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3. La cultivation
La cultivation
la Voie de l'épée et de la spiritualité
Il existe deux formes de « magie » sur Printemps et Automnes, bien distinctes, bien qu'elles partagent des principes communs (manipulation du qi, arts martiaux, dimension spirituelle, importance du mental). Le terme « magie » n'est pas très apprécié par ses pratiquants, qui préfèrent les termes maîtrise des éléments et cultivation (aussi appelée par ses pratiquants la Voie de l'épée et de la spiritualité).
Leqi (prononcé "chi") est la base des deux magies qui gouvernent cet univers, alors autant dire qu'il est important de comprendre de quoi il s'agit. Traduit par "souffle" ou "énergie vitale", le qi est présent dans toutes les manifestations de la nature, et relie tous les êtres et choses de l'univers (oui, la Force dans Star Wars est inspirée de ça). Une montagne, un arbre, un chat, un humain contiennent du qi. Chez l'humain, le qi circule à l'intérieur du corps via les méridiens (sorte de veines ou canaux) qui se recoupent dans le dāntián inférieur (situé plus ou moins au niveau du nombril), le centre des énergies du corps.
Grâce à des exercices de souffle et aux arts martiaux (qigong), on peut apprendre à faire circuler le qi de façon optimale dans son corps. Chez les élémentaux, la manipulation de leur qi peut se manifester par la maîtrise des éléments. Les cultivateurs, eux, sont des humains normaux qui, à force de travail, d'entraînement et de méditation, ont appris à emmagasiner, condenser et raffiner le qi qui est en eux et autour d'eux, pour en faire une force spirituelle, ce qu'on peut qualifier de magie. Ainsi, il n'est pas étonnant qu'on parle d'alchimie dans leur monde ou que les cultivateurs puissent se désigner comme des creusets ou des chaudrons.
Vieille forme de magie, issue d'un courant magico-religieux-philosophique ancien, la cultivation est originaire du Royaume de la Terre, diffusée ensuite au reste du monde avant d'être peu à peu perdue avec les progrès technologiques et scientifiques. Si la pratique ne s'est jamais arrêtée, au Royaume de la Terre, elle est toutefois devenue marginale avec le temps. Sa pratique en-dehors du Royaume a toutefois été ravivée à l'aube de la guerre déclarée par le Seigneur du Feu Sozin, par des proches et alliés des Nomades de l'Air, afin de les aider à échapper au génocide et à la guerre. La Tribu de l'Eau du pôle Sud a ensuite suivi, elle aussi victime des attaques de la Nation du Feu.
Les noms sont innombrables pour désigner cette forme de magie. Appelée régulièrement cultivation (du qi) par le commun des mortels ou même tout simplement magie, ses pratiquants préfèrent toutefois parler de laVoie de l'épée et de la spiritualité , souvent raccourcie simplement en « la Voie ». On peut aussi l'appeler voie des magiciens et des immortels ou encore école des immortels . Le but premier de cette pratique étant, comme on peut le deviner, la quête de l'immortalité. Si seuls quelques légendaires héros ont pu atteindre ce stade, ça n'empêche pas ses pratiquants de s'entraîner durement. Même s'ils ne deviennent pas immortels, grâce à cette pratique, ils obtiennent toutefois des pouvoirs spirituels et une forme physique qui dépasse celle des humains normaux. Les pratiquants de la Voie sont généralement appelés spirituels ou cultivateurs .
Loin d'être de simples moines/prêtres aux pouvoirs magiques, ou de simples pratiquants d'arts martiaux, les cultivateurs sont surtout des redresseurs de torts et un pont entre le monde spirituel et mortel (ils sont d'ailleurs les seuls à pouvoir rejoindre l'autre monde sans encombres). Le devoir d'un cultivateur est de chasser les monstres et tranquilliser les mauvais esprits, exorciser les personnes possédées, purifier divers lieux corrompus, offrir protection spirituelle aux citoyens et à leurs demeures. Tous ces services peuvent être rendus contre rémunération ou être faits bénévolement. (En général, les villes où les sectes sont installées paient celles-ci pour se garantir leur protection.) Leurs valeurs sont : la bienveillance, la justice, l'honneur, la loyauté, le courage, l'honnêteté et la droiture.
Contrairement aux élémentaux, les cultivateurs sont moins nombreux et plus liés entre eux, l'enseignement étant de la même origine. Ainsi, s'il subsiste bien sûr des mésententes entre les nations et parfois les sectes elles-mêmes, la concurrence se joue davantage entre les méthodes utilisées et, en général, l'entraide est plutôt préférée. La culture des sectes est fortement influencée par le Royaume de la Terre, étant son berceau d'origine, bien que les sectes des autres nations y ont incorporé des éléments natifs. Les sectes peuvent être plus ou moins fidèles au pouvoir en place dans leur nation : leur loyauté va d'abord à la secte, à leur maître et à leurs confrères disciples et seulement ensuite à la nation.
Traditionnellement, les cultivateurs portent les habits traditionnels type hanfu, généralement aux couleurs et symboles de leur secte (ce qui peut porter à confusion quand un cultivateur de la Forteresse du Pic écarlate semble porter les couleurs de la Nation du Feu), mais ce n'est en rien obligatoire. Ils sont également reconnaissables à l'épée qu'ils doivent, en principe, porter sur eux, s'ils ne privilégient pas d'autres armes emblématiques de leur secte (instruments de musique, arc et flèches, etc.).
Contrairement à la maîtrise des éléments, cette forme de magie n'est pas innée mais s'apprend, secultive . Bien que des enfants de cultivateurs puissent avoir des facilités d'apprentissage et/ou un meilleur potentiel physique, ils ne naissent pas cultivateurs mais le deviennent . Ainsi, un humain normal peut tout à fait commencer à suivre la Voie et apprendre cette forme de magie. L'apprentissage est toutefois long, fastidieux, et est profondément ancré dans la spiritualité (sauf pour une forme, qualifiée de sorcellerie). Même si les écoles diffèrent dans leur enseignement, il existe un socle commun et c'est une forme de magie liée étroitement à la religion, à la nature, à l'humain et aux esprits. Comme les Nomades de l'Air, les cultivateurs qui perdent leur lien avec leur spiritualité verront leurs pouvoirs grandement diminuer. Les méthodes de cultivation varient (méditation, alchimie, musique, calligraphie, inédie, végétarisme, etc.) mais pratiquement toutes reposent sur l'apprentissage de textes sacrés, la méditation et la maîtrise des arts martiaux (internes comme externes) et de l'épée.
La cultivation s'apprend dans des écoles (appelées sectes, bien qu'il n'y ait absolument aucun lien avec ce qu'on entend aujourd'hui en français par une secte) généralement gérées comme des pensionnats, où les disciples apprennent sous la férule d'un maître et vivent au sein de la secte. Traditionnellement, seuls les enfants avec un potentiel sont retenus et nombre d'entre eux sont refoulés si les maîtres estiment qu'ils ne pourront pas cultiver correctement. Comme les temples des Nomades de l'Air, ces sectes sont généralement plutôt isolées (souvent dans des montagnes) et sont un mélange entre un temple et une école. (Vous voyez le monastère Shaolin ? Oui, un peu ça.)
Généralement, l'apprentissage commence jeune, on peut commencer la pratique à partir de 5 ans, bien que souvent les enfants démarrent vers 7-8 ans. On apprend les bases, à savoir comment méditer, contrôler son propre qi, comment sentir et accumuler celui qui se trouve autour de soi et comment le raffiner. On apprend aussi les arts martiaux, et les bases de la maîtrise de l'épée. La secte joue également le rôle d'école normale et les enfants y apprennent calligraphie, mathématiques, culture, histoire, sans oublier bien sûr les textes sacrés.
En général, à partir de 16 ans, on juge que l'enfant a suffisamment développé ses dons spirituels et dispose de connaissances suffisantes pour débuter sa pratique sur le terrain, sous supervision d'un aîné. Il devient un disciple à part entière et peut commencer à se perfectionner et gravir les échelons jusqu'à devenir maître.
A la Forteresse du Pic Écarlate et la Tour aux Mille Vents, sectes plus traditionalistes, il est extrêmement rare d'accepter des disciples de plus de 25 ans, l'apprentissage étant jugé comme compromis passé cet âge, le corps et l'esprit n'étant plus aussi aptes à traverser les nombreuses et parfois douloureuses épreuves requises pour apprendre à cultiver. Les disciples qui n'ont pas développé leurs capacités comme prévu à cet âge sont estimés comme des causes perdues et ont le choix de rester au sein de la secte en tant que personnel ordinaire ou la quitter. Les autres sectes, plus jeunes, plus riches ou plus enclines à utiliser des méthodes alternatives, sont toutefois moins strictes à ce sujet et peuvent accepter des apprentis cultivateurs adultes si leur influence peut leur être bénéfique ou si elles estiment que leur potentiel peut être atteint autrement.
Les sectes sont comme une grande seconde famille (un peu comme des fraternités, cercles ou clubs étudiants). Un maitre est comme un père, un disciple de la même génération est comme un frère, au sein de cette même famille "de secte" ou "martiale" (parce que arts martiaux). Ainsi, pour refléter ces liens particuliers, les disciples utilisent fréquemment un vocabulaire bien spécifique. A noter que les liens de séniorité (plus âgé/plus jeune) ne se font pas par âge au strict sens du terme, mais plutôt par génération et par rang/ancienneté au sein de la secte. Un disciple de la même génération que soi, plus jeune, mais entré avant soi dans la secte sera donc un "shige/shixiong" et pas un "shidi".
-Shifu/shizun : maître/professeur, un disciple est généralement sous la tutelle d'un maître en particulier. Un disciple n'a qu'un seul maître, en revanche, un maître peut avoir plusieurs disciples. Pour ses autres professeurs, un disciple pourra utiliser le terme laoshi ou encore qianbei (voir plus bas). Le "grand maître" (un maître de maîtres, shigong/shiye) de la secte est généralement son leader.
-Shixiong : grand frère/frère senior, peut aussi désigner n'importe quel disciple mâle de la même génération que soi au sein de la secte
-Shige : grand frère/frère senior
-Shidi : petit frère/frère junior
-Shijie : grande soeur/soeur senior
-Shimei : petite soeur/soeur junior
-Laoshi : professeur (désigne tout enseignant qui n'est pas son maître)
-Qianbei : senior (désigne de façon neutre une personne plus âgée que soi, sans forcément un lien formel au sein de sa propre secte)
-Zongzhu : chef de la secte
On peut les utiliser de cette façon, avec le nom de famille en premier ou, si la familiarité le permet, le prénom : Liu-shidi, Wei-qianbei, Wangji-xiong, Lan-laoshi, etc.
Si un élémental ne peut maîtriser aucun autre élément que celui avec lequel il est né, un cultivateur peut en revanche apprendre les techniques d'une autre secte, s'en imprégner et forger son propre style (la secte présente dans les Tribus de l'Eau y est particulièrement douée), bien qu'en général, les sectes mettent en avant la loyauté et apprécient peu que leurs savoirs soient distillés à des disciples d'autres sectes.
La cultivation est axée sur le mondemystique et spirituel et sa puissance dépend de l'entraînement et de la force spirituelle comme physique du pratiquant lui-même, qui peut toutefois renforcer son niveau de cultivation non seulement par l'entraînement mais aussi en méditant dans des lieux riches en qi (montagnes sacrées, grottes mystiques, sources d'eau pure, etc.). Et oui, un cultivateur passe presque (sinon plus) de temps à méditer, cultiver son qi et lire des textes sacrés que s'entraîner aux arts martiaux et à l'épée et chasser les monstres.
Concrètement, un cultivateur puise dans son énergie propre pour utiliser ses pouvoirs, et ne se repose pas sur des ressources extérieures, contrairement à un élémental. Ses pouvoirs sontspirituels et ainsi agissent plutôt sur les créatures surnaturelles, même si cela peut toucher les humains également. Si une décharge d'énergie spirituelle ne brûlera pas quelqu'un comme une boule de feu, elle peut toutefois avoir un impact physique (bien que moindre qu'un élément), rendre son esprit confus, voire le briser et potentiellement le contrôler, pour les plus grands maîtres. (Et vice versa, un jet d'eau contre un esprit pas content, ça marche moyen moyen.) Cette décharge d'énergie spirituelle est généralement colorée, et il est aisé d'ainsi reconnaître le style de cultivation suivi par un spirituel. L'énergie spirituelle d'un cultivateur de la Tour aux Mille Vents aura plutôt tendance à être dans des couleurs bleu pâle, un du Jardin des Parfums Dissimulés plutôt or ou vert forêt, etc. Pour le côté physique, ils compensent par leur entraînement aux arts martiaux et à l'épée. C'est toujours trop abstrait ? Clique sur la vidéo en spoiler pour t'aider à visualiser un peu.
Les cultivateurs cultivent également à l'aide d'armes qui sont comme des extensions de leur propre personne et ils les portent pratiquement toujours sur eux.
- L'épée(jiàn) est l'arme traditionnelle et la plus courante. Elle peut être parfois remplacée par le sabre (dāo) , surtout dans la Forteresse du Pic écarlate. Forgées dans un métal spécial, imprégnées d'énergie spirituelle, et par la suite liées à leur maîtres, ces armes elles-mêmes possèdent un esprit et il est tabou de toucher une arme qui ne nous appartient pas. Les plus puissantes peuvent même venir au secours de leur maître si celui-ci est en incapacité de se défendre. Les lames les plus reconnues sont celles de la Forteresse du Pic écarlate, elles sont les plus puissantes et les plus loyales. Quiconque touche une épée ne lui appartenant pas ou quiconque touche une lame en n'étant pas extrêmement proche de son maître (famille, amis, amants) s'expose au risque d'une violente manifestation d'énergie spirituelle projetant l'intrus le plus loin possible de la lame.
Selon les sectes, ils peuvent également utiliser des instruments de musique, des arcs et flèches, filets, bolas, fouets, etc. Mais l'épée doit être l'arme première, pour tout cultivateur qui se respecte.
Si les cultivateurs sont bien entendu des combattants, et ont des meilleures capacités physiques que des humains ordinaires, leur force réside surtout dans leurs affinités et pouvoirs spirituels. Ainsi, les accessoires qui les accompagnent sont également plutôt ésotériques :
- Talismans(fú , équivalent japonais : ofuda): espèce de sorts, généralement en papier, composés d'écritures sacrées et mystiques, écrits à l’encre noire ou rouge (dans les cas les plus macabres, ils peuvent être écrits avec du sang et/ou sur le corps lui-même). Ils sont à activer et peuvent être utilisés pour à peu près tout : exorcisme, protection d'une demeure, allumer un feu, immobiliser un monstre, rite de guérison, etc. Apprendre à écrire et composer un talisman correctement prend du temps, et ce savoir sacré ne peut être révélé en-dehors des sectes.
- Pilules, élixirs, encens, diverses herbes, pierres, noyaux, etc. pour augmenter leurs pouvoirs.
Il est courant pour une secte d'inventer ses propres instruments et techniques, posséder des reliques magiques ou tomes anciens, et ces savoirs sont jalousement gardés, tout comme le style de combat à l'épée propre à chacune.
Armes et instruments dépendent de l'énergie spirituelle du cultivateur lui-même. Seule la sorcellerie recourt à l'énergie d'autres êtres (monstres, démons, fantômes, etc. voire humains dans le pire des cas) pour "charger" leurs instruments et armes. Il va sans dire que c'est considéré comme déshonorable, pareil à un vol voire un viol, et que cette pratique vaut l'exclusion dans toutes les sectes sauf celle de Hikyo (et celle de Ba Sing Se, qui l'autorise à demi-mot).
Pour en savoir plus sur :
- La Tour aux Mille Vents (Nomades de l'Air)
- La Porte de l'Aurore céleste (Tribus de l'Eau)
- Le Jardin des Parfums dissimulés (Royaume de la Terre - Nord)
- La Forteresse du Pic écarlate (Royaume de la Terre - Sud)
- Le Temple du Soleil pourpre (Nation du Feu)
Avant tout : le qi
Le
Grâce à des exercices de souffle et aux arts martiaux (qigong), on peut apprendre à faire circuler le qi de façon optimale dans son corps. Chez les élémentaux, la manipulation de leur qi peut se manifester par la maîtrise des éléments. Les cultivateurs, eux, sont des humains normaux qui, à force de travail, d'entraînement et de méditation, ont appris à emmagasiner, condenser et raffiner le qi qui est en eux et autour d'eux, pour en faire une force spirituelle, ce qu'on peut qualifier de magie. Ainsi, il n'est pas étonnant qu'on parle d'alchimie dans leur monde ou que les cultivateurs puissent se désigner comme des creusets ou des chaudrons.
Introduction
Vieille forme de magie, issue d'un courant magico-religieux-philosophique ancien, la cultivation est originaire du Royaume de la Terre, diffusée ensuite au reste du monde avant d'être peu à peu perdue avec les progrès technologiques et scientifiques. Si la pratique ne s'est jamais arrêtée, au Royaume de la Terre, elle est toutefois devenue marginale avec le temps. Sa pratique en-dehors du Royaume a toutefois été ravivée à l'aube de la guerre déclarée par le Seigneur du Feu Sozin, par des proches et alliés des Nomades de l'Air, afin de les aider à échapper au génocide et à la guerre. La Tribu de l'Eau du pôle Sud a ensuite suivi, elle aussi victime des attaques de la Nation du Feu.
Les noms sont innombrables pour désigner cette forme de magie. Appelée régulièrement cultivation (du qi) par le commun des mortels ou même tout simplement magie, ses pratiquants préfèrent toutefois parler de la
Loin d'être de simples moines/prêtres aux pouvoirs magiques, ou de simples pratiquants d'arts martiaux, les cultivateurs sont surtout des redresseurs de torts et un pont entre le monde spirituel et mortel (ils sont d'ailleurs les seuls à pouvoir rejoindre l'autre monde sans encombres). Le devoir d'un cultivateur est de chasser les monstres et tranquilliser les mauvais esprits, exorciser les personnes possédées, purifier divers lieux corrompus, offrir protection spirituelle aux citoyens et à leurs demeures. Tous ces services peuvent être rendus contre rémunération ou être faits bénévolement. (En général, les villes où les sectes sont installées paient celles-ci pour se garantir leur protection.) Leurs valeurs sont : la bienveillance, la justice, l'honneur, la loyauté, le courage, l'honnêteté et la droiture.
Liens & traditions
Contrairement aux élémentaux, les cultivateurs sont moins nombreux et plus liés entre eux, l'enseignement étant de la même origine. Ainsi, s'il subsiste bien sûr des mésententes entre les nations et parfois les sectes elles-mêmes, la concurrence se joue davantage entre les méthodes utilisées et, en général, l'entraide est plutôt préférée. La culture des sectes est fortement influencée par le Royaume de la Terre, étant son berceau d'origine, bien que les sectes des autres nations y ont incorporé des éléments natifs. Les sectes peuvent être plus ou moins fidèles au pouvoir en place dans leur nation : leur loyauté va d'abord à la secte, à leur maître et à leurs confrères disciples et seulement ensuite à la nation.
Traditionnellement, les cultivateurs portent les habits traditionnels type hanfu, généralement aux couleurs et symboles de leur secte (ce qui peut porter à confusion quand un cultivateur de la Forteresse du Pic écarlate semble porter les couleurs de la Nation du Feu), mais ce n'est en rien obligatoire. Ils sont également reconnaissables à l'épée qu'ils doivent, en principe, porter sur eux, s'ils ne privilégient pas d'autres armes emblématiques de leur secte (instruments de musique, arc et flèches, etc.).
