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Message par Invité Mer 15 Déc 2021 - 17:42
Cloak-and-sword
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w/ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], à Gaoling. 51e année de l'ère Ri Wu, 11e mois.

Décidément, la pluie brumeuse a décidé de venir parsemer toutes vos journées. Tu détestes ça, en plus ; et ce n'st surement pas la dernière journée de pluie. Ce serait de la neige, au moins, tu n'aurais pas constamment ce petit voile devant les yeux qui t'empêches de voir à plus de 50 mètres ; mais non. De la pluie, et encore de la pluie. Toujours de. la p.l.u.i.e. Tu laisses les gouttes s'amonceler sur tes cheveux, en ayant un peu assez de passer ton temps à les secouer et tu observes les étals de marchand situés au bord de la ville. Parfois, par-ici, des rôdeurs aux intentions plus que discutables aiment s'essayer à vendre des articles interdits. Fourrures rares, cornes de morsicorne, ongles de pingléans... Souvent des marchandises venant des pôles, sur lesquelles tu aimes garder un œil curieux (même si tu te dois plus d'être avisée).

Aaaaaah ! Par la laine des cochons, au voleur ! Tes yeux et tes oreilles sont immédiatement attirés par le cri, et tu jettes un regard rapide à ton coéquipier en lui emboitant le pas vers l'origine de l'alerte. C'est bien ta veine,  tu étais justement en train d'y penser. Tu rejoins vite la scène du crime, et tu essaie d'analyser la situation le plus rapidement possible. Un jeune homme est en train de se battre avec une épée qui ressemble plus à un bout de bois aiguisé qu'à une arme ; face à un voleur un peu agacé qui avait bien l'intention de se nourrir de racines d'orangers ce soir ; et un marchand criant à tue-tête à qui voudrait l'entendre qu'on était en train de lui voler ses vivres. Tu hausses un sourcil, et tend le bras pour générer un bloc de pierre... avant de te raviser. Tu risques de toucher le jeune homme, et n'étant pas ta cible, il pourrait t'accuser de vouloir lui nuire (les habitants sont parfois susceptibles, n'est-ce pas?). Tu respires un grand coup, et ton coéquipier te suit pour rejoindre la bataille improvisée. Tu te fond rapidement dans le décor, usant de gestes et de techniques dont tu ne raffoles pas vraiment (te battre avec une arme, ce n'est pas ton truc) ; et vous finissez par faire lâcher prise au voleur. Bloqué entre deux étals, il n'a de choix que de se tourner vers vous, et tu en profites pour construire autour de lui une prison de matière.

Eh bien... Si on était pas déjà assez trempés... remarque-tu en grognant. Tu ramasses les racines volées, et tu les tends au marchand avec un sourire légèrement forcé - signe de « la prochaine fois, évitez de me caser les oreilles » et tu salue pour remercier le jeune homme d'un signe de tête. C'est audacieux de votre part, je pense que 'est plutôt à lui que vous devriez dire merci. continues-tu en direction du vendeur. D'où tenez vous cette... arme ? épée ? Ça y ressemble, plus ou moins. Enfin, moins que plus.
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Message par Invité Mer 22 Déc 2021 - 12:41

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Je déteste la pluie. C’est un fait. Lorsqu’on a toujours vécu dans une région chaude et volcanique, que le soleil est littéralement notre source d’énergie, il est difficile de s’acclimater à plusieurs jours de pluies et l’arrivée du grand froid. Certes, à la place nous avons des séismes et parfois des typhons, mais cela ne dure pas aussi longtemps que le mauvais temps. Depuis mon arrivé à Gaoling, il a été rare qu’un grand et beau soleil pointe le bout de son nez, surtout en cette période. Comment les habitants de cette ville font pour supporter cela ?!

