ville trop souvent convoité par la Nation du Feu, mais cela n'arrêtait en rien la petite famille qui était toujours chaleureusement accueillie par les habitants du village. Ils restaient discret sur leurs allées et venues, les aidant à cacher leur imposant bison-volante, Tula. Hélas, les précautions prises toutes ces années ne suffirent plus, car la rumeur de leur présence arriva un jour aux oreilles d'une troupe ennemis, qui les attendirent en embuscade sur la route menant au village. Les parents de Yuchen ne survécurent pas, réussissant seulement à faire monter leur enfant sur Tula qui s'envola vers le Temple de l'Est. Yuchen avait six ans. Il pleura pendant des jours et un long processus de deuil s'en suivie.
04. Tout comme son père, l'enfant n'avait aucune affinité avec la maîtrise de l'air, alors il fut envoyé à La Tour aux Mille Vents où il débuta son apprentissage. Bien que son éducation de base soit pleinement nomade, après ce qui était arrivé à ses parents, il décida qu'il ne deviendrait pas pacifiste comme son peuple, mais qu'il deviendrait leur défendeur, leur protecteur. Il ferait parti de ces cultivateurs qui s'étaient dressés devant la Nation du Feu et qui s'occupaient des esprits avec bienveillance. C'est avec ces aspirations enfantines qu'il s'entraîna rigoureusement, progressent au fils des ans sous le regard appréciateur des laoshi, jusqu'à qu'il trouve le shifu qui lui corresponde parfaitement.
05. Tula, l'avait vu naître, grandir, puis l'avait sauvé. Une fois arrivé au Temple de l'Est, Yuchen avait passé des heures et des jours à pleurer, blottie contre sa fourrure réconfortante. Quand il fut envoyé à La Tour, il continuait à aller la voir, pour s'occuper d'elle, pour se réconforter l'un l'autre de leur perte. Elle avait été la meilleure amie de sa mère, et même sans ce lien propre aux élémentaux, il comprenait dans son comportement qu'elle ne l'abandonnerait pas et qu'elle restait sa famille pour toujours. Lors de longs trajets vers des terres alliées et sans danger, il n'hésite pas à l'emmener plutôt que d'utiliser son épée pour voler.
06. Malgré la tristesse sous-jacente de la perte, Yuchen fut suffisamment bien entouré pour ne pas perdre son caractère jovial. Rigoureux et concentré sur son travail et ses entraînements, au point parfois d'en perdre la notion du temps, il retrouvait, lors de ses temps libre, son cœur léger et son humour espiègle de nomade que même la stricte secte n'avait pas su lui faire perdre. Il avait trouvé le juste équilibre entre s'amuser, profiter de la vie et travailler sérieusement pour atteindre ses objectifs.
07. Durant son temps libre, lorsqu'il n'était pas occuper à inventer d'ingénieuses farces avec ses camarades, Yuchen continua à s'exercer au travail du bois, s'appliquant comme son père le lui avait appris et créant des objets de plus en plus raffinés. La cultivation par la musique l'entraîna à s'intéresser à la fabrication des instruments et il fut mis dès ses treize ans sous la tutelle d'un shifu facteur d'instrument qui l'autorisait seulement à l'assister dans son atelier, mais pas sur le terrain. Il devrait, comme tout le monde, attendre d'être suffisamment mature dans ses dons spirituels avant d'aller sur le terrain. Cet apprentissage l'amena en premier lieu s'initier à la réparation, la restauration et à savoir accorder chaque instrument présent à La Tour aux Mille Vents, ce qui lui permis d'apprendre à jouer les morceaux les plus basiques sur chacun d'eux. Quand il commença la fabrication, il s'initia d'abord aux instruments à vent, choix de prédilection chez les cultivateurs nomades. Il fabriqua son propre dizi, son instrument de combat, puis, une fois aguerri, son shifu le forma à la fabrication d'instruments à cordes. Ces treize années passé sous son aile fit de Yuchen un maître dans ce domaine.