Apprentissage & écoles
Contrairement à la maîtrise des éléments, cette forme de magie n'est pas innée mais s'apprend, se
La cultivation s'apprend dans des écoles (appelées sectes, bien qu'il n'y ait absolument aucun lien avec ce qu'on entend aujourd'hui en français par une secte) généralement gérées comme des pensionnats, où les disciples apprennent sous la férule d'un maître et vivent au sein de la secte. Traditionnellement, seuls les enfants avec un potentiel sont retenus et nombre d'entre eux sont refoulés si les maîtres estiment qu'ils ne pourront pas cultiver correctement. Comme les temples des Nomades de l'Air, ces sectes sont généralement plutôt isolées (souvent dans des montagnes) et sont un mélange entre un temple et une école. (Vous voyez le monastère Shaolin ? Oui, un peu ça.)
Formation
Généralement, l'apprentissage commence jeune, on peut commencer la pratique à partir de 5 ans, bien que souvent les enfants démarrent vers 7-8 ans. On apprend les bases, à savoir comment méditer, contrôler son propre qi, comment sentir et accumuler celui qui se trouve autour de soi et comment le raffiner. On apprend aussi les arts martiaux, et les bases de la maîtrise de l'épée. La secte joue également le rôle d'école normale et les enfants y apprennent calligraphie, mathématiques, culture, histoire, sans oublier bien sûr les textes sacrés.
En général, à partir de 16 ans, on juge que l'enfant a suffisamment développé ses dons spirituels et dispose de connaissances suffisantes pour débuter sa pratique sur le terrain, sous supervision d'un aîné. Il devient un disciple à part entière et peut commencer à se perfectionner et gravir les échelons jusqu'à devenir maître.
A la Forteresse du Pic Écarlate et la Tour aux Mille Vents, sectes plus traditionalistes, il est extrêmement rare d'accepter des disciples de plus de 25 ans, l'apprentissage étant jugé comme compromis passé cet âge, le corps et l'esprit n'étant plus aussi aptes à traverser les nombreuses et parfois douloureuses épreuves requises pour apprendre à cultiver. Les disciples qui n'ont pas développé leurs capacités comme prévu à cet âge sont estimés comme des causes perdues et ont le choix de rester au sein de la secte en tant que personnel ordinaire ou la quitter. Les autres sectes, plus jeunes, plus riches ou plus enclines à utiliser des méthodes alternatives, sont toutefois moins strictes à ce sujet et peuvent accepter des apprentis cultivateurs adultes si leur influence peut leur être bénéfique ou si elles estiment que leur potentiel peut être atteint autrement.
Famille martiale
Les sectes sont comme une grande seconde famille (un peu comme des fraternités, cercles ou clubs étudiants). Un maitre est comme un père, un disciple de la même génération est comme un frère, au sein de cette même famille "de secte" ou "martiale" (parce que arts martiaux). Ainsi, pour refléter ces liens particuliers, les disciples utilisent fréquemment un vocabulaire bien spécifique. A noter que les liens de séniorité (plus âgé/plus jeune) ne se font pas par âge au strict sens du terme, mais plutôt par génération et par rang/ancienneté au sein de la secte. Un disciple de la même génération que soi, plus jeune, mais entré avant soi dans la secte sera donc un "shige/shixiong" et pas un "shidi".
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On peut les utiliser de cette façon, avec le nom de famille en premier ou, si la familiarité le permet, le prénom : Liu-shidi, Wei-qianbei, Wangji-xiong, Lan-laoshi, etc.
Pouvoirs
Si un élémental ne peut maîtriser aucun autre élément que celui avec lequel il est né, un cultivateur peut en revanche apprendre les techniques d'une autre secte, s'en imprégner et forger son propre style (la secte présente dans les Tribus de l'Eau y est particulièrement douée), bien qu'en général, les sectes mettent en avant la loyauté et apprécient peu que leurs savoirs soient distillés à des disciples d'autres sectes.
La cultivation est axée sur le monde
Concrètement, un cultivateur puise dans son énergie propre pour utiliser ses pouvoirs, et ne se repose pas sur des ressources extérieures, contrairement à un élémental. Ses pouvoirs sont
- Vidéo:
- Attention, cette vidéo contient des spoilers pour The Untamed & Mo Dao Zu Shi. Elle est très loin de refléter à 100% la réalité sur P&A, n'y étant pas adaptée, mais peut aider à mieux visualiser et comprendre le monde dans lequel évoluent les personnages.
Armes
Les cultivateurs cultivent également à l'aide d'armes qui sont comme des extensions de leur propre personne et ils les portent pratiquement toujours sur eux.
- L'épée
Selon les sectes, ils peuvent également utiliser des instruments de musique, des arcs et flèches, filets, bolas, fouets, etc. Mais l'épée doit être l'arme première, pour tout cultivateur qui se respecte.
Accessoires
Si les cultivateurs sont bien entendu des combattants, et ont des meilleures capacités physiques que des humains ordinaires, leur force réside surtout dans leurs affinités et pouvoirs spirituels. Ainsi, les accessoires qui les accompagnent sont également plutôt ésotériques :
- Talismans
- Pilules, élixirs, encens, diverses herbes, pierres, noyaux, etc. pour augmenter leurs pouvoirs.
Il est courant pour une secte d'inventer ses propres instruments et techniques, posséder des reliques magiques ou tomes anciens, et ces savoirs sont jalousement gardés, tout comme le style de combat à l'épée propre à chacune.
Armes et instruments dépendent de l'énergie spirituelle du cultivateur lui-même. Seule la sorcellerie recourt à l'énergie d'autres êtres (monstres, démons, fantômes, etc. voire humains dans le pire des cas) pour "charger" leurs instruments et armes. Il va sans dire que c'est considéré comme déshonorable, pareil à un vol voire un viol, et que cette pratique vaut l'exclusion dans toutes les sectes sauf celle de Hikyo (et celle de Ba Sing Se, qui l'autorise à demi-mot).
Pour en savoir plus sur :
- La Tour aux Mille Vents (Nomades de l'Air)
- La Porte de l'Aurore céleste (Tribus de l'Eau)
- Le Jardin des Parfums dissimulés (Royaume de la Terre - Nord)
- La Forteresse du Pic écarlate (Royaume de la Terre - Sud)
- Le Temple du Soleil pourpre (Nation du Feu)
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Re: 3. La cultivation
La Tour aux Mille Vents
Secte alliée des Nomades de l'Air ; Temple de l'Est
Sur un sommet proche du Temple de l'Air oriental se tient la Tour aux Mille Vents , droite et fière. Créée à l'aube de la guerre lancée par le Seigneur du Feu Sozin et première secte fondée en-dehors du Royaume de la Terre, son soutien aux Nomades de l'Air a empêché un total génocide de ce peuple. Fondée par un maître de la Forteresse du Pic écarlate descendant d'une Nomade, les liens sont étroits entre ces deux cultures. La Tour allie la droiture et les traditions de la Forteresse et les croyances et coutumes des Nomades de l'Air. En plus de l'épée, elle cultive à l'aide d'instruments de musique , majoritairement à vent. Le garuda protecteur les représente, et leur devise est un écho de leur symbole et de leur histoire : Des cendres, nous surgirons . Leurs couleurs sont le bleu ciel et le safran .
Hu Sonam (胡索南) est le vénérable leader de la Tour aux Mille Vents ainsi que son fondateur. Citoyen du Royaume de la Terre, ancien disciple et maître de la Forteresse du Pic écarlate mais également fils d'une Nomade de l'Air, Hu Sonam a demandé la permission à son chef de secte de l'époque de quitter la Forteresse pour aider les Nomades, qui sentaient une guerre arriver. Bravant les risques pour une cause qu'il estimait juste, son sens aigu du devoir et de la justice sont un reflet des valeurs de la Forteresse, et il a imprimé à la Tour une mentalité plus martiale et inflexible, qui tranche avec la culture pacifique des Nomades. Il s'attache toutefois à respecter la culture de sa mère, et cherche toujours à harmoniser les relations entre les Nomades et la secte. Lui-même père (et grand-père) d'élémentaux air et de cultivateurs, il voit en l'alliance des deux courants l'unique voie de survie pour cette nation fragilisée.
Ne pensez pas qu'il n'est pas dangereux à cause de son âge : au contraire, à plus de 70 ans, Hu Sonam est encore le cultivateur le plus puissant de la Tour aux Mille Vents, créateur du style de combat unique de celle-ci, ainsi qu'un toujours redoutable maître de la Forteresse du Pic écarlate. En lui, Air et Terre s'allient plutôt qu'ils ne s'opposent.
L'histoire de la Tour est récente, date de seulement 45 ans, et a été fondée par son leader actuel, accompagné d'une dizaine de disciples de la Forteresse, qui ont rejoint son combat. Ils sont les premiers à avoir ravivé la vieille pratique de la cultivation en-dehors du Royaume de la Terre, permettant aux non-élémentaux proches des Nomades à les aider à amoindrir les effets du génocide. Les habitants des montagnes alentours et les citoyens du Royaume de la Terre tout proche ont, au fil du temps, grossi les rangs de la toute jeune secte, voyant là une opportunité de recevoir une éducation et apprendre les rudiments du combat, même s'ils ne devenaient pas cultivateurs. Durant les premières années, le style de combat enseigné et les méthodes pratiquées par la Tour étaient quasiment les mêmes que celles de la Forteresse du Pic écarlate. Au fil du temps, toutefois, les cultivateurs ont appris à mêler la culture des Nomades à leur style de cultivation. Gardant la source musicale de la Forteresse, mais délaissant le côté danse, et mettant plus d'importance sur les instruments utilisés par les Nomades, la Tour aux Mille Vents a créé une forme unique et puissante de cultivation musicale, qui est devenue sa signature. Le style brutal de la Forteresse a été abandonné au profit d'un style plus léger et fluide, collant davantage à la maîtrise de l'air des Nomades.
Lors de l'attaque de la Nation du Feu sur les temples de l'air, les nouveaux disciples de la Tour aux Mille Vents, en place depuis seulement six ans, ont aidé à limiter du mieux qu'ils pouvaient les dégâts du génocide, cachant une partie des Nomades, érigeant de multiples barrières spirituelles, donnant vie aux statues de pierre, éliminant autant de soldats de la Nation du Feu que possible. Si les autres temples ont été fortement abîmés, voire détruits, celui de l'Est a tenu bon tant bien que mal grâce à leurs efforts.
L'éternel regret de la Tour est de ne pas avoir pu sauver et retrouver l'Avatar, qui aurait dû étudier au Temple de l'Est. Ils cherchent aujourd'hui à soutenir du mieux qu'ils peuvent les Nomades et remplissent au mieux de leurs capacités le rôle spirituel de l'Avatar en son absence.
La Tour aux Mille Vents s'est érigée sur les ruines d'un ancien ermitage construit par l'Avatar Yangchen, sur une arête juxtaposant le Temple de l'Est, dans le même style que celui-ci. En-dehors du côté plus neuf des pierres, il serait difficile de croire que la Tour n'a pas toujours existé là, et pourtant, elle a à peine cinquante ans d'existence.
Droite, élancée, tout en spirales délicates et peintures murales subtiles, comme le Temple de l'Est, elle dissuade les envahisseurs par sa localisation difficile d'accès. Mais le génocide a appris aux Nomades que les montagnes seules ne pouvaient les protéger contre des ennemis déterminés et nulle autre secte ou Temple de l'Air n'a de protections aussi nombreuses et sophistiquées. Barrières spirituelles protectrices, cerf-volants sentinelles prêts à alerter les disciples au moindre signe de danger, statues protectrices de pierre prêtes à se mouvoir pour les défendre (comme à la Forteresse du Pic écarlate), système de cordes de métal ultra fines mais coupantes comme des rasoirs se mouvant de façon imprévisible et impossible à traverser sans risquer d'y perdre un membre...non, les cultivateurs de la Tour sont déterminés : plus une goutte de sang nomade ne sera versée. Tout intrus sera réduit en charpie et sans pitié. Alors, avant de vouloir traiter avec les Nomades et leurs alliés, mieux vaut envoyer une lettre et préciser ses intentions, au risque de finir la tête tranchée en voulant leur faire une visite surprise. Ces protections ont été reproduites aux deux autres temples, bien qu'elles soient moins bien maintenues, le nombre de cultivateurs résidant aux autres temples étant bien moindre.
Comme on s'en doute vu le nombre de protections qui entourent la secte, la Tour accepte difficilement de nouveaux disciples et traite tout le monde avec méfiance. Au maximum de ses capacités, elle peut accueillir un peu moins de 150 disciples. La Tour utilise pratiquement les mêmes terrains d'entraînement et jeux d'adresse que les Nomades, sauf qu'elle possède des terrains pour pratiquer l'épée et le maniement de cerf-volants en plus. Des notes de musique résonnent fréquemment dans les nombreuses pièces qui composent la Tour et les plus grandes salles sont utilisées pour donner cours. Toutefois, en-dehors de la pratique de leurs instruments, les cultivateurs de la Tour sont en général plutôt silencieux, la méditation étant une grande part de leur cursus. Il est fréquent pour les disciples de s'isoler dans les montagnes avoisinantes pour renforcer leur qi.
Étrange mix entre Terre et Air, qu'est la Tour aux Mille Vents. Sous leurs airs éthérés, les disciples de la Tour sont d'acier. La culture de l'Air pour la mentalité de la Terre. Ils s'adaptent, mais restent fidèles coûte que coûte à leurs principes. Les disciples de la Tour ont un code de l'honneur et des règles d'auto-discipline strictes, ainsi qu'un sens de la justice et du devoir qui peuvent les faire paraître rigides face aux Nomades plus libres et boute-en-train. Suivant la très haute spiritualité des Nomades, les disciples de la Tour mettent également l'accent sur la cultivation et l'utilisation de l'énergie spirituelle plutôt que le combat pur, même s'ils restent clairement moins contraints que les Nomades à être purement pacifiques. Dû à leur lien étroit avec la spiritualité, et à la volonté de n'utiliser des méthodes radicales qu'en dernier recours, ils privilégient lalibération comme méthode de gestion des esprits et créatures (accomplir leurs dernières volontés, les écouter, les pacifier, etc.).
Il va sans dire que la Tour aux Mille Vents a des liens très étroits avec les Nomades de l'Air, et que les deux groupes sont par instants presque indissociables, tellement ils s'influencent l'un l'autre. Des frictions persistent, toutefois, entre ceux qui ont l'impression de voir les racines des Nomades se perdre et ceux qui cautionnent les méthodes plus radicales de la Tour, qui portent leurs fruits. La Tour continue d'entretenir de très bons rapports avec la Forteresse du Pic écarlate, qui reste sa secte mère, et le sud du Royaume de la Terre en général. Elle s'entend également très bien avec la Porte de l'Aurore céleste, avec qui elle partage une tragédie et des buts communs. La Tour a tendance à très fortement se méfier de tous ceux qui ne partagent pas la culture des Nomades de l'Air ou son aire géographique (sud/est).
◘ Porte de l'Aurore céleste : Secte "fille", bonne relation
◘ Jardin des Parfums dissimulés : Neutre, tendance bonne
◘ Forteresse du Pic écarlate : Secte mère, très bonne relation, liens très étroits
◘ Temple du Soleil pourpre : Profondément hostile
Comme la Forteresse, la Tour n'accepte pas des novices de plus de 25 ans. Et les apprentis qui n'ont pas réussi à développer leurs dons spirituels comme il faut (ou du moins sont en bonne voie pour le faire) à 25 ans ne sont plus reconnus comme des cultivateurs, même s'ils peuvent continuer de servir la secte pour les tâches du quotidien ou en tant que conseillers.
La Tour trie fortement qui peut rejoindre ses rangs. Elle privilégie avant tout les Nomades non-élémentaux et les citoyens des villes et villages du Royaume de la Terre tout proche. Elle peut également accepter des membres des Tribus de l'Eau. Impossible de la rejoindre, cependant, si on fait partie de la Nation du Feu ou si on est étranger à Ya Tai.
Les disciples de la Tour aux Mille Vents se sont forgé leur propre style au fil du temps, bien différent de celui de la Forteresse du Pic écarlate. Bien que toujours de très bons épéistes, ils préfèrent utiliser l'énergie spirituelle et les instruments de musique au combat. L'épée sert majoritairement au vol (une technique unique à la Tour), comme les Nomades utilisent leurs planeurs. Toutefois, quand ils utilisent leurs lames, leur style de combat est fluide, élégant et précis. Bien que favorisant majoritairement un style de combat défensif, ils rechignent moins à passer à l'offensive que les élémentaux air et leurs attaques sont puissantes et difficiles à parer.
Dû au socle commun qu'on toutes les sectes, les premières techniques se retrouvent dans chacune de celles-ci, bien qu'il puisse y avoir des spécificités. Au niveau 0, il n'y a encore aucune manifestation d'énergie spirituelle, on apprend justement à accumuler le qi en soi pour former la base de ses pouvoirs. Les âges donnés entre parenthèses sont pour les enfants qui ont commencé leur formation à l'âge idéal (6 à 10 ans), où la secte joue également un rôle d'école normale.
Niveau 0 - Novice (< 14 ans | 4 ans de formation si adulte)
- Calligraphie
- Arts martiaux
- Contrôle du souffle/qi
- Apprentissage de l'accumulation et raffinement du qi
- Maîtrise de l'épée
- Apprentissage des textes sacrés
- Culture, philosophie et histoire de la secte et des Nomades de l'Air
- Méditation
- Musique
Niveau 1 - Apprenti (~ 14-16 ans)
- Création et utilisation de talismans
- Établissement du lien spirituel avec l'épée et son instrument de musique
- Combat à l'épée
- Cultivation musicale
- Vol sur épée
Niveau 2 - Disciple junior (~ 16-20 ans)
- Exorcisme simple
- Rituels de purification simples (maison)
- Combat contre des faibles monstres (zombies)
- Formations de protection en groupe
- Chansons d'invocation, interrogation et pacification des esprits
Niveau 3 - Disciple senior (~ 20-25 ans)
- Exorcisme élaboré
- Rituels de purification complexes (champs de bataille, concentrés d'énergie yin, etc.)
- Combat contre des monstres plus puissants (yao, démons)
- Formation de protection seul
- Chansons de clarté et de purification (des esprits humains)
Niveau 4 - Maître (> 25 ans)
- Évocation des yeux peints sur les cerf-volants (espionnage)
- Mélodies de bataille
- Sort de mutisme
- Fabrication des clochettes de clarté (empêchant la confusion de l'esprit et diminuant l'emprise mentale de la part d'ennemis)
Niveau 5 - Grand Maître (titre et techniques réservés uniquement aux maîtres les plus hauts gradés et dignes de confiance)
- Cordes assassines (utilisation des cordes d'instruments, infusées d'énergie spirituelle, pour tuer les ennemis)
- Collection du Chaos (partitions musicales permettant d'influencer et contrôler les esprits et corps humains)
N.B. La Tour aux Mille Vents garde jalousement le secret de ses partitions et aucun membre n'ayant pas participé à la fondation de la secte ou grandi au sein de celle-ci ne peut apprendre ses techniques de cultivation musicale les plus avancées
- Moodboard:
- Vidéo:
- Attention, cette vidéo contient des spoilers pour The Untamed. Elle est très loin de refléter à 100% la réalité sur P&A, n'y étant pas adaptée, mais peut aider à mieux visualiser et comprendre le monde dans lequel évoluent les personnages.