Les Zhou ont eu la gentillesse de m’héberger, grâce à Wei, le dernier fils de cette famille. Avoir embarqué ce garçon avec moi après mon départ d’Omashu est probablement la meilleure idée que j’ai eue. Il est naïf et facilement manipulable. Sa famille en revanche semble beaucoup moins naïve et je dois redoubler d’effort pour gagner ma place en leur sein. C’est pour cette raison que je me retrouve dehors, à airer dans la partie du marché la moins fréquentable. Madame Zhou avait besoin d’une épice rare pour son ragoût de ce soir et c’est gentiment, après le travail à la menuiserie, que je me suis proposé, refusant que leur plus jeune fils m’accompagne. Connaissant la bête, il serait déjà tombé au moins trois fois dans la gadoue avant même d’arriver en centre-ville. En plus de sa maladresse, il serait probablement tombé malade. C’est qu’il semble être le plus délicat de cette famille et c’est naturellement que je le paterne quitte à être strict avec lui. Il est possible que sa famille apprécie mon comportement à son égard mais trois semaines à airer entre Omashu et Gaoling m’a permis de très bien le connaitre et il n’a presque plus de surprise pour moi. C’est donc seul, à grogner, que je me dirige vers le quartier où je trouverai des racines d’oranger. A peine arrivé à l’étale de la vendeuse, la voici qui se retrouve dans une position délicate : un voleur a fait main basse sur justement ce que j’étais venu chercher.

C’est donc très naturellement que je me mets à râler, échappant quelques jurons à l’attention de l’assaillant. Je n’ai pas besoin de lui courir après trop longtemps car dégainant mon épée de seconde main, je me prépare déjà au combat le moins épic de ma vie. Affaiblie par le mauvais temps, mes chaussures en pailles qui colle au sol, tout est rassemblé pour que je n’ai aucun effort à faire pour limiter mes prouesses. Le voleur quant à lui semble être dans les mêmes conditions que les miennes. C’est donc à quelques mètres de l’échoppe qu’un combat s’engage, lui avec son cure dent de fortune, moi avec ma lame que je devrais amener à restaurer chez un forgeron, quand j’aurais les moyens. Il m’est difficile de m’en occuper moi-même sans éveiller les soupçons. Le combat s’engage mais rapidement, je me retrouve écarté de ce dernier par la vraie racaille de ces terres : Les soldats du Royaume de la Terre. Intérieurement, je viens les maudire sur des générations. Ces bêtes-là me répugnent au plus haut point. Si je pouvais les immoler, je ne m’en priverais pas. Hélas, je dois faire profil bas. J’inspire et expire, essayant de contrôler mes sentiments à l’aide du souffle. Je sens qu’en rentrant, une bonne séance de méditation me fera le plus grand bien. L’un de ces soldats semble être un maître de la terre, encore un. Intérieurement je boue. Il est dos à moi, il me serait aisé de l’attaquer mais je dois me retenir. Ce n’est pas le moment de me faire prendre, ma nation compte sur moi.

Endossant le rôle du parfait petit humain de ces terres. Je m’incline poliment pour les remercier de leur intervention rapide. « J'n’ai rien fait… » Bien sûr que non, vu qu’ils sont arrivés avant que je puisse vraiment donner un coup à ce voleur. L’attention d’un des soldats, ou plutôt de la soldat semble attiré par mon épée. Un sourire un peu bête – que j’ai emprunté à Wei – et je range ladite épée dans son fourreau avant de me gratter l’arrière de mon crane. « Oh… dans une boutique d’occas' à Omashu. » Vrai, je l’ai même acheté avant de partir pour ma vraie mission. « Pourquoi ? » Je joue à l’imbécile. Je sais que c’est une épée de pacotille, surtout avec une lame si abimée mais ça, c’est de ma faute. J’aurais dû en prendre soin durant mon voyage. Il faut avouer qu’il est difficile de considérer cette épée comme une vraie arme mais elle a tout de même une force de dissuasion.