08. Yuchen avait vingt-et-un ans lorsqu'il rencontra Chilali, une cultivatrice de La Porte de l'Aurore céleste en visite à La Tour aux Mille Vents. Au fils de leur rencontre dans leur secte respective, leur amitié se transforma petit à petit en amour, même si Yuchen avait déjà une relation avec un nomade de l'air depuis son adolescence. Chilali comprenait le principe d'union libre de ceux peuple et acceptait que Yuchen pouvait profondément être amoureux de plus d'une personne. Deux années plus tard, ils eurent un fils qu'ils appelèrent Nahele, qui signifiait forêt, en l'honneur de son père. Un an plus tard, Chilali épousait Nashoba, un cultivateur de La Porte et Yuchen fut le premier à les féliciter de cet évènement heureux. Sa relation avec Chilali ne changea pas, Nashoba l'ayant épousé en connaissance de cause et avec le temps, ce dernier fut même inclus dans leur relation amoureuse, créant ainsi une famille atypique où Yuchen est partiellement présent. S'ils restent discret à ce sujet, personne à La Porte n'est dupe sur ce qu'il se passe derrière la porte de la famille Chilali, mais ça ne regarde qu'eux.
09. Une graine prit place la 52ème année de l'ère Ri Wu, lorsque la Nation du Feu mena à nouveau ses raids éclairs sur les Tribus de l'Eau. Celle du ressentiment. A la perte de ses parents, Yuchen avait ressenti une immense tristesse, qui en grandissant s'était transformée en une détermination indéfectible de protéger. Nul rancœur ou colère n'avait vu le jour, ce n'était pas dans sa nature. Mais revoir des êtres aimés attaquer, son fils en danger, fit naître de tous autres sentiments encore jamais ressentis, qui s'apaisèrent à la suite de la victoire des Tribus de L'Eau. Mais la graine était plantée, assoupi, mais toujours présente et s'éveilla à nouveau lors de la bataille d'Omashu. Le Grand Maître de Yuchen était sens pareille pour fabriquer les instruments et s'occuper des esprits errants, mais bien trop âgé pour participer à ce combat, donc en tant que disciple senior, il alla sur le champ de bataille sous les ordres d'un autre maître qui périt au court du combat. Étant le plus âgé et le plus aguerri, il fut celui qui reprit le commandement du groupe, usant des mélodies de bataille, technique qu'il travaillait depuis des mois et qu'il lui manquait pour atteindre le rang de maître, et de son instinct qui leur permit d'éviter la charge des rhino komodos. A leur retour, sa prise d'initiative Yuchen fut salué et on lui accorda le rang de maître. Une promotion bien amère face aux pertes qu'ils avaient subis. Il était rassuré d'apprendre que les Tribus de l'Eau avaient encore triomphé, mais ce n'était pas suffisant pour apaiser la colère qui avait pleinement fleuri devant tant d’amis perdus.
10. Si sa volonté de protéger et sa loyauté envers son peuple reste immuable, Yuchen a changé. Une colère froide l'anime, un ressentiment sourd et constant, qui se dévoile parfois par son intransigeance. Son humour espiègle a laissé place au cynisme, à la rancœur face à l'inaction. Si l'ennemi les traques, il les traque à son tour. Il n'y aura pas de paix tant que la Nation du Feu continua cette guerre.
   