Leader
Ne pensez pas qu'il n'est pas dangereux à cause de son âge : au contraire, à plus de 70 ans, Hu Sonam est encore le cultivateur le plus puissant de la Tour aux Mille Vents, créateur du style de combat unique de celle-ci, ainsi qu'un toujours redoutable maître de la Forteresse du Pic écarlate. En lui, Air et Terre s'allient plutôt qu'ils ne s'opposent.
Histoire
L'histoire de la Tour est récente, date de seulement 45 ans, et a été fondée par son leader actuel, accompagné d'une dizaine de disciples de la Forteresse, qui ont rejoint son combat. Ils sont les premiers à avoir ravivé la vieille pratique de la cultivation en-dehors du Royaume de la Terre, permettant aux non-élémentaux proches des Nomades à les aider à amoindrir les effets du génocide. Les habitants des montagnes alentours et les citoyens du Royaume de la Terre tout proche ont, au fil du temps, grossi les rangs de la toute jeune secte, voyant là une opportunité de recevoir une éducation et apprendre les rudiments du combat, même s'ils ne devenaient pas cultivateurs. Durant les premières années, le style de combat enseigné et les méthodes pratiquées par la Tour étaient quasiment les mêmes que celles de la Forteresse du Pic écarlate. Au fil du temps, toutefois, les cultivateurs ont appris à mêler la culture des Nomades à leur style de cultivation. Gardant la source musicale de la Forteresse, mais délaissant le côté danse, et mettant plus d'importance sur les instruments utilisés par les Nomades, la Tour aux Mille Vents a créé une forme unique et puissante de cultivation musicale, qui est devenue sa signature. Le style brutal de la Forteresse a été abandonné au profit d'un style plus léger et fluide, collant davantage à la maîtrise de l'air des Nomades.
Lors de l'attaque de la Nation du Feu sur les temples de l'air, les nouveaux disciples de la Tour aux Mille Vents, en place depuis seulement six ans, ont aidé à limiter du mieux qu'ils pouvaient les dégâts du génocide, cachant une partie des Nomades, érigeant de multiples barrières spirituelles, donnant vie aux statues de pierre, éliminant autant de soldats de la Nation du Feu que possible. Si les autres temples ont été fortement abîmés, voire détruits, celui de l'Est a tenu bon tant bien que mal grâce à leurs efforts.
L'éternel regret de la Tour est de ne pas avoir pu sauver et retrouver l'Avatar, qui aurait dû étudier au Temple de l'Est. Ils cherchent aujourd'hui à soutenir du mieux qu'ils peuvent les Nomades et remplissent au mieux de leurs capacités le rôle spirituel de l'Avatar en son absence.
Description des lieux
La Tour aux Mille Vents s'est érigée sur les ruines d'un ancien ermitage construit par l'Avatar Yangchen, sur une arête juxtaposant le Temple de l'Est, dans le même style que celui-ci. En-dehors du côté plus neuf des pierres, il serait difficile de croire que la Tour n'a pas toujours existé là, et pourtant, elle a à peine cinquante ans d'existence.
Droite, élancée, tout en spirales délicates et peintures murales subtiles, comme le Temple de l'Est, elle dissuade les envahisseurs par sa localisation difficile d'accès. Mais le génocide a appris aux Nomades que les montagnes seules ne pouvaient les protéger contre des ennemis déterminés et nulle autre secte ou Temple de l'Air n'a de protections aussi nombreuses et sophistiquées. Barrières spirituelles protectrices, cerf-volants sentinelles prêts à alerter les disciples au moindre signe de danger, statues protectrices de pierre prêtes à se mouvoir pour les défendre (comme à la Forteresse du Pic écarlate), système de cordes de métal ultra fines mais coupantes comme des rasoirs se mouvant de façon imprévisible et impossible à traverser sans risquer d'y perdre un membre...non, les cultivateurs de la Tour sont déterminés : plus une goutte de sang nomade ne sera versée. Tout intrus sera réduit en charpie et sans pitié. Alors, avant de vouloir traiter avec les Nomades et leurs alliés, mieux vaut envoyer une lettre et préciser ses intentions, au risque de finir la tête tranchée en voulant leur faire une visite surprise. Ces protections ont été reproduites aux deux autres temples, bien qu'elles soient moins bien maintenues, le nombre de cultivateurs résidant aux autres temples étant bien moindre.
Comme on s'en doute vu le nombre de protections qui entourent la secte, la Tour accepte difficilement de nouveaux disciples et traite tout le monde avec méfiance. Au maximum de ses capacités, elle peut accueillir un peu moins de 150 disciples. La Tour utilise pratiquement les mêmes terrains d'entraînement et jeux d'adresse que les Nomades, sauf qu'elle possède des terrains pour pratiquer l'épée et le maniement de cerf-volants en plus. Des notes de musique résonnent fréquemment dans les nombreuses pièces qui composent la Tour et les plus grandes salles sont utilisées pour donner cours. Toutefois, en-dehors de la pratique de leurs instruments, les cultivateurs de la Tour sont en général plutôt silencieux, la méditation étant une grande part de leur cursus. Il est fréquent pour les disciples de s'isoler dans les montagnes avoisinantes pour renforcer leur qi.
Philosophie
Étrange mix entre Terre et Air, qu'est la Tour aux Mille Vents. Sous leurs airs éthérés, les disciples de la Tour sont d'acier. La culture de l'Air pour la mentalité de la Terre. Ils s'adaptent, mais restent fidèles coûte que coûte à leurs principes. Les disciples de la Tour ont un code de l'honneur et des règles d'auto-discipline strictes, ainsi qu'un sens de la justice et du devoir qui peuvent les faire paraître rigides face aux Nomades plus libres et boute-en-train. Suivant la très haute spiritualité des Nomades, les disciples de la Tour mettent également l'accent sur la cultivation et l'utilisation de l'énergie spirituelle plutôt que le combat pur, même s'ils restent clairement moins contraints que les Nomades à être purement pacifiques. Dû à leur lien étroit avec la spiritualité, et à la volonté de n'utiliser des méthodes radicales qu'en dernier recours, ils privilégient la
Relations
Il va sans dire que la Tour aux Mille Vents a des liens très étroits avec les Nomades de l'Air, et que les deux groupes sont par instants presque indissociables, tellement ils s'influencent l'un l'autre. Des frictions persistent, toutefois, entre ceux qui ont l'impression de voir les racines des Nomades se perdre et ceux qui cautionnent les méthodes plus radicales de la Tour, qui portent leurs fruits. La Tour continue d'entretenir de très bons rapports avec la Forteresse du Pic écarlate, qui reste sa secte mère, et le sud du Royaume de la Terre en général. Elle s'entend également très bien avec la Porte de l'Aurore céleste, avec qui elle partage une tragédie et des buts communs. La Tour a tendance à très fortement se méfier de tous ceux qui ne partagent pas la culture des Nomades de l'Air ou son aire géographique (sud/est).
◘ Porte de l'Aurore céleste : Secte "fille", bonne relation
◘ Jardin des Parfums dissimulés : Neutre, tendance bonne
◘ Forteresse du Pic écarlate : Secte mère, très bonne relation, liens très étroits
◘ Temple du Soleil pourpre : Profondément hostile
Comme la Forteresse, la Tour n'accepte pas des novices de plus de 25 ans. Et les apprentis qui n'ont pas réussi à développer leurs dons spirituels comme il faut (ou du moins sont en bonne voie pour le faire) à 25 ans ne sont plus reconnus comme des cultivateurs, même s'ils peuvent continuer de servir la secte pour les tâches du quotidien ou en tant que conseillers.
La Tour trie fortement qui peut rejoindre ses rangs. Elle privilégie avant tout les Nomades non-élémentaux et les citoyens des villes et villages du Royaume de la Terre tout proche. Elle peut également accepter des membres des Tribus de l'Eau. Impossible de la rejoindre, cependant, si on fait partie de la Nation du Feu ou si on est étranger à Ya Tai.
Style de combat
Les disciples de la Tour aux Mille Vents se sont forgé leur propre style au fil du temps, bien différent de celui de la Forteresse du Pic écarlate. Bien que toujours de très bons épéistes, ils préfèrent utiliser l'énergie spirituelle et les instruments de musique au combat. L'épée sert majoritairement au vol (une technique unique à la Tour), comme les Nomades utilisent leurs planeurs. Toutefois, quand ils utilisent leurs lames, leur style de combat est fluide, élégant et précis. Bien que favorisant majoritairement un style de combat défensif, ils rechignent moins à passer à l'offensive que les élémentaux air et leurs attaques sont puissantes et difficiles à parer.
Apprentissages, techniques & niveaux
Dû au socle commun qu'on toutes les sectes, les premières techniques se retrouvent dans chacune de celles-ci, bien qu'il puisse y avoir des spécificités. Au niveau 0, il n'y a encore aucune manifestation d'énergie spirituelle, on apprend justement à accumuler le qi en soi pour former la base de ses pouvoirs. Les âges donnés entre parenthèses sont pour les enfants qui ont commencé leur formation à l'âge idéal (6 à 10 ans), où la secte joue également un rôle d'école normale.
- Calligraphie
- Arts martiaux
- Contrôle du souffle/qi
- Apprentissage de l'accumulation et raffinement du qi
- Maîtrise de l'épée
- Apprentissage des textes sacrés
- Culture, philosophie et histoire de la secte et des Nomades de l'Air
- Méditation
- Musique
- Création et utilisation de talismans
- Établissement du lien spirituel avec l'épée et son instrument de musique
- Combat à l'épée
- Cultivation musicale
- Vol sur épée
- Exorcisme simple
- Rituels de purification simples (maison)
- Combat contre des faibles monstres (zombies)
- Formations de protection en groupe
- Chansons d'invocation, interrogation et pacification des esprits
- Exorcisme élaboré
- Rituels de purification complexes (champs de bataille, concentrés d'énergie yin, etc.)
- Combat contre des monstres plus puissants (yao, démons)
- Formation de protection seul
- Chansons de clarté et de purification (des esprits humains)
- Évocation des yeux peints sur les cerf-volants (espionnage)
- Mélodies de bataille
- Sort de mutisme
- Fabrication des clochettes de clarté (empêchant la confusion de l'esprit et diminuant l'emprise mentale de la part d'ennemis)
- Cordes assassines (utilisation des cordes d'instruments, infusées d'énergie spirituelle, pour tuer les ennemis)
- Collection du Chaos (partitions musicales permettant d'influencer et contrôler les esprits et corps humains)
Ya Tai
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Re: 3. La cultivation
La Porte de l'Aurore céleste
Secte alliée des Tribus de l'Eau; Pôle Sud
Au pôle Sud , dans les terres hostiles et balayées par des vents féroces se dresse la Porte de l'Aurore céleste . Secte extrêmement jeune, née après les premiers raids, et suivant l'exemple de la Tour aux Mille Vents, elle a su mêler avec brio l'enseignement issu du Royaume de la Terre avec les croyances natives des Tribus de l'Eau. Inventivité et créativité sont ses maîtres mots. Loin de se conformer aux enseignements traditionnels de la cultivation, pas tout à fait adaptés à la vie des pôles, la Porte cultive avec les armes typiques des Tribus de l'Eau , et pratique une magie totalement neuve, le Vif, lien particulier entre un cultivateur et un animal. Reflétant son environnement, ses couleurs sont le bleu indigo et le blanc . Son animal totem est le mystérieux serpent à cornes (bien qu'il soit parfois confondu avec le nāga dans l'imagerie) et sa devise est Tenter l'impossible .
Mirriya est la farouche leadeuse de la Porte de l'Aurore céleste. Issue d'une tribu proche d'Iju Guk'a, elle fut présente lors de la destruction de la capitale du Pôle Sud et perdit des membres de sa famille lors des raids. Jeune femme à l'époque, elle fut fortement impactée par les raids et les scènes d'horreur qui s'y jouèrent. Intrépide et déterminée, lassée de voir sa tribu attaquée et affaiblie et ayant entendu parler d'humains ayant obtenu des pouvoirs pour combattre la Nation du Feu chez les Nomades de l'Air, elle prit sa pirogue et se rendit au Temple de l'Est, bravant tous les dangers. Elle s'instruisit à la Tour aux Mille Vents et, véritable prodige, gravit les échelons à une vitesse record. Déjà singulière à l'époque, elle ne suivit pas le cursus exactement comme les autres, n'apprenant par exemple pas la cultivation musicale ou les coutumes de Nomades, et choisissant sa lance comme arme spirituelle, à l'incrédulité de tous. Elle fonda la secte de la Tribu de l'Eau (la Porte n'étant alors qu'un igloo un peu plus grand que les autres, et sans nom) alors qu'elle n'était elle-même encore qu'au niveau de disciple junior, après deux ans passés à la Tour. Les toutes premières années d'enseignement furent partagées entre la Tour et le Pôle Sud avec quelques autres disciples venus de la Tribu, avant que Mirriya n'établisse son propre cursus et les spécificités de son style de cultivation, bien différent de celui du Royaume de la Terre. Aujourd'hui fermement établie sous sa tutelle, la Porte prospère, avec sa propre magie et son identité propre.
Secondes victimes de la Nation du Feu, seconds à être passé à la cultivation, en-dehors du Royaume de la Terre. Cependant, là où les Nomades ont reçu l'aide d'étrangers, les premiers disciples de la Porte se sont déplacé d'eux-mêmes à la Tour aux Mille Vents pour s'instruire et acquérir les moyens de contre-attaquer et défendre leur Tribu. Perdant nombre de ses élémentaux à cause des raids, déjà plus petite que la Tribu du Nord, la Tribu du Sud ne pouvait se permettre de laisser faire, au risque de courir l'extinction. Ils allaient se donner tous les moyens pour résister. Et résister, ils ont fait.
Seulement vingt ans. C'est extrêmement peu, pour une secte, à peine une génération. Mais en seulement vingt ans, Mirriya a déjà complètement révolutionné le monde de la cultivation. Si la Porte s'inspire des méthodes traditionnelles de la cultivation et ses textes sacrés pour sa propre base, sa spiritualité est à chercher dans les croyances des Tribus de l'Eau plutôt que les pratiques du Royaume de la Terre. Proches de la nature et de ses esprits, proches des animaux dont ils dépendent pour leur survie, les disciples de la Porte collaborent avec les esprits plutôt qu'ils ne les chassent. La Porte a su créer une forme de cultivation unique, qui repose sur l'énergie spirituelle héritée du Royaume de la Terre, mêlée aux fondamentaux des Tribus de l'Eau : leVif . Le Vif, et ses pratiquants, les vifiers, ont un pouvoir unique : celui de pouvoir communier avec les animaux, sous forme d'esprits ou vivants. Un maître peut même partager sa conscience avec un animal qui lui est lié (un seul à la fois, et le lien doit être consenti par l'animal lié, qui devient comme un bout de son âme), se déplacer, agir, attaquer à travers lui. L'animal est son deuxième corps, sa deuxième paire d'yeux, d'oreilles. Ce pouvoir a une limite, cependant : l'animal doit toujours être visible du cultivateur, sans quoi, le lien est rompu et la conscience revient dans le corps du cultivateur uniquement.
Les grands maîtres peuvent même aller plus loin : leur énergie spirituelle peut se manifester sous forme animale, qualifiée detotem . Forme spirituelle qui n'est pas limitée par le monde physique, ce totem est une part du cultivateur, et peut voyager dans le monde spirituel. Cependant, comme la projection spirituelle des Nomades de l'Air, ce totem ne peut utiliser de pouvoirs et ne peut agir sur le monde physique. Il peut cependant attaquer les créatures surnaturelles dans le monde spirituel et se déplacer sur de beaucoup plus grandes distances qu'un animal lié par le Vif. Si le totem est touché, toutefois, c'est l'esprit du cultivateur lui-même que l'on atteint et cela peut le mettre dans un danger mortel. Dans le pire des cas, le cultivateur peut devenir une coquille vide, une partie de son esprit perdu dans le néant.
La Porte est jeune, très jeune, mais en très peu de temps, elle a réussi à s'imposer comme une force sérieuse. Si la Tribu du Nord peut compter sur ses très nombreux élémentaux, la Tribu du Sud, elle, peut compter sur ses cultivateurs.
La Porte se dresse sur les restes de la capitale de la Tribu du Pôle Sud, Iju Guk'a. Directement sur la côte, en première ligne si l'on vient à l'attaquer, la Porte est la première barrière, la première ligne de défense de la Tribu. Si elle n'a pas la majesté des murs impénétrables de la capitale du Nord, elle n'a pas à rougir de ses halls et dômes de glace, diligemment maintenus par les élémentaux. Grand complexe circulaire pouvant abriter jusqu'à 100 disciples, elle est composée d'une multitude d'igloos de tailles diverses qui servent de salle de classe, de dortoirs, de cuisine, de lieux de vie, etc. Des allées larges sont toutefois dégagées, ainsi que des espaces plus grands, pour permettre un passage aisé et un lieu propice aux entraînements physiques.
Les disciples de la Porte sont toujours sur leur garde, se relayant aux différentes tours d'observation, et se rendant fréquemment sur les côtes du Pôle sud. Les animaux qui vivent au Pôle Sud, même s'ils ne sont pas liés à un cultivateur unique, ont tissé des liens de confiance avec ces humains et ont appris à alerter les cultivateurs en cas de danger. C'est un système d'alarme non-conventionnel mais terriblement efficace. Et quand ils combattent aux côtés des cultivateurs ? Gare aux attaquants, personne n'a envie d'embêter un chien-ours-polaire.
Soldats, élementaux et cultivateurs travaillent de concert pour protéger la Tribu et se complètent, bien souvent. Loin d'être en quelque sorte "distante" des civils, la Porte mise au contraire avant tout sur le sens de communauté des Tribus de l'Eau. C'est leur unité qui fait leur force et n'importe quel habitant du Pôle Sud, qu'il soit jeune ou vieux, est bienvenu au sein de la secte. Par conséquent, la secte est toujours vivante, à toute heure du jour ou de la nuit. Pas silencieuse ou formelle comme la Tour aux Mille Vents, on encourage au contraire l'animation, la discussion. Tous les principes peuvent être remis en cause, enrichis, améliorés. La hiérarchie est souple, les maîtres sont uniquement des cultivateurs plus expérimentés qui ont appris davantage de techniques uniques. Pas non plus de manuels ou textes sacrés : la transmission du savoir se fait uniquement à l'oral.
Le pôle Sud tout entier est leur terrain d'entraînement, et les cultivateurs voyagent souvent de village en village. Il n'est pas rare de voir les cultivateurs s'entraîner au combat avec les soldats, de les voir pratiquer leur magie contre les élémentaux. Et ne leur parlez pas de rester assis immobile à méditer ! Non, les cultivateurs de la Porte sont perpétuellement en mouvement et pratiquent la méditation en mouvement/marche. Ils explorent leurs terres et améliorent leur rapport avec la nature et leur qi en même temps.
La Porte n'a pas de système complexe de défense, elle compte avant tout sur sesliens : la garde perpétuelle de la communauté toute entière et la collaboration avec les esprits et les animaux qui les aident.