Je profite que la soldat ait ramené les racines pour les payer avec l’argent que les Zhou m’ont donné, espérant ne pas me retrouver face à interrogatoire, entre mon épée de mauvaise facture et mes vêtements qui détonnent avec la trop grosse monnaie que je trimbale avec moi.


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Message par Invité Lun 17 Jan 2022 - 11:07
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w/ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], à Gaoling. 51e année de l'ère Ri Wu, 11e mois.

Sous la pluie, petit combat improvisé. Tu n’aurais pas pensé devoir te battre à main armée en te levant ce matin, mais toutes tes journées sont peu tranquilles depuis que tu es rentrée d’Omashu. Pire que tout, tu détestes ça, de te battre à l’épée. Ta maîtrise de la terre te suffit généralement à gérer les conflits rapidement. Après tout, si tes pieds sont nus sur la terre, c’est parce que l’armée t’as choisie pour ta maîtrise, et pas pour tes moulinets dans le vent avec un bout de bois taillé (oui, tu exagères juste un peu Nianzhen). Alors, quand le combat se termine rapidement, tu es plutôt contente. Tu rends ses victuailles au marchand, que l’homme à la lame émoussée achète aussitôt. Amusée, tu lui demandes où il l’a trouvée. D’un côté, même si son arme ne semble pas pouvoir faire beaucoup de mal à une mouche, tu n’aimes pas beaucoup que certains passants (aussi peu dangereux qu’ils puissent être) se trimballent avec des armes qui pourraient trancher en deux un lama sautillant. De l’autre côté, il s’est tout de même engagé dans un duel avec un voleur sans vraiment manifester de peur. Ce qui n’arrive pas tous les jours. Les autres, comme le marchand, ont tendance à simplement brailler jusqu’à ce que l’armée ou un mercenaire débarque.

Il t’explique qu’il a trouvé son épée dans une boutique d’occasion, à Omashu. Tu hoches la tête simplement, bien placée pour savoir que la ville est truffée de ce genre de boutiques. Dévalisées, d’ailleurs, pendant le siège de la ville. De toute évidence, il dit la vérité. On ne peut s’y tromper, effectivement… Elle a l’air d’avoir bien vécu. Tu détailles l’homme des pieds à la tête et fronce les sourcils quand tu le vois sortir une grosse somme de monnaie sa bourse pour payer les racines. Vous êtes d’Omashu ? demandes-tu, toujours aussi curieuse. Un vagabond ? Un voyageur ? Un mercenaire ? Bien piètre, s’il se sert de cette épée pour répondre aux demandes illégales de clients bien avisés. Cela pourrait être une bonne couverture, si il voulait passer inaperçu, mais au vu de l’air innocent plaqué sur son visage, tu doutes qu’il ai quelques mauvaises intentions. Et puis, ses chaussures de paille prennent l’eau. Encore pire que tes pieds nus.

Ses racines payées, tu lui emboîtes le pas. Laissez-moi vous escorter jusqu’à votre destination. Tu souris. C’est la moindre des choses pour vous remercier d’être intervenu. Ou plutôt pour combler ta curiosité Nianzhen. Il va peut-être te trouver un peu encombrante, pour une représentante des forces de l’ordre, mais peu importe. Ton coéquipier a lâché la barre, en plus, et est resté vers les étals de marchandise alors que vous vous en éloignez. Puis-je ?  demandes-tu en désignant son épée du plat de la main. Rien de mieux que de tester la marchandise d’Omashu pour se rappeler les quelques mois passés là-bas. Tu soupèses les deux épées, comparant à la tienne, une dans chaque main. Pas trop mal équilibrée, pour une vieille épée. Vous vous y connaissez ? demandes-tu, pensant à lea plus jeune de la famille.
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Message par Invité Dim 27 Fév 2022 - 17:03