01. Quel est ton avis sur ta nation ? T'y sens-tu bien intégré ? L'aimes-tu ? Trouves-tu des choses à en redire ?
Yuchen aime sa nation. Il est né et a grandi en tant que Nomade de l'Air, il est donc très fière de sa culture et de et de ses traditions. Le respect de la vie, de la nature, des esprits, le respect d'autrui, il se retrouve dans cet équilibre, cette harmonie entre toutes choses, même s'il a renoncé à certains principes pour combattre la Nation du Feu. Il respecte les moines et leur esprit pacifiste, ne leur tiens aucun rancune, même s'il sait que certains sont plus combatifs que d'autres, à l'image de son compagnon. Par contre, il aimerait voir les cultivateurs de La Tour aux Mille Vents, les protecteurs qu'ils sont, un peu plus actif, plus offensif, à l'image de La Forteresse du Pic Écarlate.

   02. Quel est ton avis sur les autres nations ? Les connais-tu bien ? Es-tu plutôt ouvert et tolérant ou l'inverse ? As-tu déjà voyagé en-dehors de ta nation ?
Yuchen voyage aussi souvent que possible dans le pôle sud pour y voir son fils, sa compagne et son compagnon. Les Tribus de l'Eau ont une culture et un mode de vie très proche de celle des Nomades, toute en harmonie, sans compter le lien qui unit les deux sectes, donc il n'a eu aucun mal à s'adapter, à quelques exceptions près : par exemple, il ne peut se résigner à manger du poisson. Il n'est encore jamais allé chez les Tribus du Pôle Nord. De ce qu'il a pu entendre d'eux, il n'est pas sûr d'adhérer à leurs mentalités, mais il reste des alliés fidèles.
Enfant, il voyageait sans cesse avec ses parents dans le sud du Royaume de la Terre. C'est comme une vieille amie qu'il a retrouvé quand il a été jugé apte à aller sur le terrain pour aller purifier les villages d'esprits ou de créatures. Il aime se rendre La Forteresse du Pic écarlate où il l'y a des amis, s'inspirer de leur combativité. La Forteresse du Pic et Omashu sont des alliés, mais il ne peut pas en dire autant de Ba Sing Se et du Jardin des Parfums dissimulés, même si officiellement il se décrive comme tel. Ils ont la tête si enfuie dans le sable, qu'il est étonnant que la capitale ne soit pas cartographiée dans le désert du Si Wong. Mais la disparition du Général Hin tend plus à soupçonner une complicité avec l'ennemi.
La Nation du Feu, tout ce qu'on leur demande, c'est de rentrer chez eux. En dehors, ils ne connaîtront jamais le repos.

   03. Que penses-tu de la situation politique actuelle ? De la guerre ? Est-ce que tu y prends part ?
Pour Yuchen, il est temps pour toutes les nations de s'unir et de passer à l'action une bonne fois pour toutes. On ne peut pas éternellement rester sur la défensive, n'y s'éparpiller. Ceux qui s'y refusent sont complice et il est peut-être temps aussi de débusquer les traîtres. Pour sa part, il n'y aura pas de paix tant que la Nation du Feu occupera encore des terres qui ne sont pas les leurs.
   

La Tour aux Mille Vents c'est sa maison. Elle l'a accueilli a la mort de ses parents et l'a fait grandir jusqu'à faire de lui un cultivateur suffisamment fort pour protéger ceux qui en ont besoin, en particulier son peuple. Il lui est à jamais loyal. Enfant, ses parents avaient déjà commencé à l'initier à la musique, à quelques chants sacrés, à la danse, la méditation, donc avant même de commencer la cultivation de son qi, Yuchen partait avec de bonnes bases. Ensuite, il a étudié et s'est entraîné avec une grande rigueur, en plus de son apprentissage de la fabrication d'instruments de musiques qui est sa grandes passions. Au début, l'étude des partitions fut plus aisée pour lui que celui du combat à l'épée, mais avec le temps, il a su atteindre le niveau requis. Aujourd'hui encore, même s'il a atteint le rang de maître, il n'hésite pas à aller s'entraîner à La Forteresse, qui sont des spécialistes dans ce domaine, pour parfaire ses techniques. Il a nommé son épée Rusong, qui signifie "comme un pin". Son bois étant apprécié pour sa résistance et sa légèreté, Yuchen trouvait que c'était un bon nom pour une arme de nomade. Quant à son instrument de musique, un dizi, il l'a appelé shuxia, "sous l'arbre", avec cette image qu'il pouvait soit protéger les gens sous un arbre, soit y attirer les foudres sur l'ennemi.
   

   

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◘ Zeng Shunxi - @"Yuchen"

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- Yuchen (昱晨)

   

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<bb>◘ Maître à la Tour des Mille Vents et facteur d'instruments de musique. :</bb> @"Yuchen"

   

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Enfant de Nomades de l'Air, Yuchen a perdu ses parents quand il avait six ans. Après les avoir vus se faire tuer par des soldats de la Nation du Feu, il décide de devenir un protecteur de son peuple et s'entraîne rigoureusement pour être un cultivateur de la Tour aux Mille Vents. Dès l'enfance, il s'intéresse au travail du bois, ce qui l'amènera, avec l'étude de la musique, à la fabrication d'instruments où il devient un spécialiste dans ce domaine. Il a gardé un lien profond avec Tula, la bison-volante de sa mère, qu'il n'hésite pas à emmener avec lui lors de longs trajets vers des terres alliées et sans danger. Il a un compagnon Maître de l'air, ainsi qu'une compagne, avec qui il a eu un enfant âgés de trois ans maintenant, et un compagnon de la Porte de l'Aurore céleste, tous deux mariés. Après la bataille l'Omashu, il a été promu Maître, mais il a perdu tant d'amis lors de ce combat qu'il il voue maintenant une haine profonde envers la Nation du Feu et ne leur laissera aucun répit.