Tenter l'impossible est leur devise et elle ne pourrait mieux les représenter. Créatifs, toujours plein d'énergie, libres et impulsifs, les disciples de la Porte sont des forces de la nature, au caractère fort. S'ils sont en général plutôt pacifistes et spirituels, ils peuvent se déchaîner si on met leur Tribu en danger, la défendant comme un seul homme. Ils portent en haute estime l'honnêteté et la liberté et se fichent bien des conventions, ils ont créé leur propre style de cultivation et ils en sont fiers. Se perdre en mille palabres ne sert à rien : il faut agir, et agir bien.
Ils sont aussi bons combattants que spirituels, bien que ni dans l'un ni dans l'autre leur style n'adhère aux traditions de la cultivation du Royaume de la Terre. Plus que toutes les autres, la secte de la Tribu de l'Eau incorpore ses éléments natifs et les arbore avec fierté. Dû à leur lien privilégié avec les esprits de la nature, il va sans dire que ses disciples préfèrent largement lacollaboration pour gérer les esprits et créatures, et ils n'appliquent des méthodes violentes qu'en ultime recours. Il n'est donc pas étonnant d'apprendre qu'ils portent des vêtements tissés d'incantation pour les protéger des créatures malfaisantes ou qu'ils ont appris à tisser des filets pouvant capturer et calmer les esprits.
Dû à leur isolement géographique, les cultivateurs de la Porte restent généralement entre gens du Pôle Sud. Presque aucune distinction n'est faite entre eux, les élémentaux et les citoyens normaux. Le contact ayant été perdu avec leurs tribus soeurs, ils ont appris à ne compter que sur eux-mêmes. Les plus proches d'eux sont probablement les Nomades de l'Air et la Tour aux Mille Vents, qui a été la mère de leur enseignement. Indirectement, ils ont aussi quelques liens avec la Forteresse du Pic écarlate, mais ils en restent somme toute assez éloignés.
◘ Tour aux Mille Vents : Secte "mère", bonne relation
◘ Jardin des Parfums dissimulés : Neutre
◘ Forteresse du Pic écarlate : Neutre
◘ Temple du Soleil pourpre : Antithèse, dégoût profond
La Porte accepte des disciples venus de tous les horizons, et de tous les âges. Pour eux, il est toujours possible de développer des pouvoirs spirituels, même à 77 ans, rien n'est impossible ! Il n'y a pas de hiérarchie stricte entre eux, si certains maîtres sont officiellement des professeurs, les disciples s'entraident souvent et s'enseignent autant qu'entre eux qu'à leurs professeurs.
La Porte est ouverte aux autres, mais elle ne fait pas une confiance aveugle pour autant : elle peut accepter des étrangers aux Tribus de l'Eau, même à Ya Tai, même des citoyens de la Nation du Feu, pour autant qu'on lui prouve sa bonne foi et sa bonne volonté. Un espion ? Aucune chance de ne pas être décelé par les disciples, esprits, animaux et outils de divination. Si on veut sincèrement aider la Porte et la Tribu du Pôle Sud, tout le monde est le bienvenu. Sinon, vous êtes donné en pâture aux requins, pas de pitié.
Leur style de combat est versatile, dynamique et expressif. Ils ont un style de combat extrêmement varié et libre, changeant comme l'eau et très personnalisé, chaque individu étant encouragé à développer sa propre technique. Leurs pratiques se partagent équitablement entre le combat et la magie. De façon totalement unique par rapport aux autres sectes, pour le combat, ils utilisent les armes traditionnelles des tribus de l'Eau (boomerangs, harpons, matraques, javelots, lance, bolas, hache, etc.) en bois, en silex, en ivoire et en os plutôt que l'épée (le métal étant rare), mais leurs armes n'en sont pas moins puissantes ou spirituelles pour autant. Leur magie est fortement liée à la nature et aux esprits. Si la Tour aux Mille Vents est connue pour maîtriser à la perfection le vol sur épée, la Porte, elle, a développé une autre façon bien particulière de se déplacer : quand la morphologie de leurs armes spirituelles s'y prête, les disciples peuvent les utiliser comme des planches de surf.
Dû au socle commun qu'ont toutes les sectes, les premières techniques se retrouvent dans chacune de celles-ci, bien qu'il puisse y avoir des spécificités. Au niveau 0, il n'y a encore aucune manifestation d'énergie spirituelle, on apprend justement à accumuler le qi en soi pour former la base de ses pouvoirs. Les âges donnés entre parenthèses sont pour les enfants qui ont commencé leur formation à l'âge idéal (6 à 10 ans), où la secte joue également un rôle d'école normale.
N.B. La secte des Tribus de l'Eau est beaucoup moins stricte et formelle, mettant davantage l'accent sur la personnalité individuelle et la liberté. Chacun avance à son rythme, et la secte étant de formation très jeune, elle accepte sans problème les adultes qui veulent se mettre à la cultivation. De même, elle mêle les pratiques traditionnelles des Tribus de l'Eau et suit de façon assez vague la Voie préconisée par les sectes du Royaume de la Terre et ses textes sacrés, y mêlant allègrement ses propres coutumes chamaniques. Les âges donnés sont donc calqués sur ceux des sectes de cultivation traditionnelle, mais ils ne sont pas forcément le reflet des expériences des membres de la Porte.
Niveau 0 - Novice (< 14 ans | 4 ans de formation si adulte)
- Calligraphie
- Arts martiaux
- Contrôle du souffle/qi
- Apprentissage de l'accumulation et raffinement du qi
- Maîtrise de l'épée et/ou des armes typiques des tribus de l'eau
- Apprentissage des chants et poèmes des Tribus de l'Eau
- Culture, philosophie et histoire des Tribus de l'Eau
- Respect de la nature
- Chasse
Niveau 1 - Apprenti (~ 14-16 ans)
- Création et utilisation de talismans
- Établissement du lien spirituel avec l'arme de son choix
- Combat avec l'arme de son choix
- Soin aux animaux
- Surf sur arme (si elle s'y prête)
Niveau 2 - Disciple junior (~ 16-20 ans)
- Exorcisme simple
- Rituels de purification simples (maison)
- Combat contre des faibles monstres (zombies)
- Formations de protection en groupe
- Introduction au Vif (observation, transcription)
Niveau 3 - Disciple senior (~ 20-25 ans)
- Exorcisme élaboré
- Rituels de purification complexes (champs de bataille, concentrés d'énergie yin, etc.)
- Combat contre des monstres plus puissants (yao, démons)
- Formation de protection seul
- Communication avec les esprits des animaux et de de la nature (Vif)
Niveau 4 - Maître (> 25 ans)
- Fabrication des sorts de protection tissés dans les vêtements
- Fabrication des filets capture-esprit
- Divination
- Lien avec l'animal de Vif
Niveau 5 - Grand Maître (> 35 ans)
- Lien avec plusieurs animaux de Vif
- Manifestation du totem
- Moodboard:
- Vidéo:
- Attention, cette vidéo contient des spoilers pour Ever Night. Elle est très loin de refléter à 100% la réalité sur P&A, n'y étant pas adaptée, mais peut aider à mieux visualiser et comprendre le monde dans lequel évoluent les personnages.
Leader
Histoire
Secondes victimes de la Nation du Feu, seconds à être passé à la cultivation, en-dehors du Royaume de la Terre. Cependant, là où les Nomades ont reçu l'aide d'étrangers, les premiers disciples de la Porte se sont déplacé d'eux-mêmes à la Tour aux Mille Vents pour s'instruire et acquérir les moyens de contre-attaquer et défendre leur Tribu. Perdant nombre de ses élémentaux à cause des raids, déjà plus petite que la Tribu du Nord, la Tribu du Sud ne pouvait se permettre de laisser faire, au risque de courir l'extinction. Ils allaient se donner tous les moyens pour résister. Et résister, ils ont fait.
Seulement vingt ans. C'est extrêmement peu, pour une secte, à peine une génération. Mais en seulement vingt ans, Mirriya a déjà complètement révolutionné le monde de la cultivation. Si la Porte s'inspire des méthodes traditionnelles de la cultivation et ses textes sacrés pour sa propre base, sa spiritualité est à chercher dans les croyances des Tribus de l'Eau plutôt que les pratiques du Royaume de la Terre. Proches de la nature et de ses esprits, proches des animaux dont ils dépendent pour leur survie, les disciples de la Porte collaborent avec les esprits plutôt qu'ils ne les chassent. La Porte a su créer une forme de cultivation unique, qui repose sur l'énergie spirituelle héritée du Royaume de la Terre, mêlée aux fondamentaux des Tribus de l'Eau : le
Les grands maîtres peuvent même aller plus loin : leur énergie spirituelle peut se manifester sous forme animale, qualifiée de
La Porte est jeune, très jeune, mais en très peu de temps, elle a réussi à s'imposer comme une force sérieuse. Si la Tribu du Nord peut compter sur ses très nombreux élémentaux, la Tribu du Sud, elle, peut compter sur ses cultivateurs.
Description des lieux
La Porte se dresse sur les restes de la capitale de la Tribu du Pôle Sud, Iju Guk'a. Directement sur la côte, en première ligne si l'on vient à l'attaquer, la Porte est la première barrière, la première ligne de défense de la Tribu. Si elle n'a pas la majesté des murs impénétrables de la capitale du Nord, elle n'a pas à rougir de ses halls et dômes de glace, diligemment maintenus par les élémentaux. Grand complexe circulaire pouvant abriter jusqu'à 100 disciples, elle est composée d'une multitude d'igloos de tailles diverses qui servent de salle de classe, de dortoirs, de cuisine, de lieux de vie, etc. Des allées larges sont toutefois dégagées, ainsi que des espaces plus grands, pour permettre un passage aisé et un lieu propice aux entraînements physiques.
Les disciples de la Porte sont toujours sur leur garde, se relayant aux différentes tours d'observation, et se rendant fréquemment sur les côtes du Pôle sud. Les animaux qui vivent au Pôle Sud, même s'ils ne sont pas liés à un cultivateur unique, ont tissé des liens de confiance avec ces humains et ont appris à alerter les cultivateurs en cas de danger. C'est un système d'alarme non-conventionnel mais terriblement efficace. Et quand ils combattent aux côtés des cultivateurs ? Gare aux attaquants, personne n'a envie d'embêter un chien-ours-polaire.
Soldats, élementaux et cultivateurs travaillent de concert pour protéger la Tribu et se complètent, bien souvent. Loin d'être en quelque sorte "distante" des civils, la Porte mise au contraire avant tout sur le sens de communauté des Tribus de l'Eau. C'est leur unité qui fait leur force et n'importe quel habitant du Pôle Sud, qu'il soit jeune ou vieux, est bienvenu au sein de la secte. Par conséquent, la secte est toujours vivante, à toute heure du jour ou de la nuit. Pas silencieuse ou formelle comme la Tour aux Mille Vents, on encourage au contraire l'animation, la discussion. Tous les principes peuvent être remis en cause, enrichis, améliorés. La hiérarchie est souple, les maîtres sont uniquement des cultivateurs plus expérimentés qui ont appris davantage de techniques uniques. Pas non plus de manuels ou textes sacrés : la transmission du savoir se fait uniquement à l'oral.
Le pôle Sud tout entier est leur terrain d'entraînement, et les cultivateurs voyagent souvent de village en village. Il n'est pas rare de voir les cultivateurs s'entraîner au combat avec les soldats, de les voir pratiquer leur magie contre les élémentaux. Et ne leur parlez pas de rester assis immobile à méditer ! Non, les cultivateurs de la Porte sont perpétuellement en mouvement et pratiquent la méditation en mouvement/marche. Ils explorent leurs terres et améliorent leur rapport avec la nature et leur qi en même temps.
La Porte n'a pas de système complexe de défense, elle compte avant tout sur ses
Philosophie
Ils sont aussi bons combattants que spirituels, bien que ni dans l'un ni dans l'autre leur style n'adhère aux traditions de la cultivation du Royaume de la Terre. Plus que toutes les autres, la secte de la Tribu de l'Eau incorpore ses éléments natifs et les arbore avec fierté. Dû à leur lien privilégié avec les esprits de la nature, il va sans dire que ses disciples préfèrent largement la
Relations
Dû à leur isolement géographique, les cultivateurs de la Porte restent généralement entre gens du Pôle Sud. Presque aucune distinction n'est faite entre eux, les élémentaux et les citoyens normaux. Le contact ayant été perdu avec leurs tribus soeurs, ils ont appris à ne compter que sur eux-mêmes. Les plus proches d'eux sont probablement les Nomades de l'Air et la Tour aux Mille Vents, qui a été la mère de leur enseignement. Indirectement, ils ont aussi quelques liens avec la Forteresse du Pic écarlate, mais ils en restent somme toute assez éloignés.
◘ Tour aux Mille Vents : Secte "mère", bonne relation
◘ Jardin des Parfums dissimulés : Neutre
◘ Forteresse du Pic écarlate : Neutre
◘ Temple du Soleil pourpre : Antithèse, dégoût profond
La Porte accepte des disciples venus de tous les horizons, et de tous les âges. Pour eux, il est toujours possible de développer des pouvoirs spirituels, même à 77 ans, rien n'est impossible ! Il n'y a pas de hiérarchie stricte entre eux, si certains maîtres sont officiellement des professeurs, les disciples s'entraident souvent et s'enseignent autant qu'entre eux qu'à leurs professeurs.
La Porte est ouverte aux autres, mais elle ne fait pas une confiance aveugle pour autant : elle peut accepter des étrangers aux Tribus de l'Eau, même à Ya Tai, même des citoyens de la Nation du Feu, pour autant qu'on lui prouve sa bonne foi et sa bonne volonté. Un espion ? Aucune chance de ne pas être décelé par les disciples, esprits, animaux et outils de divination. Si on veut sincèrement aider la Porte et la Tribu du Pôle Sud, tout le monde est le bienvenu. Sinon, vous êtes donné en pâture aux requins, pas de pitié.
Style de combat
Leur style de combat est versatile, dynamique et expressif. Ils ont un style de combat extrêmement varié et libre, changeant comme l'eau et très personnalisé, chaque individu étant encouragé à développer sa propre technique. Leurs pratiques se partagent équitablement entre le combat et la magie. De façon totalement unique par rapport aux autres sectes, pour le combat, ils utilisent les armes traditionnelles des tribus de l'Eau (boomerangs, harpons, matraques, javelots, lance, bolas, hache, etc.) en bois, en silex, en ivoire et en os plutôt que l'épée (le métal étant rare), mais leurs armes n'en sont pas moins puissantes ou spirituelles pour autant. Leur magie est fortement liée à la nature et aux esprits. Si la Tour aux Mille Vents est connue pour maîtriser à la perfection le vol sur épée, la Porte, elle, a développé une autre façon bien particulière de se déplacer : quand la morphologie de leurs armes spirituelles s'y prête, les disciples peuvent les utiliser comme des planches de surf.
Apprentissages, techniques & niveaux
Dû au socle commun qu'ont toutes les sectes, les premières techniques se retrouvent dans chacune de celles-ci, bien qu'il puisse y avoir des spécificités. Au niveau 0, il n'y a encore aucune manifestation d'énergie spirituelle, on apprend justement à accumuler le qi en soi pour former la base de ses pouvoirs. Les âges donnés entre parenthèses sont pour les enfants qui ont commencé leur formation à l'âge idéal (6 à 10 ans), où la secte joue également un rôle d'école normale.
- Calligraphie
- Arts martiaux
- Contrôle du souffle/qi
- Apprentissage de l'accumulation et raffinement du qi
- Maîtrise de l'épée et/ou des armes typiques des tribus de l'eau
- Apprentissage des chants et poèmes des Tribus de l'Eau
- Culture, philosophie et histoire des Tribus de l'Eau
- Respect de la nature
- Chasse
- Création et utilisation de talismans
- Établissement du lien spirituel avec l'arme de son choix
- Combat avec l'arme de son choix
- Soin aux animaux
- Surf sur arme (si elle s'y prête)
- Exorcisme simple
- Rituels de purification simples (maison)
- Combat contre des faibles monstres (zombies)
- Formations de protection en groupe
- Introduction au Vif (observation, transcription)
- Exorcisme élaboré
- Rituels de purification complexes (champs de bataille, concentrés d'énergie yin, etc.)
- Combat contre des monstres plus puissants (yao, démons)
- Formation de protection seul
- Communication avec les esprits des animaux et de de la nature (Vif)
- Fabrication des sorts de protection tissés dans les vêtements
- Fabrication des filets capture-esprit
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Ya Tai
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Re: 3. La cultivation
Le Jardin des Parfums dissimulés
secte du Royaume de la Terre (Nord) ; Ba Sing Se
Alors que le désert règne hors des murs de la capitale, le Jardin des Parfums dissimulés s'est installé dans un océan de verdure, juste en-dehors du mur intérieur de Ba Sing Se . Il est la terre riche et meuble, mère nourricière, où la Forteresse est dure comme la pierre. Ne vous fiez pourtant pas à l'apparence idyllique et douce du Jardin, si l'on parle de ses parfums dissimulés, ce n'est pas pour rien. Deuxième plus ancienne secte encore en activité, elle s'est éloignée des traditions pour devenir davantage un réseau d'espionnage et d'information qu'une secte purement vertueuse. Son allégeance va au plus offrant, et avec son réseau de disciples disséminés partout dans Ya Tai (et même au-delà), le Jardin s'assure d'avoir au moins toujours un allié dans ses rangs. Privilégiant la stratégie et la ruse plutôt que la force, son arme emblématique est l'arc et l'auspicieux qilin avec son vert et or complète son symbole et ses couleurs. Sa devise est Enraciné .
La famille QIAO est à la tête du Jardin depuis sa création, il y a des siècles de ça, et elle en est immensément fière. Si on peut penser que c'est son mari qui est à la tête de la secte, c'est en véritéQiao Zhiruo (乔芷若), née Qian (钱) qui détient les rênes du pouvoir et est la véritable maîtresse des lieux. Si le niveau de cultivation de cette femme aux origines obscures (on murmure que ses riches ancêtres ne seraient pas de Ya Tai) n'est peut-être pas impressionnant, son esprit aiguisé, lui, l'est. D'une beauté qui en fait la coqueluche des poètes et d'une détermination à faire pâlir les plus grands, Qiao Zhiruo a un tempérament d'acier et de l'ambition à revendre, sous ses faux airs doux et dociles. Consciente qu'être près du pouvoir est mieux qu'en être éloignée, elle continue la tradition du Jardin d'être impliqué dans les rouages du pouvoir et place ses pions au plus près du jeune Roi de la Terre, aisément manipulable. Son ambition et son intelligence font d'elle la bête noire du Dai Li, mais la maîtresse du Jardin compte bien assurer la gloire de sa secte et de sa famille.
Le Jardin peut se targuer de siècles d'histoire illustre. La secte fut fondée par un fils de la noblesse en quête d'immortalité et de savoir, qui ne se retrouvait pas dans l'aspect très martial des autres sectes. Épris de beauté et de poésie, persuadé qu'il y avait une autre voie que celle du combat, c'est cet idéal, cette volonté de changement pleine d'ambition, qui a influencé et continue de diriger la secte aujourd'hui. Là où la Forteresse est accrochée aux traditions et refuse le changement, le Jardin s'adapte et évolue avec son temps. Toujours au fait des choses, toujours avec cet idéal de noblesse, les cultivateurs du Jardin sont devenus au fil du temps des politiciens et diplomates sagaces, des sources d'information précieuses. S'appuyant sur les savoirs du passé pour mieux en tirer les leçons pour l'avenir, le Jardin peut s'enorgueillir d'avoir contribué à façonner l'histoire du Royaume et même prétendre avoir donné naissance à deux héros immortels.