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La soldate ne semble pas vouloir me lâcher. Intérieurement, je peste. Si j’avais su que ces brigands allaient se charger de ce voleur, jamais je ne serai intervenu. Il ne semble pas être une personne malveillante. C’est même probablement tout le contraire, un pauvre gars qui n’a rien et qui n’a même pas assez pour manger et qui se rabat sur ce qu’il peut pour arrondir ses fins de mois. En temps de guerre, et ce même si la prise d’Omashu a été un fiasco pour nous, les temps sont difficiles pour beaucoup de gens et j’en suis bien conscient. Ce pauvre homme doit faire parti de ces dommages collatéraux et si Madame Zhou n’avait pas eu besoin de ces racines, je n’aurais rien fait. Maintenant que j’ai agis sans réfléchir, je le regrette. Même si j’avais une raison d’agir, je n’aurais pas dû intervenir. Je serai resté dans l’ombre, sans que personne n’ait à se soucier de ma présence à l’exception de la marchande. « Étais. » Je corrige la vermine qui semble à présent me coller aux basques à sa question, me tournant vers elle pour lui offrir un de mes sourires de chaton : triste et poli. Normalement, ce genre d’expression fonctionne bien pour attirer la compassion des autres. « Comme beaucoup, j’ai dû fuir la guerre… » Une mine de plus en plus attristée sur le visage, je ne dois rien laisser paraitre et mon agacement de pas avoir pu prendre part aux combats m’aide à faire ressentir à mon interlocutrice la peine que je dois ressentir. « Pour nous, simple citoyen, ce n’est pas une partie de plaisir. Certains essayent de survivre comme ils peuvent et d’autres comme moi, préfèrent fuir. » Un rictus amusé aux coins des lèvres, je secoue la tête en guise de négation. Aucune de ses propositions sied au personnage que j’incarne.

Mes racines payées, je m’incline poliment à l’attention de la marchande et de la soldate puis je pars sans plus attendre. Je ne dois en aucun cas continuer d’attirer l’attention sur moi. De plus, plus vite je serai rentré, plus vite je pourrai me sécher et apprécier un bon feu ! La simple idée de pouvoir me reposer au coin du feu m’enchante. Mes pas sont rapides, plus vite je serai rentré, plus vite je pourrais me réchauffer. La soldate en revanche, ne semble pas ravis de me laisser partir aussi facilement. Elle doit me suspecter. Il est vrai que ma tenue ne rentre pas en adéquation avec la somme d’argent que je semble posséder. « C’n’est pas la peine. » Je lui réponds rapidement, je n’ai pas envie de m’attarder ici et tout à coup, je comprends ce qu’elle veut. Je m’arrête et regarde l’objet de ses désirs : mon épée. Alors c’est ça qui la dérange ? J’arque un sourcil, étonné et lui donne ce qu’elle veut. C’est à mon tour de la regarder, d’observer ses expressions pour mieux la cerner. La soldate s’y connait, bien évidemment, un épéiste se doit de connaitre le matériel qu’il utilise tout comme un forgeron. Pourtant, ses mouvements ne sont pas ceux d’un simple épéiste. Elle semble connaitre les épées mieux d’une simple soldate et cela ne me dit rien qui vaille. Dans quoi me suis-je fourré ?! « J’ai pris la moins cher. » Je lui réponds, faussement honnête. Bien sûr qu’elle est équilibrée, bien sûr que j’ai fait attention à ne pas acheter de la camelote ! Mon père est forgeron, je me destinais à devenir comme lui alors forcément, je maîtrise assez bien ce sujet. Cependant, un simple citoyen du Royaume de la Terre comme je dois être ne doit rien savoir. « Dans les mains d’un soldat, une épée est faite pour tuer mais pour les gens comme moi, c’est davantage un moyen de dissuasion. » Ma main droite s’approche de ma lame alors que je lui démontre du doigt que la lame est émoussée. « A l’exception du papier, cette lame n’peut plus rien couper. » Peut-être que si je lui parle de ma lame, si je commence à me rapprocher de l’ennemi, elle pourrait m’être utile ? Comme le dit le vieil adage : Soit proche de tes amis et encore plus de tes ennemis.



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