Si l'importance de la pratique de la cultivation et du combat ont diminué au fil du temps, reflétant les changements du Royaume, le Jardin s'est en revanche remarquablement adapté à son environnement et a reconnu le véritable enjeu de la société moderne : l'information. Avec ses nombreux disciples, pour la plupart issus de la noblesse, certains venant même de terres lointaines, le Jardin a construit un réseau solide d'influence et d'information. Passant de secte vertueuse à une secte à la moralité plus grise, prête à offrir ses services au plus offrant, le Jardin a trempé dans la plupart des manoeuvres politiques du Royaume (et au-delà) des derniers siècles. Son code éthique n'est peut-être pas le plus irréprochable, mais le Jardin s'assure toujours d'avoir la loyauté de ses disciples avant tout. Il forme des cultivateurs et des combattants, oui, mais aussi et surtout des nobles lettrés, des politiciens et des espions. Tous ces benjamins de familles nobles, sans perspective de carrière brillante, sont autant de petits oiseaux prêts à pépier pour le Jardin. Le Jardin possède mille et une fleurs, et elles n'ont de cesse de s'épanouir.
Si la secte porte le nom de Jardin, singulier, on devrait plutôt en réalité de parler dejardins , pluriel. Sorte de parc géant, aux jardins divers et variés (certains ressemblant presque plus à une forêt), présentant toutes sortes de plantes locales comme exotiques, médicinales comme ornementales ou tueuses, les pavillons et halls du jardin sont des petits enclos de tranquillité et de beauté, au décor intérieur riche, entre deux arbres, discrets, presque secrets. Ces innombrables jardins sont également de parfaits lieux de cultivation, les disciples pouvant aisément trouver un endroit tranquille où méditer et renforcer leur énergie spirituelle. Très étendue, plus large de toutes les sectes par sa population, l'école peut abriter jusqu'à 500 membres au plus fort de ses capacités, mais la plupart de ses disciples vivent dans la capitale elle-même et ne font que suivre leur enseignement dans le Jardin. Ceux qui restent sur place sont les maîtres et disciples venus hors de Ba Sing Se.
Le Jardin se divise en deux : une partie publique et une partie privée. Étangs, jardins ornementaux, pavillons pour les cours donnés aux enfants, halls pour recevoir les invités sont accessibles à tous. Mais pour entrer dans la partie privée de la secte ? Oh, il faut parvenir à trouver son chemin. Un puissant et très étendu dédale, sort pour désorienter et perdre les sens, est mis en place, déroutant tous ceux qui tenteraient d'entrer sans permission. Le sort est si subtil qu'il vous ramènera à la porte d'entrée sans que vous ne vous rendiez compte de rien et sans vous rappeler de votre but premier. Seuls les cultivateurs du Jardin, et les grands maîtres des autres sectes peuvent passer cette barrière spirituelle. Si toutefois quelqu'un aux mauvaises intentions pénètre dans le Jardin malgré tout, les fleurs les plus mortelles sur leur chemin libéreront parfums destinés à paralyser, empoisonner voire à tuer, si l'intrus est trop proche de quartiers sensibles.
De plus, sur les toits des tourelles et pavillons qui parsèment le Jardin se trouvent de nombreux disciples et gardes chargés de surveiller les allées et venues au sein de la secte. Forme d'entraînement pour les disciples, afin de les former à la discrétion et à l'espionnage, il s'agit également d'un bon système de défense et un réseau de communication robuste. Rien de ce qui se passe dans le Jardin n'échappe aux maîtres des lieux.
Les cours se donnent en petits comités, en classes réduites, aussi bien dans les halls fermés que dans les jardins, ainsi, les maîtres y sont bien plus nombreux que dans d'autres sectes. L'accent est davantage mis sur l'intellect, la stratégie, la diplomatie, l'espionnage, que le combat pur et dur ou la pratique avancée de la cultivation, même si des cours pratiques continuent de se donner. Le Jardin peut se vanter d'avoir la plus vaste collection de manuels de cultivation et sa bibliothèque regorge de savoirs obscurs et précieux au point de susciter la jalousie de l'université de Ba Sing Se. Si les cultivateurs du Jardin ne sont pas les plus forts et puissants, ils sont en revanche les plus rusés et habiles, aux talismans les plus ingénieux. Pourquoi avoir besoin de force brute quand la force de l'esprit suffit ?
Ni fervents défenseurs de la voie de l'épée, ni brillants praticiens de magie (même s'ils sont connus pour leurs talismans), la secte du Nord du Royaume de la Terre se distingue surtout par sa maîtrise parfaite des rouages politiques et de la diplomatie, et le grand nombre de ses cultivateurs/espions, infiltrés pratiquement dans chaque grande famille noble. Même s'ils restent généralement droits au combat, et sont de bons épéistes, les cultivateurs du Nord n'aiment pas se salir les mains pour rien et n'hésitent pas à faire payer cher leurs services, surtout dans les régions où les esprits vengeurs sont nombreux. Cependant, l'argent dépensé en vaut toujours la peine : le Jardin tient toujours ses promesses. Ses informations sont toujours exactes et vérifiables et ses disciples effectuent toujours leur travail correctement, c'est une question de fierté. Leur méthode privilégiée pour gérer les esprits et créatures est larépression : on empêche de nuire, mais on n'élimine pas. A leurs yeux, une menace peut toujours être utile par la suite et ils gardent tous les atouts dans leur manche. Qui sait quand un yao qui terrifie une région pourra ensuite être dirigé contre un ennemi ? Le Jardin n'hésite pas à utiliser des méthodes qui peuvent paraître peu orthodoxes et à utiliser le feu pour combattre le feu.
Fondé par un noble, le Jardin a continué de rester proche de l'aristocratie et des hautes instances, à travers les siècles. Toujours près du pouvoir, toujours dans les milieux lettrés et raffinés, le Jardin sait y faire pour trouver des alliés. C'est probablement la secte la plus ouverte, et celle qui est la plus encline à accepter des disciples de toutes les régions, même en-dehors de Ya Tai. Il faut évoluer avec son temps et s'ouvrir au monde, et à toutes les richesses qu'il peut apporter. Les milieux de pouvoir étant souvent composés de non-élémentaux, dans le Royaume de la Terre, le Jardin est par conséquent davantage proche de ceux-ci que des élémentaux. Ils ont une rivalité féroce avec le Dai Li, élémentaux terre d'élite. Le Jardin reste généralement proche et fidèle au Royaume de la Terre, même si sa loyauté a pu vaciller quand le Monarque n'était pas digne à ses yeux. Il n'est donc pas étonnant que certains princes rebelles aient pu chercher à acheter les services du Jardin, au fil des siècles.
◘ Tour aux Mille Vents : Neutre, tendance bonne
◘ Porte de l'Aurore céleste : Neutre
◘ Forteresse du Pic écarlate : Rivalité et respect pas toujours au beau fixe
◘ Temple du Soleil pourpre : Secte "fille", source de honte et d'intérêt, relation complexe et vacillante
Le Jardin accepte aisément des novices adultes, mais pas de n'importe quel milieu. Un gamin des rues sans le sou ? Les portes du Jardin lui seront fermées, à moins qu'il ne démontre un potentiel phénoménal pour la cultivation, et peut-être même alors, le Jardin conseillera peut-être son éternelle rivale, la Forteresse. Le Jardin cherche avant tout à étendre son réseau et ses connexions, et privilégie ainsi les classes sociales supérieures. Nobles, lettrés, riches marchands, propriétaires terriens et étrangers sont les bienvenus, au Jardin, mais il y a une chose importante à ne pas oublier quand on y entre : la secte d'abord, la nation ensuite.
Les disciples du Jardin sont parmi les moins friands du combat entre toutes les sectes, préférant largement la diplomatie et l'espionnage, leur formation étant celle de lettrés et de nobles avant celle de combattants. Toutefois, quand ils bataillent, leur style est vif, subtil et rusé. Ils préfèrent largement l'utilisation de talismans et les attaques à distance et cela explique que leur arme favorite est l'arc, au détriment de l'épée. Ils sont également d'excellents cavaliers et ne ratent jamais leur cible, même en pleine course.
Comme leurs compatriotes du Sud, ils pratiquent des rituels au travers de la danse – danse du qilin – bien qu'ils soient très peu à encore savoir la pratiquer, la plupart des cultivateurs dédaignant l'apprentissage de la danse, jugée trop compliquée, et aisément remplacée par d'autres méthodes.
Dû au socle commun qu'on toutes les sectes, les premières techniques se retrouvent dans chacune de celles-ci, bien qu'il puisse y avoir des spécificités. Au niveau 0, il n'y a encore aucune manifestation d'énergie spirituelle, on apprend justement à accumuler le qi en soi pour former la base de ses pouvoirs. Les âges donnés entre parenthèses sont pour les enfants qui ont commencé leur formation à l'âge idéal (6 à 10 ans), où la secte joue également un rôle d'école normale.
Niveau 0 - Novice (< 14 ans | 4 ans de formation si adulte)
- Calligraphie
- Arts martiaux
- Contrôle du souffle/qi
- Apprentissage de l'accumulation et raffinement du qi
- Maîtrise de l'épée
- Apprentissage des textes sacrés
- Culture, philosophie et histoire de la secte et du Royaume de la Terre
- Poésie, peinture, art de la parole
- Équitation
Niveau 1 - Apprenti (~ 14-16 ans)
- Création et utilisations de talismans
- Établissement du lien spirituel avec l'épée et/ou l'arc
- Combat à l'épée
- Stratégie militaire, diplomatie
- Tir à l'arc
Niveau 2 - Disciple junior (~ 16-20 ans)
- Exorcisme simple
- Rituels de purification simples (maison)
- Combat contre des faibles monstres (zombies)
- Formations de protection en groupe
- Entraînement à l'espionnage
Niveau 3 - Disciple senior (~ 20-25 ans)
- Exorcisme élaboré
- Rituels de purification complexes (champs de bataille, concentrés d'énergie yin, etc.)
- Combat contre des monstres plus puissants (yao, démons)
- Formation de protection seul
- Missions d'espionnage
Niveau 4 - Maître (> 25 ans)
- Danse du qilin
- Évocation des papillons d'or (armes, messagers et espions)
- Protections infusées dans les bijoux (pierres et métaux précieux)
- Infiltrations à plus haut risque
Niveau 5 - Grand Maître (> 35 ans)
- Culture des fleurs empoisonneuses
- Protections infusées dans la construction (bois)
- Moodboard:
- Vidéo:
- Attention, cette vidéo contient des spoilers pour Mo Dao Zu Shi. Elle est très loin de refléter à 100% la réalité sur P&A, n'y étant pas adaptée, mais peut aider à mieux visualiser et comprendre le monde dans lequel évoluent les personnages.
Leader
La famille QIAO est à la tête du Jardin depuis sa création, il y a des siècles de ça, et elle en est immensément fière. Si on peut penser que c'est son mari qui est à la tête de la secte, c'est en vérité
Histoire
Le Jardin peut se targuer de siècles d'histoire illustre. La secte fut fondée par un fils de la noblesse en quête d'immortalité et de savoir, qui ne se retrouvait pas dans l'aspect très martial des autres sectes. Épris de beauté et de poésie, persuadé qu'il y avait une autre voie que celle du combat, c'est cet idéal, cette volonté de changement pleine d'ambition, qui a influencé et continue de diriger la secte aujourd'hui. Là où la Forteresse est accrochée aux traditions et refuse le changement, le Jardin s'adapte et évolue avec son temps. Toujours au fait des choses, toujours avec cet idéal de noblesse, les cultivateurs du Jardin sont devenus au fil du temps des politiciens et diplomates sagaces, des sources d'information précieuses. S'appuyant sur les savoirs du passé pour mieux en tirer les leçons pour l'avenir, le Jardin peut s'enorgueillir d'avoir contribué à façonner l'histoire du Royaume et même prétendre avoir donné naissance à deux héros immortels.
Si l'importance de la pratique de la cultivation et du combat ont diminué au fil du temps, reflétant les changements du Royaume, le Jardin s'est en revanche remarquablement adapté à son environnement et a reconnu le véritable enjeu de la société moderne : l'information. Avec ses nombreux disciples, pour la plupart issus de la noblesse, certains venant même de terres lointaines, le Jardin a construit un réseau solide d'influence et d'information. Passant de secte vertueuse à une secte à la moralité plus grise, prête à offrir ses services au plus offrant, le Jardin a trempé dans la plupart des manoeuvres politiques du Royaume (et au-delà) des derniers siècles. Son code éthique n'est peut-être pas le plus irréprochable, mais le Jardin s'assure toujours d'avoir la loyauté de ses disciples avant tout. Il forme des cultivateurs et des combattants, oui, mais aussi et surtout des nobles lettrés, des politiciens et des espions. Tous ces benjamins de familles nobles, sans perspective de carrière brillante, sont autant de petits oiseaux prêts à pépier pour le Jardin. Le Jardin possède mille et une fleurs, et elles n'ont de cesse de s'épanouir.
Description des lieux
Si la secte porte le nom de Jardin, singulier, on devrait plutôt en réalité de parler de
Le Jardin se divise en deux : une partie publique et une partie privée. Étangs, jardins ornementaux, pavillons pour les cours donnés aux enfants, halls pour recevoir les invités sont accessibles à tous. Mais pour entrer dans la partie privée de la secte ? Oh, il faut parvenir à trouver son chemin. Un puissant et très étendu dédale, sort pour désorienter et perdre les sens, est mis en place, déroutant tous ceux qui tenteraient d'entrer sans permission. Le sort est si subtil qu'il vous ramènera à la porte d'entrée sans que vous ne vous rendiez compte de rien et sans vous rappeler de votre but premier. Seuls les cultivateurs du Jardin, et les grands maîtres des autres sectes peuvent passer cette barrière spirituelle. Si toutefois quelqu'un aux mauvaises intentions pénètre dans le Jardin malgré tout, les fleurs les plus mortelles sur leur chemin libéreront parfums destinés à paralyser, empoisonner voire à tuer, si l'intrus est trop proche de quartiers sensibles.
De plus, sur les toits des tourelles et pavillons qui parsèment le Jardin se trouvent de nombreux disciples et gardes chargés de surveiller les allées et venues au sein de la secte. Forme d'entraînement pour les disciples, afin de les former à la discrétion et à l'espionnage, il s'agit également d'un bon système de défense et un réseau de communication robuste. Rien de ce qui se passe dans le Jardin n'échappe aux maîtres des lieux.
Les cours se donnent en petits comités, en classes réduites, aussi bien dans les halls fermés que dans les jardins, ainsi, les maîtres y sont bien plus nombreux que dans d'autres sectes. L'accent est davantage mis sur l'intellect, la stratégie, la diplomatie, l'espionnage, que le combat pur et dur ou la pratique avancée de la cultivation, même si des cours pratiques continuent de se donner. Le Jardin peut se vanter d'avoir la plus vaste collection de manuels de cultivation et sa bibliothèque regorge de savoirs obscurs et précieux au point de susciter la jalousie de l'université de Ba Sing Se. Si les cultivateurs du Jardin ne sont pas les plus forts et puissants, ils sont en revanche les plus rusés et habiles, aux talismans les plus ingénieux. Pourquoi avoir besoin de force brute quand la force de l'esprit suffit ?
Philosophie
Ni fervents défenseurs de la voie de l'épée, ni brillants praticiens de magie (même s'ils sont connus pour leurs talismans), la secte du Nord du Royaume de la Terre se distingue surtout par sa maîtrise parfaite des rouages politiques et de la diplomatie, et le grand nombre de ses cultivateurs/espions, infiltrés pratiquement dans chaque grande famille noble. Même s'ils restent généralement droits au combat, et sont de bons épéistes, les cultivateurs du Nord n'aiment pas se salir les mains pour rien et n'hésitent pas à faire payer cher leurs services, surtout dans les régions où les esprits vengeurs sont nombreux. Cependant, l'argent dépensé en vaut toujours la peine : le Jardin tient toujours ses promesses. Ses informations sont toujours exactes et vérifiables et ses disciples effectuent toujours leur travail correctement, c'est une question de fierté. Leur méthode privilégiée pour gérer les esprits et créatures est la
Relations
Fondé par un noble, le Jardin a continué de rester proche de l'aristocratie et des hautes instances, à travers les siècles. Toujours près du pouvoir, toujours dans les milieux lettrés et raffinés, le Jardin sait y faire pour trouver des alliés. C'est probablement la secte la plus ouverte, et celle qui est la plus encline à accepter des disciples de toutes les régions, même en-dehors de Ya Tai. Il faut évoluer avec son temps et s'ouvrir au monde, et à toutes les richesses qu'il peut apporter. Les milieux de pouvoir étant souvent composés de non-élémentaux, dans le Royaume de la Terre, le Jardin est par conséquent davantage proche de ceux-ci que des élémentaux. Ils ont une rivalité féroce avec le Dai Li, élémentaux terre d'élite. Le Jardin reste généralement proche et fidèle au Royaume de la Terre, même si sa loyauté a pu vaciller quand le Monarque n'était pas digne à ses yeux. Il n'est donc pas étonnant que certains princes rebelles aient pu chercher à acheter les services du Jardin, au fil des siècles.
◘ Tour aux Mille Vents : Neutre, tendance bonne
◘ Porte de l'Aurore céleste : Neutre
◘ Forteresse du Pic écarlate : Rivalité et respect pas toujours au beau fixe
◘ Temple du Soleil pourpre : Secte "fille", source de honte et d'intérêt, relation complexe et vacillante
Le Jardin accepte aisément des novices adultes, mais pas de n'importe quel milieu. Un gamin des rues sans le sou ? Les portes du Jardin lui seront fermées, à moins qu'il ne démontre un potentiel phénoménal pour la cultivation, et peut-être même alors, le Jardin conseillera peut-être son éternelle rivale, la Forteresse. Le Jardin cherche avant tout à étendre son réseau et ses connexions, et privilégie ainsi les classes sociales supérieures. Nobles, lettrés, riches marchands, propriétaires terriens et étrangers sont les bienvenus, au Jardin, mais il y a une chose importante à ne pas oublier quand on y entre : la secte d'abord, la nation ensuite.
Style de combat
Les disciples du Jardin sont parmi les moins friands du combat entre toutes les sectes, préférant largement la diplomatie et l'espionnage, leur formation étant celle de lettrés et de nobles avant celle de combattants. Toutefois, quand ils bataillent, leur style est vif, subtil et rusé. Ils préfèrent largement l'utilisation de talismans et les attaques à distance et cela explique que leur arme favorite est l'arc, au détriment de l'épée. Ils sont également d'excellents cavaliers et ne ratent jamais leur cible, même en pleine course.
Comme leurs compatriotes du Sud, ils pratiquent des rituels au travers de la danse – danse du qilin – bien qu'ils soient très peu à encore savoir la pratiquer, la plupart des cultivateurs dédaignant l'apprentissage de la danse, jugée trop compliquée, et aisément remplacée par d'autres méthodes.
Apprentissages, techniques & niveaux
Dû au socle commun qu'on toutes les sectes, les premières techniques se retrouvent dans chacune de celles-ci, bien qu'il puisse y avoir des spécificités. Au niveau 0, il n'y a encore aucune manifestation d'énergie spirituelle, on apprend justement à accumuler le qi en soi pour former la base de ses pouvoirs. Les âges donnés entre parenthèses sont pour les enfants qui ont commencé leur formation à l'âge idéal (6 à 10 ans), où la secte joue également un rôle d'école normale.
- Calligraphie
- Arts martiaux
- Contrôle du souffle/qi
- Apprentissage de l'accumulation et raffinement du qi
- Maîtrise de l'épée
- Apprentissage des textes sacrés
- Culture, philosophie et histoire de la secte et du Royaume de la Terre
- Poésie, peinture, art de la parole
- Équitation
- Création et utilisations de talismans
- Établissement du lien spirituel avec l'épée et/ou l'arc
- Combat à l'épée
- Stratégie militaire, diplomatie
- Tir à l'arc
- Exorcisme simple
- Rituels de purification simples (maison)
- Combat contre des faibles monstres (zombies)
- Formations de protection en groupe
- Entraînement à l'espionnage
- Exorcisme élaboré
- Rituels de purification complexes (champs de bataille, concentrés d'énergie yin, etc.)
- Combat contre des monstres plus puissants (yao, démons)
- Formation de protection seul
- Missions d'espionnage
- Danse du qilin
- Évocation des papillons d'or (armes, messagers et espions)
- Protections infusées dans les bijoux (pierres et métaux précieux)
- Infiltrations à plus haut risque
- Culture des fleurs empoisonneuses
- Protections infusées dans la construction (bois)
Ya Tai
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Re: 3. La cultivation
La Forteresse du Pic écarlate
secte du Royaume de la Terre (Sud) ; Gaoling
Là où la secte de Ba Sing Se est la terre fertile et malléable, la secte de Gaoling est la terre dure et solide comme la pierre. La Forteresse du Pic écarlate s'érige fièrement dans les montagnes au nord de Gaoling , nichée entre les arrêtes rocheuses aux reflets écarlates, imprenable par quiconque voudrait la dompter. Plus ancienne secte encore en activité, elle s'attache férocement aux traditions et son enseignement est le plus pur de la source originelle entre toutes les sectes. Elle n'admet que la cultivation à l'épée et au sabre , qui sont ses armes emblématiques. Le nian féroce est son symbole légendaire (bien que depuis le début de la guerre, le haetae tend à le remplacer), et le rouge et le gris argent sont ses couleurs. Sa devise est Loyauté, devoir, justice .
La Forteresse a toujours été dirigée par des combattants, depuis sa fondation, et cela a façonné la secte aussi bien que ses leaders. La famille LAU est à la tête de la Forteresse depuis trois générations, et son leader actuel estLau Ginwang (刘健宏). Homme imposant, puissant et colérique, il est le genre d'homme qu'on a pas envie de contrarier ou de se mettre à dos, sous peine d'y perdre des plumes. S'il peut faire peur, il aboie en général plus qu'il ne mord, du moins, avec ceux qui ne posent pas de menace. Il mord définitivement ceux qui pourraient causer du tort à lui et aux siens. Brutalement honnête, strict, exigeant, très désintéressé des jeux politiques, Lau Ginwang crache sur le Roi de la Terre, qu'il ne respecte pas et qu'il considère comme ayant failli à ses devoirs. Sa loyauté va à sa secte et ses disciples en premier, puis à son pays et son armée. Ouvertement hostile à la politique de Ba Sing Se, sa fidélité va davantage au roi d'Omashu, et il travaille à rallier les soldats du Royaume à ses cultivateurs, pour contrer la Nation du Feu, même si pour cela il frôle l'insubordination. Certaines mauvaises langues essaient de faire passer ses actions pour une tentative de coup d'état mais il ne pourrait s'en ficher davantage. Il préférerait mille fois aller sur un champ de bataille que s'asseoir sur un trône.
La Forteresse, à ses débuts, il y a des siècles de cela, n'était qu'une des nombreuses sectes parmi d'autres, fondée par un homme d'armée devenu cultivateur, déchargé de ses fonctions après une malencontreuse blessure. Cependant, au fil du temps, plus la cultivation devenait marginale, plus le maintien d'une telle école relevait plus de l'anomalie que de la normalité. Les familles à la tête de la Forteresse se sont succédé pacifiquement, privilégiant généralement les liens martiaux que les liens de sang, mais l'enseignement n'a jamais changé. La Forteresse a toujours privilégié la tradition, la pratique des arts martiaux et de l'épée, l'accent étant mis sur le combat et l'aide apportée aux civils. Qu'importait les changements dans le Royaume, qu'importait que la cultivation perdait ses adeptes au profit de la science, la Forteresse a toujours tenu, immuable sur son Pic. Certains la qualifient de rigide : la Forteresse répond qu'elle est loyale.
Aujourd'hui, cet acharnement et cette loyauté ont payé, et la Voie de la spiritualité et de l'épée fait son retour en grâce après des siècles où elle est presque tombée dans l'oubli. Toutes les anciennes écoles ont disparu, en-dehors de la Forteresse et du Jardin des parfums dissimulés, et ces deux sectes se regardent en chiens de faïence, désormais seules détentrices authentiques d'un savoir sacré. Si leurs enseignements peuvent se compléter, ni l'une ni l'autre ne veut l'admettre, chacune restant sur ses positions. La Forteresse a cependant à coeur de garder un enseignement pur, le plus proche possible des pratiques originelles. Et si ces pratiques peuvent paraître étranges et sanglantes dans un monde changeant, qu'à cela ne tienne.
La Forteresse a toujours eu des liens étroits avec l'armée, son enseignement étant axé sur le combat, et il n'est pas étonnant d'apprendre que, dans le Sud, de nombreuses familles de militaires ont envoyé leurs enfants non-élémentaux à la Forteresse et que certains généraux entrés dans l'Histoire en étaient des disciples. Peu avant le début de la guerre, certains disciples de la Forteresse, pressentant le chaos à venir, ont décidé d'aider les Nomades de l'Air en fondant leur propre secte, avec la bénédiction du leader de l'époque. Plutôt qu'une sécession, la Tour aux Mille Vents était davantage une branche de la Forteresse, du moins, à ses débuts, avant d'évoluer et acquérir sa propre personnalité.
Si le Jardin aime se vanter de ses exploits et ses héros, la Forteresse se fiche de l'opinion des autres, de la trace qu'elle peut laisser dans les poèmes et balades et préfère retenir les actes. Elle-même sait la vérité, et c'est plus important que les histoires qu'on peut raconter à son sujet. Solide, loyale et fière, la Forteresse compte bien encore traverser les siècles, aussi longtemps qu'on le lui permettra, aussi immuable que ses sommets rocheux.
Si la Forteresse s'appelle ainsi, ce n'est pas pour rien. Réputée imprenable, tous ceux qui ont essayé d'y entrer de force s'y sont cassé les dents. Parfois très littéralement.
Complexe pouvant abriter jusqu'à 250 disciples, la Forteresse se divise en multiples halls, terrains et pavillons à l'architecture austère, nichés entre les sévères montagnes. La demeure du leader de la secte se trouve tout au sommet, au fameux Pic écarlate. Pour entrer dans la Forteresse, il faut avoir été approuvé par un de ses membres. Non seulement il faut attendre que le pont-levis soit baissé, mais également que les barrières spirituelles qui entourent la secte permettent le passage, et celles-ci ne reconnaissent que les épées et sabres de leurs membres. Impossible de voler celles-ci sans qu'elles ne se retournent contre le malfrat et avertissent d'un imposteur. Il serait également idiot de tenter d'entrer avec un disciple inconscient : si la lame n'approuve pas la personne accompagnante, elle avertira d'un intrus. Si quelqu'un tente d'entrer sans être sous la protection de la lame d'un disciple, les deux imposants lions de pierre à l'entrée, hauts d'une dizaine de mètres, prendront vie pour réduire en poussière les indésirables. Statues infusées d'énergie spirituelle, elles résisteront à toute tentative de manipulation d'élémentaux terre malveillants. Et si les lions tombent, d'autres statues gardiennes, plus petites, disséminées un peu partout dans la secte, auront tôt fait de prendre le relais et découper de leurs lames de roche les étrangers.
Le coeur de la secte est son terrain d'entraînement géant, où les disciples s'entraînent d'arrache-pied non seulement à l'épée (qu'ils sont forcés à apprendre à manier de façon ambidextre), mais aussi aux arts martiaux. Les parois rocheuses qui entourent la secte sont également des terrains d'escalade, pour entraîner la force physique des étudiants. Les cours théoriques se donnent dans des plus petits pavillons, répartis selon les niveaux des classes, et se donnent plutôt le matin, l'après-midi étant destiné à l'entraînement physique. Des grottes à l'énergie pure permettent enfin aux disciples de méditer et renforcer leur énergie spirituelle quand ils le désirent. Là où les plantes abondent, dans le Jardin des Parfums dissimulés, la Forteresse dispose plutôt de petits jardins secs faits de sable, de rochers, de graviers et de mousse, disséminés dans les cours des différents halls.
La Forteresse n'est pas élégante, et ne s'encombre pas de l'art ou de la poésie, la pierre y est plus présente que la verdure. Elle est fonctionnelle, pratique, défendable et imprenable. Comme ses disciples, elle est droite, rude et honnête. Ce que vous voyez est ce que vous obtenez : aucune tromperie et pas de superflu.
La secte du Sud du Royaume de la Terre est directe et droite, mais aussi inflexible. Trahissez-la, et elle le gardera toujours en mémoire : il n'est pas bon de se l'attirer comme ennemie. Ses disciples sont à son image : sans artifices, directs au point d'être parfois abrupts, droits, mais efficaces et dignes de confiance. Bien que le siège de la secte soit à la Forteresse, il est coutumier (et considéré comme un devoir) pour les disciples de patrouiller dans tout le sud du Royaume et venir en aide à la population, certains s'implantant plus ou moins durablement dans certaines villes ou villages plus éloignés. L'affiliation reste cependant toujours à la secte. Leurs méthodes sont brutales, parfois sanglantes et dérangeantes – la Forteresse préconise l'élimination de la menace plus que toute autre méthode de gestion des esprits et créatures néfastes. Ils ont toutefois gardé un important rôle religieux et pratiquent régulièrement des exorcismes, principalement via la danse du nian. Les disciples de la Forteresse sont aussi craints que respectés. Ce ne sont pas les meilleurs pour apaiser et tranquilliser les morts, mais ils ne vous décevront pas si vous avez une infestation de zombies chez vous.
La Forteresse est plus proche de la société civile et du peuple que les nobles et refuse avec force toute flatterie envers la haute société. Tout le monde est traité sur le même pied d'égalité, qu'importe l'origine sociale. L'entente avec les élémentaux est bonne, les liens avec l'armée du Royaume sont étroits. Même s'ils sont venus indirectement en aide aux Nomades de l'Air, via la Tour aux Mille Vents, la Forteresse préfère ne pas s'impliquer dans la politique des autres nations. Elle est indubitablement plus loyale aux troupes, dirigeants et peuples du Sud du Royaume de la Terre qu'au gouvernement central de Ba Sing Se. Elle ne se reconnaît que peu dans la culture du Nord, et si elle devait choisir un roi, elle choisirait le roi d'Omashu.
◘ Tour aux Mille Vents : Secte fille, très bonne relation, liens très étroits
◘ Porte de l'Aurore céleste : Neutre
◘ Jardin des Parfums dissimulés : Rivalité et respect pas toujours au beau fixe
◘ Temple du Soleil pourpre : Profondément hostile
Très traditionnelle, la Forteresse n'accepte pas des novices de plus de 25 ans. Et les apprentis qui n'ont pas réussi à développer leurs dons spirituels comme il faut (ou du moins sont en bonne voie pour le faire) à 25 ans ne sont plus reconnus comme des cultivateurs, même s'ils peuvent continuer de servir la secte pour les tâches du quotidien ou en tant que conseillers s'ils ne peuvent retourner dans leurs familles.
La Forteresse trie fortement qui peut rejoindre ses rangs. Elle privilégie avant tout les familles du Sud du Royaume de la Terre, et a des liens très étroits avec le milieu militaire, mais peut accepter aisément des novices orphelins ou venus de familles pauvres, s'il y a un bon potentiel. Elle poussera les Nomades à davantage rejoindre la Tour, qui est sa secte fille, mais accueillera sans problèmes ceux-ci s'ils préfèrent la rejoindre. Son côté extrêmement traditionnel ne conviendra peut-être pas aux Tribus de l'Eau et elle aura tendance à conseiller plutôt la Porte de l'Aurore céleste pour ceux-ci. Elle jettera au bas de sa montagne tout citoyen de la Nation du Feu osant essayer de franchir ses portes et les étrangers à Ya Tai n'auront que son dédain et sa méfiance. La cultivation est la magie du Royaume de la Terre, elle n'a pas à servir des étrangers qui ne la comprendront pas.
Leur style de combat est agressif, direct et brutal. Ils frappent directement, et frappent fort, et visent à terminer le combat en le moins de coups possibles. Ils préfèrent largement le combat rapproché et excellent dans la mêlée. La voie de l'épée est très largement privilégiée par rapport aux pratiques spirituelles, ce qui en fait davantage des combattants que des religieux. La Forteresse ne jure que par les lames : épée et sabre sont ses armes de prédilection, avec même une légère préférence pour le sabre. Grandes, puissantes, dotées de leur propre volonté, réputées têtues et uniquement maniables à un niveau suffisant de cultivation, les lames de la Forteresse sont sacrées et la plus précieuse possession d'un disciple.
Ils peuvent également pratiquer des rituels et exorcismes via la danse et la musique (danse du nian/lion), quand la voie de l'épée ou les dons spirituels ne sont pas les méthodes les plus adéquates. Cette danse offre une protection plus efficace sur le long terme, mais elle est complexe, sa pratique demande parfois plusieurs jours sans interruption, et elle est réservée aux cas graves, et étendus. On ne danse pas pour un seul zombie, on le tranche avec son épée. En revanche, pour protéger un manoir complet, on sort les tambours et cymbales.
Dû au socle commun qu'on toutes les sectes, les premières techniques se retrouvent dans chacune de celles-ci, bien qu'il puisse y avoir des spécificités. Au niveau 0, il n'y a encore aucune manifestation d'énergie spirituelle, on apprend justement à accumuler le qi en soi pour former la base de ses pouvoirs. Les âges donnés entre parenthèses sont pour les enfants qui ont commencé leur formation à l'âge idéal (6 à 10 ans), où la secte joue également un rôle d'école normale.
Niveau 0 - Novice (< 14 ans | 4 ans de formation si adulte)
- Calligraphie
- Arts martiaux
- Contrôle du souffle/qi
- Apprentissage de l'accumulation et raffinement du qi
- Maîtrise de l'épée/sabre
- Apprentissage des textes sacrés
- Culture, philosophie et histoire de la secte et du Royaume de la Terre
- Formation militaire
- Entraînement endurance physique et résistance à la douleur
Niveau 1 - Apprenti (~ 14-16 ans)
- Création et utilisations de talismans
- Établissement du lien spirituel avec l'épée/sabre
- Combat à l'épée/sabre
- Combat contre plusieurs adversaires
- Escalade
Niveau 2 - Disciple junior (~ 16-20 ans)
- Exorcisme simple
- Rituels de purification simples (maison)
- Combat contre des faibles monstres (zombies)
- Formations de protection en groupe
- Combat avec l'armée du Royaume de la Terre
Niveau 3 - Disciple senior (~ 20-25 ans)
- Exorcisme élaboré
- Rituels de purification complexes (champs de bataille, concentrés d'énergie yin, etc.)
- Combat contre des monstres plus puissants (yao, démons)
- Formation de protection seul
- Force du Lion (puise dans son qi pour multiplier par 4 sa force physique, grand contre-coup pour l'énergie spirituelle)
Niveau 4 - Maître (> 25 ans)
- Danse du lion
- Possession et contrôle de l'épée/sabre à distance
- Évocation des lions gardiens de pierre
- Démultiplication de l'épée/sabre
Niveau 5 - Grand Maître (> 35 ans)
- Fabrication des épées/sabres spirituels
- Sculpture et formation des statues de pierre protectrices
- Moodboard:
- Vidéo:
- Attention, cette vidéo contient des spoilers pour The Untamed. Elle est très loin de refléter à 100% la réalité sur P&A, n'y étant pas adaptée, mais peut aider à mieux visualiser et comprendre le monde dans lequel évoluent les personnages.
Leader
La Forteresse a toujours été dirigée par des combattants, depuis sa fondation, et cela a façonné la secte aussi bien que ses leaders. La famille LAU est à la tête de la Forteresse depuis trois générations, et son leader actuel est
Histoire
La Forteresse, à ses débuts, il y a des siècles de cela, n'était qu'une des nombreuses sectes parmi d'autres, fondée par un homme d'armée devenu cultivateur, déchargé de ses fonctions après une malencontreuse blessure. Cependant, au fil du temps, plus la cultivation devenait marginale, plus le maintien d'une telle école relevait plus de l'anomalie que de la normalité. Les familles à la tête de la Forteresse se sont succédé pacifiquement, privilégiant généralement les liens martiaux que les liens de sang, mais l'enseignement n'a jamais changé. La Forteresse a toujours privilégié la tradition, la pratique des arts martiaux et de l'épée, l'accent étant mis sur le combat et l'aide apportée aux civils. Qu'importait les changements dans le Royaume, qu'importait que la cultivation perdait ses adeptes au profit de la science, la Forteresse a toujours tenu, immuable sur son Pic. Certains la qualifient de rigide : la Forteresse répond qu'elle est loyale.
Aujourd'hui, cet acharnement et cette loyauté ont payé, et la Voie de la spiritualité et de l'épée fait son retour en grâce après des siècles où elle est presque tombée dans l'oubli. Toutes les anciennes écoles ont disparu, en-dehors de la Forteresse et du Jardin des parfums dissimulés, et ces deux sectes se regardent en chiens de faïence, désormais seules détentrices authentiques d'un savoir sacré. Si leurs enseignements peuvent se compléter, ni l'une ni l'autre ne veut l'admettre, chacune restant sur ses positions. La Forteresse a cependant à coeur de garder un enseignement pur, le plus proche possible des pratiques originelles. Et si ces pratiques peuvent paraître étranges et sanglantes dans un monde changeant, qu'à cela ne tienne.
La Forteresse a toujours eu des liens étroits avec l'armée, son enseignement étant axé sur le combat, et il n'est pas étonnant d'apprendre que, dans le Sud, de nombreuses familles de militaires ont envoyé leurs enfants non-élémentaux à la Forteresse et que certains généraux entrés dans l'Histoire en étaient des disciples. Peu avant le début de la guerre, certains disciples de la Forteresse, pressentant le chaos à venir, ont décidé d'aider les Nomades de l'Air en fondant leur propre secte, avec la bénédiction du leader de l'époque. Plutôt qu'une sécession, la Tour aux Mille Vents était davantage une branche de la Forteresse, du moins, à ses débuts, avant d'évoluer et acquérir sa propre personnalité.
Si le Jardin aime se vanter de ses exploits et ses héros, la Forteresse se fiche de l'opinion des autres, de la trace qu'elle peut laisser dans les poèmes et balades et préfère retenir les actes. Elle-même sait la vérité, et c'est plus important que les histoires qu'on peut raconter à son sujet. Solide, loyale et fière, la Forteresse compte bien encore traverser les siècles, aussi longtemps qu'on le lui permettra, aussi immuable que ses sommets rocheux.
Description des lieux
Si la Forteresse s'appelle ainsi, ce n'est pas pour rien. Réputée imprenable, tous ceux qui ont essayé d'y entrer de force s'y sont cassé les dents. Parfois très littéralement.
Complexe pouvant abriter jusqu'à 250 disciples, la Forteresse se divise en multiples halls, terrains et pavillons à l'architecture austère, nichés entre les sévères montagnes. La demeure du leader de la secte se trouve tout au sommet, au fameux Pic écarlate. Pour entrer dans la Forteresse, il faut avoir été approuvé par un de ses membres. Non seulement il faut attendre que le pont-levis soit baissé, mais également que les barrières spirituelles qui entourent la secte permettent le passage, et celles-ci ne reconnaissent que les épées et sabres de leurs membres. Impossible de voler celles-ci sans qu'elles ne se retournent contre le malfrat et avertissent d'un imposteur. Il serait également idiot de tenter d'entrer avec un disciple inconscient : si la lame n'approuve pas la personne accompagnante, elle avertira d'un intrus. Si quelqu'un tente d'entrer sans être sous la protection de la lame d'un disciple, les deux imposants lions de pierre à l'entrée, hauts d'une dizaine de mètres, prendront vie pour réduire en poussière les indésirables. Statues infusées d'énergie spirituelle, elles résisteront à toute tentative de manipulation d'élémentaux terre malveillants. Et si les lions tombent, d'autres statues gardiennes, plus petites, disséminées un peu partout dans la secte, auront tôt fait de prendre le relais et découper de leurs lames de roche les étrangers.
Le coeur de la secte est son terrain d'entraînement géant, où les disciples s'entraînent d'arrache-pied non seulement à l'épée (qu'ils sont forcés à apprendre à manier de façon ambidextre), mais aussi aux arts martiaux. Les parois rocheuses qui entourent la secte sont également des terrains d'escalade, pour entraîner la force physique des étudiants. Les cours théoriques se donnent dans des plus petits pavillons, répartis selon les niveaux des classes, et se donnent plutôt le matin, l'après-midi étant destiné à l'entraînement physique. Des grottes à l'énergie pure permettent enfin aux disciples de méditer et renforcer leur énergie spirituelle quand ils le désirent. Là où les plantes abondent, dans le Jardin des Parfums dissimulés, la Forteresse dispose plutôt de petits jardins secs faits de sable, de rochers, de graviers et de mousse, disséminés dans les cours des différents halls.
La Forteresse n'est pas élégante, et ne s'encombre pas de l'art ou de la poésie, la pierre y est plus présente que la verdure. Elle est fonctionnelle, pratique, défendable et imprenable. Comme ses disciples, elle est droite, rude et honnête. Ce que vous voyez est ce que vous obtenez : aucune tromperie et pas de superflu.
Philosophie
La secte du Sud du Royaume de la Terre est directe et droite, mais aussi inflexible. Trahissez-la, et elle le gardera toujours en mémoire : il n'est pas bon de se l'attirer comme ennemie. Ses disciples sont à son image : sans artifices, directs au point d'être parfois abrupts, droits, mais efficaces et dignes de confiance. Bien que le siège de la secte soit à la Forteresse, il est coutumier (et considéré comme un devoir) pour les disciples de patrouiller dans tout le sud du Royaume et venir en aide à la population, certains s'implantant plus ou moins durablement dans certaines villes ou villages plus éloignés. L'affiliation reste cependant toujours à la secte. Leurs méthodes sont brutales, parfois sanglantes et dérangeantes – la Forteresse préconise l'
Relations
La Forteresse est plus proche de la société civile et du peuple que les nobles et refuse avec force toute flatterie envers la haute société. Tout le monde est traité sur le même pied d'égalité, qu'importe l'origine sociale. L'entente avec les élémentaux est bonne, les liens avec l'armée du Royaume sont étroits. Même s'ils sont venus indirectement en aide aux Nomades de l'Air, via la Tour aux Mille Vents, la Forteresse préfère ne pas s'impliquer dans la politique des autres nations. Elle est indubitablement plus loyale aux troupes, dirigeants et peuples du Sud du Royaume de la Terre qu'au gouvernement central de Ba Sing Se. Elle ne se reconnaît que peu dans la culture du Nord, et si elle devait choisir un roi, elle choisirait le roi d'Omashu.
◘ Tour aux Mille Vents : Secte fille, très bonne relation, liens très étroits
◘ Porte de l'Aurore céleste : Neutre
◘ Jardin des Parfums dissimulés : Rivalité et respect pas toujours au beau fixe
◘ Temple du Soleil pourpre : Profondément hostile
Très traditionnelle, la Forteresse n'accepte pas des novices de plus de 25 ans. Et les apprentis qui n'ont pas réussi à développer leurs dons spirituels comme il faut (ou du moins sont en bonne voie pour le faire) à 25 ans ne sont plus reconnus comme des cultivateurs, même s'ils peuvent continuer de servir la secte pour les tâches du quotidien ou en tant que conseillers s'ils ne peuvent retourner dans leurs familles.
La Forteresse trie fortement qui peut rejoindre ses rangs. Elle privilégie avant tout les familles du Sud du Royaume de la Terre, et a des liens très étroits avec le milieu militaire, mais peut accepter aisément des novices orphelins ou venus de familles pauvres, s'il y a un bon potentiel. Elle poussera les Nomades à davantage rejoindre la Tour, qui est sa secte fille, mais accueillera sans problèmes ceux-ci s'ils préfèrent la rejoindre. Son côté extrêmement traditionnel ne conviendra peut-être pas aux Tribus de l'Eau et elle aura tendance à conseiller plutôt la Porte de l'Aurore céleste pour ceux-ci. Elle jettera au bas de sa montagne tout citoyen de la Nation du Feu osant essayer de franchir ses portes et les étrangers à Ya Tai n'auront que son dédain et sa méfiance. La cultivation est la magie du Royaume de la Terre, elle n'a pas à servir des étrangers qui ne la comprendront pas.
Style de combat
Leur style de combat est agressif, direct et brutal. Ils frappent directement, et frappent fort, et visent à terminer le combat en le moins de coups possibles. Ils préfèrent largement le combat rapproché et excellent dans la mêlée. La voie de l'épée est très largement privilégiée par rapport aux pratiques spirituelles, ce qui en fait davantage des combattants que des religieux. La Forteresse ne jure que par les lames : épée et sabre sont ses armes de prédilection, avec même une légère préférence pour le sabre. Grandes, puissantes, dotées de leur propre volonté, réputées têtues et uniquement maniables à un niveau suffisant de cultivation, les lames de la Forteresse sont sacrées et la plus précieuse possession d'un disciple.
Ils peuvent également pratiquer des rituels et exorcismes via la danse et la musique (danse du nian/lion), quand la voie de l'épée ou les dons spirituels ne sont pas les méthodes les plus adéquates. Cette danse offre une protection plus efficace sur le long terme, mais elle est complexe, sa pratique demande parfois plusieurs jours sans interruption, et elle est réservée aux cas graves, et étendus. On ne danse pas pour un seul zombie, on le tranche avec son épée. En revanche, pour protéger un manoir complet, on sort les tambours et cymbales.
Apprentissages, techniques & niveaux
Dû au socle commun qu'on toutes les sectes, les premières techniques se retrouvent dans chacune de celles-ci, bien qu'il puisse y avoir des spécificités. Au niveau 0, il n'y a encore aucune manifestation d'énergie spirituelle, on apprend justement à accumuler le qi en soi pour former la base de ses pouvoirs. Les âges donnés entre parenthèses sont pour les enfants qui ont commencé leur formation à l'âge idéal (6 à 10 ans), où la secte joue également un rôle d'école normale.
- Calligraphie
- Arts martiaux
- Contrôle du souffle/qi
- Apprentissage de l'accumulation et raffinement du qi
- Maîtrise de l'épée/sabre
- Apprentissage des textes sacrés
- Culture, philosophie et histoire de la secte et du Royaume de la Terre
- Formation militaire
- Entraînement endurance physique et résistance à la douleur
- Création et utilisations de talismans
- Établissement du lien spirituel avec l'épée/sabre
- Combat à l'épée/sabre
- Combat contre plusieurs adversaires
- Escalade
- Exorcisme simple
- Rituels de purification simples (maison)
- Combat contre des faibles monstres (zombies)
- Formations de protection en groupe
- Combat avec l'armée du Royaume de la Terre
- Exorcisme élaboré
- Rituels de purification complexes (champs de bataille, concentrés d'énergie yin, etc.)
- Combat contre des monstres plus puissants (yao, démons)
- Formation de protection seul
- Force du Lion (puise dans son qi pour multiplier par 4 sa force physique, grand contre-coup pour l'énergie spirituelle)
- Danse du lion
- Possession et contrôle de l'épée/sabre à distance
- Évocation des lions gardiens de pierre
- Démultiplication de l'épée/sabre
- Fabrication des épées/sabres spirituels
- Sculpture et formation des statues de pierre protectrices
Ya Tai
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阴
Inscription le : 08/01/2021
Avatar : Mystère et boule de gomme
Crédits : Electric Soul
Messages : 1005
Kuai : 477
Nation/Allégeance : Ya Tai
Métier/Occupation : Maître du Monde
阳
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15 sujets créés
On ne t'arrête plus
Un post aimé
Qui t'a donné un petit coeur ?
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Comment ça on peut pas avoir 6 comptes ?
200 sujets
Tu peux pas test
Trois ans
Les choses importantes doivent être répétées trois fois !
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Re: 3. La cultivation
Le Temple du Soleil pourpre
secte de la Nation du Feu ; Hikyo
L'appellation de "secte" est plus que contestée, pour cette branche bâtarde installée non loin de Hikyo . Si certains cultivateurs l'appellent le Temple Impur, son vrai nom est Temple du Soleil pourpre . A l'ombre d'un volcan toujours dangereusement en activité, le Temple est la seule secte à pratiquer ouvertement la sorcellerie , au grand dégoût ostentatoire de la plupart, tandis que d'autres jalousent secrètement la puissance de ces méthodes non orthodoxes. Qu'à cela ne tienne, le Temple n'a que faire de l'opinion des autres, ne voyant que les résultats phénoménaux qu'il a pu obtenir en seulement quelques années d'existence. L'imagerie de la Nation du Feu se retrouve partout dans ce temple, autrefois investi par les Sages dédiés à l'Avatar : soleil, feu, foudre et dragon . La puissante créature est son symbole, aux couleurs violet pourpre et noir . L'anneau-foudre est son arme emblématique et sa devise est Dans l'ombre du soleil .
L'histoire du Temple du Soleil pourpre est indissociable de la famille royale pour une très bonne et simple raison : son fondateur est descendant d'un bâtard royal.Sakai Katsu (酒井 勝), fils de Sakai Akihiko (昭彦), petit-fils du Seigneur du Feu Sozin. (Pour plus de détails, voir les PVs). Neveu du Seigneur du Feu Azulon, Sakai Katsu est cet étrange personnage qu'on ne sait comment traiter. Membre reconnu de la famille royale mais d'ascendance bâtarde et non-élémental, il a le prestige de sa famille sans l'avoir. Talentueux dans d'autres domaines, extrêmement versatile, et capable d'afficher un visage affable en toute circonstance, il a réussi à se faire accepter de la secte de Ba Sing Se et y passer maître en un temps record, avant d'en être renvoyé pour ses idées hérétiques. Perpétuellement curieux et ouvert au monde, il a proposé à son oncle de fonder une secte pour participer à l'effort de guerre, voulant apporter sa propre contribution à son pays et sa famille. Si le fondateur du Temple n'est pas naïf quant aux actions de son pays et n'est pas contre les autres nations, il est cependant persuadé que la Nation du Feu est supérieure et peut apporter beaucoup au monde, si seulement le monde peut l'accepter. Ses méthodes extrêmement peu conventionnelles, jugées hérétiques, en font l'ennemi des sectes traditionnelles.
La Nation du Feu est la première puissance mondiale depuis des décennies. Allant sans cesse vers l'avant, marchant vers le progrès, elle a abandonné petit à petit ses traditions et sa spiritualité pour se tourner résolument vers la modernité. La technologie et l'industrie étaient l'avenir. Et il leur fallait partager leurs bienfaits et leurs découvertes au reste du monde.
Alors pourquoi le reste du monde résistait-il ? Pourquoi le reste du monde retournait-il à des pratiques poussiéreuses, oubliées ? Pourquoi déterrer la cultivation, cette relique du passé ? Et pourquoi, bon sang, pourquoi, cette pratique semblait si efficace, mettant en déroute leurs armées ?
Membre de la famille royale sans titre, considéré comme un dandy touche-à-tout, Sakai Katsu s'était au départ intéressé à la cultivation simplement parce que sa pratique semblait si particulière et fascinante. Contrôler une épée avec son esprit ? Terrasser les monstres de plus en plus voraces et enragés, aux abords des villages, contre lesquels le feu et les armes ordinaires ne semblaient rien ? Ça semblait prometteur. Aussi s'évertua-t-il à apprendre la cultivation et y mit-il toute son énergie. Cependant, il remarqua vite un problème auquel à peu près tous les citoyens de la Nation du Feu étaient confrontés : sans spiritualité, impossible de pratiquer la cultivation.
Pas du genre à se laisser démonter pour si peu, Sakai Katsu retourna sur ses terres, déterra les vieilles croyances de la Nation du Feu. Tous ces temples du Soleil, tous ces temples qui adoraient les dragons, au lieu de les considérer comme animaux à chasser pour la gloire. Oui. Oui, il tenait quelque chose, là. Revenant à Ba Sing Se, mêlant la spiritualité originelle de la Nation du Feu avec les pratiques du Royaume de la Terre, il parvint bientôt à des résultats prometteurs. Il avançait vite. Trop vite, selon ses maîtres. Car Sakai Katsu n'apprenait pas de sa spiritualité, ne faisait que s'en servir comme d'un outil pour avancer, débloquer d'autres techniques, comme s'il s'agissait d'un jeu à gagner. Et quand il se mit à parler de se servir de l'énergie des bêtes tuées, de se servir de l'énergie de leurs ennemis, les maîtres de Ba Sing Se furent horrifiés, et Sakai Katsu fut renvoyé de la secte, avec déshonneur. Pas prêt à se démonter pour si peu, le fondateur de ce qui deviendra par la suite le Temple du Soleil pourpre ramena ses connaissances au palais royal et à son oncle. En à peine dix ans, il monta une secte où on pratiquait la sorcellerie davantage que la cultivation, où la spiritualité était dénaturée pour servir les dessins impérialistes de la Nation du Feu. Et les résultats étaient là. Avec seulement une poignée de disciples, Sakai Katsu pouvait déjà aider à renverser le cours d'une bataille. Ses méthodes, sanglantes, immorales, contre l'ordre naturel des choses, le font toutefois mal voir aussi bien de sa propre nation que des autres sectes. Qu'à cela ne tienne : il peut bien rester dans l'ombre du soleil et laisser la dynastie Hino briller de mille feux.
Anciennement temple dédié au Soleil et aux dragons, puis investi par les Sages du Feu dédiés à l'Avatar, tombé peu à peu en désuétude au fil des années et ayant même brièvement servi comme prison, le Temple du Soleil pourpre n'est pas un endroit extrêmement joyeux. Ses murs sont sombres, et l'odeur d'encens y est quasiment perpétuelle, pour couvrir les effluves soufrées du volcan tout proche. Qu'à cela ne tienne, s'il n'a pas la majesté de certaines sectes, reste que sa stature est impressionnante, toute en verticalité et motifs délicats en forme de flammes. Fait intéressant, la foudre se retrouve également fréquemment dans les peintures et mosaïques qui parsèment le temple. Dédale de couloirs et de pièces secrètes, le Temple est comme un mystérieux mille-feuilles duquel il est bien difficile de sortir, une fois à l'intérieur, comme le piège d'une araignée. Ceux ayant fréquenté la secte de Ba Sing Se pourront y reconnaître là son sort de dédale, appliqué cette fois au temple. Et comme les parfums de Ba Sing Se, l'encens qui embaume l'air du temple est inoffensif pour ses disciples, habitués à ses effets ; pour les intrus, toutefois, il peut provoquer nausées, migraines, vomissements et si l'on reste trop longtemps en sa présence, malaises. Pareillement aux autres sectes, le temple est assez secret, et nul ne peut y entrer sans être un disciple. En visite, ou intéressé par une formation ? Le rez-de-chaussée vous est ouvert, mais seulement celui-ci. Des colonnes couvertes de dragons aux yeux étincelants vous accueilleront et scruteront, tandis que votre ombre semblera vous échapper, se dérobant dans le sol. Accueilli par le maître des lieux ou un de ses disciples, un rapide "test" sera effectué pour évaluer le potentiel futur disciple. Le test étant de vous mettre face à une bête dévoreuse d'hommes, enchaînée, pétrie d'énergie du ressentiment. Ceux qui fuiront verront pour toujours la porte du temple verrouillée à leurs doigts. Ceux qui resteront pourront tenter de poursuivre leur formation.
Les cours se donnent dans des salles ; plus la formation est avancée, plus les salles sont situées haut dans le temple. Il y a peu de dortoirs, au sein du temple, tout au plus une dizaine de chambres, pour les disciples qui vivent loin de la capitale ou qui n'y ont pas de famille. Il y a en revanche beaucoup de salles individuelles pour pratiquer alchimie et autres expérimentations.
Nettement moins communautaire que les autres sectes, au temple, on pousse les disciples à résoudre les problèmes par eux-mêmes, avant d'offrir solutions et cours théoriques. C'est une façon de fonctionner étrange, contre la politique éducative de la Nation du Feu, mais étant donné que tous les disciples sont des adultes, ce n'est pas comme s'ils allaient raconter ça à quelqu'un, hm ?
Le Temple du Soleil pourpre est la seule secte pratiquant ouvertement la sorcellerie et elle se fiche bien de ce que les autres peuvent penser d'elle. Pour renforcer leurs pouvoirs et palier leur niveau de spiritualité faible, ilsutilisent les sacrifices et l'énergie résiduelle négative (rage, haine, rancoeur) des esprits vengeurs et des morts violents, ainsi que l'essence magique des autres créatures et monstres. Ils ne combattent généralement pas (c'est le rôle des soldats et élémentaux) mais viennent en soutien aux troupes et interviennent dans les situations délicates où la force n'est peut-être pas la solution. Ils dirigent par la peur et sont l'arme de secours, la menace du pire, pour la Nation du Feu. Bien que le Temple pratique majoritairement la sorcellerie, une partie des disciples suit également la voie de la spiritualité et de l'épée et cherche à retrouver la spiritualité originale de la Nation du Feu, à l'instar de son fondateur.
Le Temple est entièrement acquis au pouvoir royal et à la Nation du Feu, et c'est bien dans cet ordre-là que sont les choses. La loyauté et les liens martiaux sont nettement moins forts au sein de cette secte que dans les autres, les disciples pouvant se trahir mutuellement si l'un d'eux estime que la cause royale n'est pas desservie comme il faut. Le Temple fait peur, a mauvaise réputation, et n'attire pas les âmes les plus pures. Les élémentaux et soldats qui partagent les champs de bataille avec eux sont mal à l'aise en leur présence, et toutes sortes de mythes ont commencé à fleurir sur eux. Ainsi, les disciples sont dotés d'un respect teinté de crainte au sein de la Nation du Feu, tandis qu'en-dehors de leur pays, ils sont craints tout court et détestés. Leurs méthodes attirent toutefois ceux qui cherchent un moyen d'avoir rapidement du pouvoir avec un minimum d'effort.
◘ Tour aux Mille Vents : Profondément hostile
◘ Porte de l'Aurore céleste : Antithèse, intérêt de la part du Temple
◘ Jardin des Parfums dissimulés : Secte mère, relation complexe et vacillante
◘ Forteresse du Pic écarlate : Profondément hostile
Pour le moment, seuls les adultes (à partir de 16 ans) sont acceptés au sein du Temple, les enfants et adolescents étant obligés de suivre leur éducation dans les écoles traditionnelles de la Nation du Feu. La secte n'est ouverte qu'aux citoyens de la Nation du Feu (y compris les coloniaux).
Les disciples du Temple ne combattent que très peu, davantage des sorciers, alchimistes et assassins que des soldats, et très rares sont ceux qui ont développé leur propre énergie spirituelle. S'ils pratiquent la cultivation traditionnelle, ils suivent un style très proche de celui du Jardin des Parfums dissimulés, leur fondateur en étant un maître. Toutefois, grâce à leurs pillages et aux bêtes tuées, ils possèdent de nombreux trésors comme des noyaux bestiaux et pierres spirituelles. Grâce à cela et à la collaboration avec des élémentaux sachant manipuler la foudre, ils ont forgé des anneaux-foudres, anneaux pouvant se développer comme des "fouets" lâchant des décharges électriques et d'énergie spirituelle, laissant des marques particulièrement profondes et impossibles à effacer. Maniant ces fouets comme armes spirituelles, leur style de combat est agile, rapide et implacable. Les anneaux-foudres sont uniquement réservés aux maîtres et grands maîtres. Ils se présentent comme des anneaux (c'est uniquement cette partie qui détient l'énergie utilisable) mais peuvent agrémentés de "bracelets" ou ornés comme des bijoux, qui servent alors seulement de décoration. Le "fouet" n'est pas réellement physique, mais uniquement composé d'énergie (un mélange d'énergie spirituelle, d'essence du dragon tué et du qi d'élémentaux foudre) et disparaît donc quand il n'est pas utilisé.
Le Temple du Soleil pourpre a la particularité d'être la seule secte à pratiquer ouvertement la sorcellerie, plutôt que suivre la Voie de l'épée et de la spiritualité. La secte étant également très récente et le projet n'étant pas des mieux vus par les citoyens de la Nation du Feu, ce sont seulement des adultes qui forment les rangs du Temple. La Voie de la spiritualité n'est pas encouragée, même si elle est pratiquée par une partie des membres de la secte (leur apprentissage est alors beaucoup plus proche du traditionnel parcours, même s'ils mettent plus de temps à le suivre, à cause de leur faible spiritualité). Les disciples de la secte, au lieu de cultiver leur propre énergie spirituelle volent plutôt celle des autres êtres. A un plus haut niveau, ils peuvent également puiser dans leurs émotions négatives (haine, rage, rancoeur) et les transformer en une magie puissante et redoutable, bien que très instable et volatile, et particulièrement dangereuse et épuisante.
Niveau 1 - Apprenti
- Culture, philosophie et histoire de la secte et de la Nation du Feu
- Création et utilisations de talismans
- Introduction à l'alchimie, médecine, botanique, poisons
- Sorts de paralysie
- Utilisation d'herbes spirituelles
Niveau 2 - Disciple junior (~ 1 an après apprenti)
- Malédictions
- Blocage du qi et des méridiens (aiguilles d'acupuncture, points de pression)
- Fabrication de vins empoisonnés
- Introduction à la chirurgie
- Voile d'énergie de ressentiment
Niveau 3 - Disciple senior (~ 2 ans après disciple junior)
- Raffinement des noyaux bestiaux
- Fabrication d'élixirs et pilules permettant de développer son énergie spirituelle
- Fabrication d'encens envoûtant l'esprit, créateurs d'illusions
- Chirurgie utilisée pour extraire les éléments nécessaires venus des bêtes et autres monstres
- Murs et boucliers composés énergie de ressentiment
Niveau 4 - Maître (~ 2 ans après disciple senior)
- Création de "marionnettes", mannequins de papiers à la force surnaturelle, agissant comme soldats ou espions, infusés par un mélange d'énergie spirituelle et sorcellerie
- Fabrication des perles du dragon pourpre (pierres qui emmagasinent l'énergie spirituelle)
- Maniement des anneaux-foudre
- Armes composées énergie de ressentiment
Niveau 5 - Grand Maître (~ 3 ans après maître)
- Nécromancie
- Fabrication des anneaux-foudre
Si la sorcellerie est une magie très puissante et rapide à apprendre, elle vient toutefois avec des effets secondaires néfastes. Là où l'énergie spirituelle peut renforcer un corps et améliorer ses capacités, la sorcellerie fait le contraire, c'est une énergie qui prend au lieu de donner, qui nécessite des sacrifices, et c'est pourquoi elle est si sanglante et mal vue. Même si un cultivateur utilise l'énergie d'autres êtres, en pratiquant la sorcellerie, il doit faire passer l'énergie via son propre corps, et cela n'est pas sans coût. Pratiquer intensément la sorcellerie a un prix : une espérance de vie diminuée, une santé physique moins bonne, un qi souillé, un tempérament qui peut devenir très volatile et violent et enfin un risque fortement accru de faire une déviation du qi. Énergie impure, elle corrompt son utilisateur, surtout si l'utilisateur n'a aucune énergie spirituelle propre pour contrecarrer ses effets et se repose sur sa propre énergie du ressentiment. C'est une énergie négative, qui repose sur les émotions négatives de ses victimes et son praticien lui-même, engendrant un cercle vicieux. Ses effets sont encore en train d'être tous mis au jour et étudiés, et le fondateur du Temple essaie d'encourager ses élèves à pratiquer la cultivation orthodoxe dans le même temps pour limiter les effets néfastes de la sorcellerie, avec un succès limité.
- Moodboard:
- Vidéo:
- Attention, cette vidéo contient des spoilers pour Mo Dao Zu Shi. Elle est très loin de refléter à 100% la réalité sur P&A, n'y étant pas adaptée, mais peut aider à mieux visualiser et comprendre le monde dans lequel évoluent les personnages.
Leader
L'histoire du Temple du Soleil pourpre est indissociable de la famille royale pour une très bonne et simple raison : son fondateur est descendant d'un bâtard royal.
Histoire
La Nation du Feu est la première puissance mondiale depuis des décennies. Allant sans cesse vers l'avant, marchant vers le progrès, elle a abandonné petit à petit ses traditions et sa spiritualité pour se tourner résolument vers la modernité. La technologie et l'industrie étaient l'avenir. Et il leur fallait partager leurs bienfaits et leurs découvertes au reste du monde.
Alors pourquoi le reste du monde résistait-il ? Pourquoi le reste du monde retournait-il à des pratiques poussiéreuses, oubliées ? Pourquoi déterrer la cultivation, cette relique du passé ? Et pourquoi, bon sang, pourquoi, cette pratique semblait si efficace, mettant en déroute leurs armées ?
Membre de la famille royale sans titre, considéré comme un dandy touche-à-tout, Sakai Katsu s'était au départ intéressé à la cultivation simplement parce que sa pratique semblait si particulière et fascinante. Contrôler une épée avec son esprit ? Terrasser les monstres de plus en plus voraces et enragés, aux abords des villages, contre lesquels le feu et les armes ordinaires ne semblaient rien ? Ça semblait prometteur. Aussi s'évertua-t-il à apprendre la cultivation et y mit-il toute son énergie. Cependant, il remarqua vite un problème auquel à peu près tous les citoyens de la Nation du Feu étaient confrontés : sans spiritualité, impossible de pratiquer la cultivation.
Pas du genre à se laisser démonter pour si peu, Sakai Katsu retourna sur ses terres, déterra les vieilles croyances de la Nation du Feu. Tous ces temples du Soleil, tous ces temples qui adoraient les dragons, au lieu de les considérer comme animaux à chasser pour la gloire. Oui. Oui, il tenait quelque chose, là. Revenant à Ba Sing Se, mêlant la spiritualité originelle de la Nation du Feu avec les pratiques du Royaume de la Terre, il parvint bientôt à des résultats prometteurs. Il avançait vite. Trop vite, selon ses maîtres. Car Sakai Katsu n'apprenait pas de sa spiritualité, ne faisait que s'en servir comme d'un outil pour avancer, débloquer d'autres techniques, comme s'il s'agissait d'un jeu à gagner. Et quand il se mit à parler de se servir de l'énergie des bêtes tuées, de se servir de l'énergie de leurs ennemis, les maîtres de Ba Sing Se furent horrifiés, et Sakai Katsu fut renvoyé de la secte, avec déshonneur. Pas prêt à se démonter pour si peu, le fondateur de ce qui deviendra par la suite le Temple du Soleil pourpre ramena ses connaissances au palais royal et à son oncle. En à peine dix ans, il monta une secte où on pratiquait la sorcellerie davantage que la cultivation, où la spiritualité était dénaturée pour servir les dessins impérialistes de la Nation du Feu. Et les résultats étaient là. Avec seulement une poignée de disciples, Sakai Katsu pouvait déjà aider à renverser le cours d'une bataille. Ses méthodes, sanglantes, immorales, contre l'ordre naturel des choses, le font toutefois mal voir aussi bien de sa propre nation que des autres sectes. Qu'à cela ne tienne : il peut bien rester dans l'ombre du soleil et laisser la dynastie Hino briller de mille feux.
Description des lieux
Anciennement temple dédié au Soleil et aux dragons, puis investi par les Sages du Feu dédiés à l'Avatar, tombé peu à peu en désuétude au fil des années et ayant même brièvement servi comme prison, le Temple du Soleil pourpre n'est pas un endroit extrêmement joyeux. Ses murs sont sombres, et l'odeur d'encens y est quasiment perpétuelle, pour couvrir les effluves soufrées du volcan tout proche. Qu'à cela ne tienne, s'il n'a pas la majesté de certaines sectes, reste que sa stature est impressionnante, toute en verticalité et motifs délicats en forme de flammes. Fait intéressant, la foudre se retrouve également fréquemment dans les peintures et mosaïques qui parsèment le temple. Dédale de couloirs et de pièces secrètes, le Temple est comme un mystérieux mille-feuilles duquel il est bien difficile de sortir, une fois à l'intérieur, comme le piège d'une araignée. Ceux ayant fréquenté la secte de Ba Sing Se pourront y reconnaître là son sort de dédale, appliqué cette fois au temple. Et comme les parfums de Ba Sing Se, l'encens qui embaume l'air du temple est inoffensif pour ses disciples, habitués à ses effets ; pour les intrus, toutefois, il peut provoquer nausées, migraines, vomissements et si l'on reste trop longtemps en sa présence, malaises. Pareillement aux autres sectes, le temple est assez secret, et nul ne peut y entrer sans être un disciple. En visite, ou intéressé par une formation ? Le rez-de-chaussée vous est ouvert, mais seulement celui-ci. Des colonnes couvertes de dragons aux yeux étincelants vous accueilleront et scruteront, tandis que votre ombre semblera vous échapper, se dérobant dans le sol. Accueilli par le maître des lieux ou un de ses disciples, un rapide "test" sera effectué pour évaluer le potentiel futur disciple. Le test étant de vous mettre face à une bête dévoreuse d'hommes, enchaînée, pétrie d'énergie du ressentiment. Ceux qui fuiront verront pour toujours la porte du temple verrouillée à leurs doigts. Ceux qui resteront pourront tenter de poursuivre leur formation.
Les cours se donnent dans des salles ; plus la formation est avancée, plus les salles sont situées haut dans le temple. Il y a peu de dortoirs, au sein du temple, tout au plus une dizaine de chambres, pour les disciples qui vivent loin de la capitale ou qui n'y ont pas de famille. Il y a en revanche beaucoup de salles individuelles pour pratiquer alchimie et autres expérimentations.
Nettement moins communautaire que les autres sectes, au temple, on pousse les disciples à résoudre les problèmes par eux-mêmes, avant d'offrir solutions et cours théoriques. C'est une façon de fonctionner étrange, contre la politique éducative de la Nation du Feu, mais étant donné que tous les disciples sont des adultes, ce n'est pas comme s'ils allaient raconter ça à quelqu'un, hm ?
Philosophie
Le Temple du Soleil pourpre est la seule secte pratiquant ouvertement la sorcellerie et elle se fiche bien de ce que les autres peuvent penser d'elle. Pour renforcer leurs pouvoirs et palier leur niveau de spiritualité faible, ils
Relations
Le Temple est entièrement acquis au pouvoir royal et à la Nation du Feu, et c'est bien dans cet ordre-là que sont les choses. La loyauté et les liens martiaux sont nettement moins forts au sein de cette secte que dans les autres, les disciples pouvant se trahir mutuellement si l'un d'eux estime que la cause royale n'est pas desservie comme il faut. Le Temple fait peur, a mauvaise réputation, et n'attire pas les âmes les plus pures. Les élémentaux et soldats qui partagent les champs de bataille avec eux sont mal à l'aise en leur présence, et toutes sortes de mythes ont commencé à fleurir sur eux. Ainsi, les disciples sont dotés d'un respect teinté de crainte au sein de la Nation du Feu, tandis qu'en-dehors de leur pays, ils sont craints tout court et détestés. Leurs méthodes attirent toutefois ceux qui cherchent un moyen d'avoir rapidement du pouvoir avec un minimum d'effort.
◘ Tour aux Mille Vents : Profondément hostile
◘ Porte de l'Aurore céleste : Antithèse, intérêt de la part du Temple
◘ Jardin des Parfums dissimulés : Secte mère, relation complexe et vacillante
◘ Forteresse du Pic écarlate : Profondément hostile
Pour le moment, seuls les adultes (à partir de 16 ans) sont acceptés au sein du Temple, les enfants et adolescents étant obligés de suivre leur éducation dans les écoles traditionnelles de la Nation du Feu. La secte n'est ouverte qu'aux citoyens de la Nation du Feu (y compris les coloniaux).
Style de combat
Les disciples du Temple ne combattent que très peu, davantage des sorciers, alchimistes et assassins que des soldats, et très rares sont ceux qui ont développé leur propre énergie spirituelle. S'ils pratiquent la cultivation traditionnelle, ils suivent un style très proche de celui du Jardin des Parfums dissimulés, leur fondateur en étant un maître. Toutefois, grâce à leurs pillages et aux bêtes tuées, ils possèdent de nombreux trésors comme des noyaux bestiaux et pierres spirituelles. Grâce à cela et à la collaboration avec des élémentaux sachant manipuler la foudre, ils ont forgé des anneaux-foudres, anneaux pouvant se développer comme des "fouets" lâchant des décharges électriques et d'énergie spirituelle, laissant des marques particulièrement profondes et impossibles à effacer. Maniant ces fouets comme armes spirituelles, leur style de combat est agile, rapide et implacable. Les anneaux-foudres sont uniquement réservés aux maîtres et grands maîtres. Ils se présentent comme des anneaux (c'est uniquement cette partie qui détient l'énergie utilisable) mais peuvent agrémentés de "bracelets" ou ornés comme des bijoux, qui servent alors seulement de décoration. Le "fouet" n'est pas réellement physique, mais uniquement composé d'énergie (un mélange d'énergie spirituelle, d'essence du dragon tué et du qi d'élémentaux foudre) et disparaît donc quand il n'est pas utilisé.
Apprentissages, techniques & niveaux
Le Temple du Soleil pourpre a la particularité d'être la seule secte à pratiquer ouvertement la sorcellerie, plutôt que suivre la Voie de l'épée et de la spiritualité. La secte étant également très récente et le projet n'étant pas des mieux vus par les citoyens de la Nation du Feu, ce sont seulement des adultes qui forment les rangs du Temple. La Voie de la spiritualité n'est pas encouragée, même si elle est pratiquée par une partie des membres de la secte (leur apprentissage est alors beaucoup plus proche du traditionnel parcours, même s'ils mettent plus de temps à le suivre, à cause de leur faible spiritualité). Les disciples de la secte, au lieu de cultiver leur propre énergie spirituelle volent plutôt celle des autres êtres. A un plus haut niveau, ils peuvent également puiser dans leurs émotions négatives (haine, rage, rancoeur) et les transformer en une magie puissante et redoutable, bien que très instable et volatile, et particulièrement dangereuse et épuisante.
- Culture, philosophie et histoire de la secte et de la Nation du Feu
- Création et utilisations de talismans
- Introduction à l'alchimie, médecine, botanique, poisons
- Sorts de paralysie
- Utilisation d'herbes spirituelles
- Malédictions
- Blocage du qi et des méridiens (aiguilles d'acupuncture, points de pression)
- Fabrication de vins empoisonnés
- Introduction à la chirurgie
- Voile d'énergie de ressentiment
- Raffinement des noyaux bestiaux
- Fabrication d'élixirs et pilules permettant de développer son énergie spirituelle
- Fabrication d'encens envoûtant l'esprit, créateurs d'illusions
- Chirurgie utilisée pour extraire les éléments nécessaires venus des bêtes et autres monstres
- Murs et boucliers composés énergie de ressentiment
- Création de "marionnettes", mannequins de papiers à la force surnaturelle, agissant comme soldats ou espions, infusés par un mélange d'énergie spirituelle et sorcellerie
- Fabrication des perles du dragon pourpre (pierres qui emmagasinent l'énergie spirituelle)
- Maniement des anneaux-foudre
- Armes composées énergie de ressentiment
- Nécromancie
- Fabrication des anneaux-foudre
Effets de la sorcellerie
Si la sorcellerie est une magie très puissante et rapide à apprendre, elle vient toutefois avec des effets secondaires néfastes. Là où l'énergie spirituelle peut renforcer un corps et améliorer ses capacités, la sorcellerie fait le contraire, c'est une énergie qui prend au lieu de donner, qui nécessite des sacrifices, et c'est pourquoi elle est si sanglante et mal vue. Même si un cultivateur utilise l'énergie d'autres êtres, en pratiquant la sorcellerie, il doit faire passer l'énergie via son propre corps, et cela n'est pas sans coût. Pratiquer intensément la sorcellerie a un prix : une espérance de vie diminuée, une santé physique moins bonne, un qi souillé, un tempérament qui peut devenir très volatile et violent et enfin un risque fortement accru de faire une déviation du qi. Énergie impure, elle corrompt son utilisateur, surtout si l'utilisateur n'a aucune énergie spirituelle propre pour contrecarrer ses effets et se repose sur sa propre énergie du ressentiment. C'est une énergie négative, qui repose sur les émotions négatives de ses victimes et son praticien lui-même, engendrant un cercle vicieux. Ses effets sont encore en train d'être tous mis au jour et étudiés, et le fondateur du Temple essaie d'encourager ses élèves à pratiquer la cultivation orthodoxe dans le même temps pour limiter les effets néfastes de la sorcellerie, avec un succès limité.
Ya Tai
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